Le journal Ouest-France souligne dans son édition de ce jour que les centres équestres sont menacés d’une fiscalité qui pourrait les condamner. Ce sujet est ancien. Je le connais puisque j’ai eu l’honneur, et je pense la volonté inégalée à ce jour, de mettre en place cette fiscalité favorable lorsque j’étais ministre du budget, il y a dix ans, et l’annonce en avait été faite dans l’Orne au Haras du Pin.
Cette fiscalité favorable n’a jamais vraiment plu aux fiscalistes de Bercy et pas davantage à ceux de la Commission européenne. J’avais, alors, agi d’autorité avec l’aide précieuse de mes équipiers de la cellule fiscale de mon cabinet, sous la houlette de Serge Brosolo et de Gradzig El Karaoui. Nous n’avions pas quitté les manettes que les assauts contre cette fiscalité ont commencé.
La France, comme d’autres Pays, a été rappelée à l’ordre par la Commission et ensuite trainée devant la Cour de Justice. Se faisant condamner à cause d’une défense indigente.
J’ai été surpris de n’avoir jamais été consulté par la filière tout au long de cette procédure complexe, subtile, diplomatique, alors que j’avais, entouré d’experts, cousu main notre dispositif.
Aujourd’hui tout le monde s’indigne, certains hauts dirigeants en premier, j’aimerais connaitre les diligences personnelles qui ont été les leur pour sauver le dispositif fiscal. Pour ma part, j’estime qu’il était sauvable. La fiscalité comme la finance supposent souvent moins de mondanités que de travail discret, technique, ingrat et sans aucune reconnaissance. C’est pour cela qu’elle n’est maitrisée que par quelques rares vrais professionnels.
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