La situation des finances publiques est menaçante pour le France. Il est urgent d’agir car cette situation met notre démocratie en danger. Pour résoudre la dette publique, je propose des solutions issues du simple « bon sens ».
Ce midi, France 3 Basse-Normandie m’a invité à m’exprimer sur le sujet.
© JM Leligny
Je consulte régulièrement votre site, même si je ne manifeste pas souvent …J’ai trouvé dans le Journal Ouest-France du 17 octobre 2013 un article évoquant la parution de votre livre sur les déficits publics, que je n’ai pas encore pu me procurer …Il est certain que la Dette devient abyssale, mais j’exprime en toute sincérité quelques réserves sur les solutions que vous proposez , à en juger par l’interview donnée à ce journal :
– Une grande coalition ? Je comprends qu’un membre de l’UDI l’a souhaite, mais mettre deux grosses têtes comme Juppé de l’UMP et Fabius du PS ensemble dans un gouvernement me paraît une vue de l’esprit…
– Suppression de l’élection du Président de la République au suffrage universel ? Elle est entrée dans les moeurs et les Français tiennent désormais à désigner eux-mêmes leur Président, sans avoir à supporter les jeux d’autrefois où l’autorité de l’Etat fondait dans les changements constants de ministères sous un Président – soliveau
– Retour au septennat ? celui-ci était dû à l’initiative de…Mac-Mahon après 1871, souhaitant laisser le temps nécessaire pour le rétablissement de la monarchie, la République n’étant instaurée que par l’amendement Wallon dans la Constitution de 1875 …Ce n’est donc pas une panacée, mais il avait l’avantage de ne pas multiplier les élections dans le temps …Le raccourcissement en quinquennat n’est certainement pas une initiative heureuse de Chirac…
– Découplement Elections Présidentielles et Elections Législatives ? Même remarque …Chirac voulait éviter les co-habitations qu’il avait connus comme 1er Ministre puis comme Président …Elles n’étaient pas nécessairement évitées, car les Français pouvaient « ne pas mettre tous leurs oeufs dans le même panier », à fortiori si on était proche du 50/50…Et puis c’est aussi une affaire d’homme : par exemple Mitterrand s’entendait mieux avec Balladur qu’avec Rocard…
– Maîtriser les dépenses ? Vous affirmez qu’il faut non pas réduire les dépenses, mais réduire la hausse des dépenses …Je pense qu’il faut se donner directement comme but la réduction des dépenses et, pour cela, il faut réduire de façon drastique l’administration territoriale, à la fois pour le nombre aberrant de ses personnels et pour certaines dépenses somptuaires qu’ont été, par exemple la construction de véritables palais pour les Conseils…et ceci sous l’égide des socialistes en détenant le plus grand nombre, …et donc non qualifiés pour donner des leçons…
Avec mes excuses pour la longueur de mon propos, et mes sincères salutations.
Dans son excellent livre sur « déficit public la démocratie en danger »Alain Lambert explique combien la dette met en péril l’équilibre entre les générations . La nouvelle génération, oh combien concernée par les choix budgétaires et politiques des dirigeants actuels, est-elle bien représentée dans les assemblées qui président aux choix stratégiques de notre société . J’en doute ! Aussi je propose que plutôt d’imposer une parité homme femme … Le législateur remplace la parité des sexes par celui des ages . Que la parité soit celle des générations . On pourrait imaginer que dans les listes municipales, voir dans les autres élections, il y ai une obligation d’avoir la moitié des candidats de moins de 40 ans permettant aux nouvelles générations de prendre en main leur destin dans la vie public
Commentaire sur le commentaire de Jean Daumont
Pour vous préciser que le couplage « élection présidentielle/septennat » est une initiative de Lionel Jospin alors Premier ministre qui ne l’a pas en tant que telle assumée et traduite en projet de loi préférant la faire prospérer sous forme de « proposition » de loi présentée et défendue par les députés François Hollande et J-M Ayrault . Pour ma part, je suis totalement opposé aux arguments développés dans ce projet de loi qui a eu pour conséquence de subordonner la majorité législative au président élu. D’où l’accentuation du caractère monarchique de notre régime reposant sur les épaules d’une seule personne. Un hérésie et une confusion des pouvoirs unique en Europe. Je soutiens donc la démarche d’Alain Lambert dans ce domaine. Je vous invite à cliquer sur le lien ci-dessous pour en savoir plus. Cordialement.
http://www.assemblee-nationale.fr/11/propositions/pion2773.asp