Aujourd’hui, grand rendez-vous pour l’avenir du Haras national du Pin avec la signature à Paris avec le ministre Stéphane Le Foll et le président de la Région Laurent Beauvais d’un document officialisant le principe de la création d’un Etablissement Public de l’Etat (EPA) chargé de la gestion et de la mise en valeur du Haras national du Pin.
En entrant dans la gouvernance du Haras national du Pin, notre Versailles du cheval, l’Etat fait confiance à la Région et au Département. Nos deux collectivités vont pouvoir déterminer, conduire, orienter et mettre en œuvre les grandes décisions et investissements sur le site. Le haras, va pouvoir basculer dans une ère nouvelle et tracer son avenir fait d’ouverture, d’expertise, d’exigence d’excellence en s’appuyant sur son passé prestigieux.
Je l’ai déjà dit, l’histoire de ce lieu est glorieuse, la plus glorieuse en France et probablement au monde dans la catégorie des haras. Mais nous avions un véritable défi à relever, redoutable et ambitieux. Avec cette nouvelle gouvernance, et disons le, cette pluralité d’investisseurs, nous pouvons voir l’avenir en grand. Préservation et valorisation du patrimoine du Haras national du Pin, création d’un pôle international dédié au sport équestre, appui à la filière équine et promotion des métiers du cheval, développement de l’offre touristique, culturelle et de l’offre de formation, telles seront les missions du futur établissement public.
Pour voir le jour, le parlement devra légiférer sur la création de l’Etablissement Public de l’Etat. Son conseil d’administration sera composé de représentants de l’Etat (Ministères de l’Agriculture, des Sports, de la Culture, Préfecture de Basse-Normandie, Préfecture de l’Orne, Institut Français du Cheval et de l’Equitation (IFCE)) et d’un collège des représentants de la Région Basse-Normandie et du Conseil Général de l’Orne. Le Président du nouvel établissement sera issu du collège des collectivités territoriales.
A l’approche d’un événement mondial comme les Jeux Equestres Mondiaux FEI AlltechTM 2014 en Normandie, c’est une grande nouvelle pour les cavaliers du monde entier. C’est surtout pour les années qui suivront, pour le rayonnement de l’Orne et pour les 6 000 emplois ornais qui dépendent de la filière équine la promesse d’un avenir prometteur.
Tout nous reste à faire. Nous travaillons depuis de longs mois dans cette perspective. Nous allons avoir prochainement les moyens de les mettre en oeuvre pour redonner toute la magnificence initiale à ce lieu de prestige et de tradition.
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