Ce 16 décembre 2013 restera une date importante dans l’histoire des routes dans l’Orne. Nous avons inauguré le matin un nouveau tronçon en 2×2 voies de la RN 12 au niveau d’Alençon, et dans l’après-midi, les travaux au Pont de Vère près du CIRIAM au nord de Flers, sur un autre axe majeur du département, l’itinéraire Flers-Caen. Nous avons investi aux côtés de l’Etat 8M€ pour la RN12 et 5M€ pour la RD962, projet cofinancé avec la Région.
Ces chantiers majeurs s’inscrivent dans une stratégie routière ornaise conduite avec beaucoup de constance et de détermination depuis 25 ans.
Nous aurons en effet réussi une séquence historique de remise à niveau de notre équipement routier et autoroutier avec la création, il y a 20 ans, à deux mois près, de la déviation nord-sud d’Alençon intégrée ensuite à l’autoroute, l’arrivée de l’autoroute A28 entre Rouen Alençon et Tours, puis celle de l’A88 nous rejoignant à Caen. Aujourd’hui l’Orne compte en tout 90 kms d’autoroute. Tout ceci sans compter la mise à 2×2 voies de la RN12 entre Alençon et Mortagne, celle de la RD 924 à la sortie d’Argentan et entre Flers et Landigou…
C’est un bilan signifiant pour tous ceux qui auront joué un rôle tout au long de ce quart de siècle pour la sécurité des automobilistes et le cadre de vie des communes traversées auparavant par un important trafic. Evidemment, il est parfois tentant de considérer que les choses ne vont pas ou pas assez vite. Il est vrai que nous aurions aimé faire plus vite.
Depuis de nombreuses années pourtant le Département finance un tiers des travaux conduits par l’Etat pour la mise à 2×2 voies de la RN12, mais réalisés à un rythme qu’il fixe, seul, malheureusement.
Certaines infrastructures stratégiques restent encore à la traine. Je veux parler de la RN12 à l’ouest d’Alençon bien sur mais également au-delà des frontières du département, à l’est, vers la capitale. La mise en voie rapide de la route vers Paris joue un rôle économique essentiel.
De fait, une initiative privée, dénommée Axe 12, soutenue par tous les acteurs institutionnels et économiques, est piégée depuis plus d’un an, dans un bureau du Ministère des transports sans réponse. Elle permettrait cependant d’achever la mise à 2×2 voies dans l’Orne et l’Eure, moyennant un péage bien plus modeste que le coût actuel du trajet autoroutier Alençon-Paris par Le Mans ou par Rouen.
Pour conclure, je veux insister sur ce point : les collectivités locales ne sont pas irresponsables, elles sont prêtes à se mettre autour de la table avec l’Etat.
Nous connaissons un contexte budgétaire certes très délicat. Loin d’être résigné et plutôt pragmatique, le Conseil général de l’Orne confirme sa volonté d’investir dans l’amélioration des axes routiers. L’investissement est le gage de la réussite de notre territoire.
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