L’excès de dépense publique gonfle la dette, asphyxie notre économie et détruit l’emploi. Ce message très clair, synthèse d’un combat acharné mené depuis de très nombreuses années contre notre addiction à la dépense, je l’ai à nouveau asséné lors de l’interview qui m’a été cordialement proposée par le journal Le Revenu.
Aux côtés de Robert Monteux, le big-boss, de Jean-Pierre Coffe et de Gilles Ulrich, nous avons échangé sur mon livre « Déficits publics – la démocratie en danger ». Loin d’être un pamphlet, ce livre-méthode dresse un bilan réaliste de notre situation financière et propose des solutions simples et surtout de bon sens pour réussir le redressement de la France.
Le livre est le fruit de l’enseignement que j’ai tiré de 20 ans de pratique quotidienne des finances publiques, en crise grave. J’y exprime ma conviction qu’il existe un lien direct entre ces finances dont la compréhension nous semble inaccessible, et notre démocratie, c’est-à-dire notre liberté, nos choix de vie personnelle et collective.
Rapprocher finances et démocratie peut sembler curieux. Mais ceux qui me feront l’amitié de me lire en seront, comme moi, j’en suis sûr, convaincus. D’où l’urgence à regarder la vérité en face. Sincèrement, sans excès ni complaisance. A comprendre comment nous avons pu en arriver là. A anticiper sur le pire qui nous menace si nous ne prenons pas enfin le sujet à bras le corps. Tout en conservant l’espoir qui ne doit jamais nous quitter. Et nous avons de bons et justes motifs d’en conserver et j’en énonce de nombreux. Encore faut-il que nous agissions.
J’ouvre des voies concrètes et simples. Je brise avec courtoisie les tabous qui trop souvent nous font reculer, esquiver, renvoyer à d’autres l’accomplissement de nos responsabilités. Je n’instruis le procès de personne mais n’épargne personne. Nous sommes tous collectivement responsables du destin de la France et des Français et je vous propose quelques outils. Vous me direz s’ils vous conviennent. Je lirai avec intérêt vos futurs commentaires.
Mais Robert Monteux est également un collectionneur de génie et il nous a montré sa collection de Journaux Officiels depuis l’origine. Il vous suffira de regarder quelques photos pour constater combien la prolifération normative est un mal profond de notre Pays. Ces photos parlent plus que tout texte. Oui, la lutte contre l’inflation normative et la reprise en main des administrations centrales qui se plaisent à produire des textes tout aussi ruineux qu’inutiles est d’une grande urgence et le livre n’esquive pas le sujet !
Je vous propose de découvrir cet entretien et attends avec impatience vos réactions et commentaires.
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