La météo ornaise nous joue décidément des tours au Haras du Pin mais n’entache pas notre optimisme à faire de ce lieu, un site résolument tourné vers l’avenir.
Cet hiver la pluie et la neige ont fortement retardé les travaux de la nouvelle piste de cross. Vendredi, il faisait une chaleur inhabituelle lors de l’inauguration de ce nouvel aménagement ! Et pourtant l’excellence était au rendez-vous avec une qualité exceptionnelle pour la piste conçue et réalisée pour pouvoir accueillir en 2014 l’épreuve de cross du concours complet d’équitation.
A 400 jours des Jeux Équestres Mondiaux 2014 en Normandie, Etat, Région Basse-Normandie et le Département de l’Orne regardait dans la même direction, vers l’avenir. Car si l’histoire de ce lieu est glorieuse, la plus glorieuse en France et probablement au monde dans la catégorie des haras, un défi est néanmoins redoutable aujourd’hui. Si rien ne changeait, disons le sans barguigner : il fermerait. Si tout change, il renaîtra dans sa magnificence initiale.
Les Jeux Equestres Mondiaux 2014 sont l’occasion rêvée pour lui de s’inventer un nouvel avenir.
La Région et le Département sont ensemble, conjointement et solidairement prêts à le faire basculer dans une ère nouvelle, celle des temps nouveaux, ouverte sur le monde, compétitive, avec des exigences d’excellences et d’image de niveau mondial.
Ce sera probablement coûteux mais nous sommes prêts à partir dans cette aventure. Tant nous croyons en sa réussite.
Pour réussir, nous avons besoin de la filière, de toute la filière ici largement présente, car c’est avec elle que nous voulons construire ce projet. Et l’accueil d’une école nationale du trot en serait une première étape.
Puis nous avons besoin de l’Etat ! Qu’il nous fasse confiance, qu’il entende notre message.
Soit il veut continuer à gouverner lui-même l’établissement et le Département, pour sa part, se retirera.
Soit il transmet la gouvernance à nos deux collectivités, région et département, et nous lui demanderons alors de rester à nos côtés, pour veiller au bon accomplissement des missions régaliennes de l’Etat mais, plus encore, pour donner la majesté, la dimension nationale à notre projet qui est la 1ère marche avant de prétendre à la dimension mondiale.
Nous n’avons aucune défiance à l’endroit de l’Etat. Nous constatons simplement que ses moyens et ses procédures, son fonctionnement, n’offrent plus les garanties de réactivité qui sont indispensables, aujourd’hui à toute gestion active et moderne.
Ce propos se veut résolument optimiste à l’image de cette belle ambition des Jeux Equestres Mondiaux 2014. Nous croyons dans notre capacité à relever les défis les plus géants. C’est exclusivement affaire de volonté, de volonté professionnelle par la filière et de volonté politique.
Il y a 10 ans, à 10 jours près, étaient réunis ici même, en même temps, trois ministres de la République afin de doter la filière d’une fiscalité nouvelle.
Ce que nous avons fait, il y a 10 ans, nous pouvons faire 100 fois mieux et plus dix ans après, parce que les Jeux Equestres Mondiaux 2014 sont le rendez-vous de l’histoire qui nous propulse dans un sursaut vital dont je sens, dont je vois, que chacun ici en rêve !
Que notre rêve se réalise !
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