A l’invitation de Franck Lodier, président de l’Institut Notarial des Collectivités Locales, Alain Lambert s’est rendu aujourd’hui au Conseil Supérieur du Notariat pour débattre au côté de Fabienne Keller, Sénateur du Bas-Rhin, et Pierre-Eric Spitz, directeur juridique de la Mairie de Paris devant une assemblée de notaires investis d’un mandat local.
Selon Alain Lambert, le principe à placer au coeur de l’externalisation est l’optimisation de l’action publique. Principe qui donne à la puissance publique la légitimité d’agir et de trouver le meilleur rapport coût/efficacité pour le service aux citoyens. Il a rappelé ainsi que l’Autorité publique avait une exigence de transparence et d’information du citoyen sur le coût des biens et services afin de comparer et de mettre en perspective « régies et externalisations ». Deux pistes sont à explorer. D’une part, clarifier la comptabilité publique pour qu’enfin tous les opérateurs et tous les échelons des collectivités locales parlent le même langage comptable. D’autre part, opter enfin pour la seule législation européenne en matière de marchés publics et se délivrer du code des marchés publics français complexe et initelligible pour les humains d’intelligence normale.
Alain Lambert a conclu son propos en exprimant le souhait d’une plus grande souplesse de la frontière entre l’activité publique et privée. A chaque juriste de droit privé et de droit public revient la tâche de métisser ses compétences pour parvenir à un droit nouveau, plus approprié à la mise en oeuvre d’une action publique efficace.
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