Crise financière, chômage et délocalisations ; soutien à François Bayrou, législatives à paris, TVA sociale : Alain Lambert n’a esquivé aucun sujet, ce midi, sur France Culture
Il a rappelé que le président du MODEM a été et demeure le seul à tenir aux Français un discours de vérité et de responsabilité sur la situation de leur pays. Et c’est précisément de sincérité, de transparence dont chacun a besoin pour reprendre espoir et confiance. Tout en ne voyant dans la TVA sociale qu’une promesse électorale de plus, difficile à mettre en œuvre, notre hôte a invité les Français à croire en leurs talents, leur expérience, leur savoir-faire pour conquérir le monde.
Une interview tonique et optimiste donc, des mots simples de bon sens du coach Lambert !
Les recettes de la TVA sont 130 milliards d’euros
Les cotisations sur salaire représentent 222 milliards d’euros.
Si on augmente le taux de 19.6 à 25 % les recettes de TVA seront de 166 milliards d’euros soit 36 milliards d’euros supplémentaires
Si on affecte cette somme à la sécurité sociale il faudra cotiser 36 milliards d’euros de moins soit 16% de moins.
16% de moins cela peut représenter une baisse de prix de 5 à 16 % des produits ou services.
Prenons un foyer avec un revenu de 1500 euros net, Si on enlève les frais de logement (600 euros) qui ne sont pas soumis à la TVA, les frais de nourriture, de transport public qui sont au taux réduit (300 euros), Les produits achetés avec le taux de 25 % représentent 600 euros. Les produits français, compte tenu de la diminution des coûts de production n’augmenterons pas en moyenne. Ce foyer consomme dans cette frange 60% de produits et services français, il devra subir une augmentation de 5,4 % (la hausse de TVA) sur les 240 euros de produits importés, soit 12,96 euros. Son pouvoir d’achat serait alors diminué de moins de 1%. Une répartition de la diminution des charges salariales et patronales permettrait de maintenir le pouvoir d’achat.
A noter qu’avec cette réforme les finances publiques qui payent 260 milliards d’euros de salaires dont 100 milliards de charges économiseraient 16 milliards d’euros sur celles-ci.
Si je ne me trompe pas cette idée est bonne. Allons nous la laisser à Mr SARKOZY?
Bonjour Monsieur le ministre,
Déjà, je me réjouis de votre soutien à François Bayrou.
Comme vous le dites, il mérite sa chance.
Si je me permets de mettre ce commentaire, c’est pour réagir sur la TVA sociale.
De mon point de vue, le problème est pris sous un mauvais angle.
Le problème, comme l’explique d’ailleurs très bien Peyrelevade, c’est la compétitivité de nos entreprises.
Les charges patronales sont clairement trop élevé dans ce pays. Pour rappel, sur un salaire net de x, les charges patronales sont de x. Pour un salaire de 2000 euros (net), on coûte 4000 euros à l’entreprise.
Pour un grand groupe, ça ne pose pas de problèmes. Mais pour une TPE/PME, c’est un véritable boulet.
Aujourd’hui, on arrive à un point où ce n’est plus tenable. Mare de voir des patrons trembler de peur à l’idée d’embaucher.
Il est donc impératif de baisser les charges patronales pour retrouver de la compétitivité, muscler l’appareil productif et ensuite créer, à terme, les conditions favorable à l’embauche.
C’est d’abord ça qui faut expliquer.
Je ne suis pas économiste, mais je sais qu’il faut baisser les charges patronales.
Je ne sais pas comment, mais je sais qu’il faut le faire.
La TVA sociale est l’une des solutions à envisager.
Phil, adhérent Modem de Malakoff (92).
Entièrement d’accord avec vous Phil, il faut baisser les charges sociales qui sont les plus élevées d’EUROPE, et donc sans doute du monde.