La politique a ceci de particulier qu’elle est un exercice sans pudeur où les acteurs foncent tête baissée essayant de se faire remarquer par tous les moyens. Infiniment plus difficile est l’exercice de se livrer complètement, sincèrement sans retenue. Laissant ainsi apparaitre les parties de soi-même que l’on cherche soigneusement à conserver pour soi. Parce qu’elles ne servent pas la tactique de communication qu’on s’est choisie.
Le goût du risque
Un portrait chinois, c’est à la fois l’occasion de s’amuser, d’amuser les autres, mais aussi de réfléchir sur soi-même pour tenter de saisir ce qui illustrera le mieux ce que l’on est prêt à dévoiler de soi-même. Il n’est réussi que s’il est sincère. Pas toujours simple quand on est autant exposé qu’une personne politique ! J’ai quand même accepté le jeu proposé par EPOC et j’ai répondu sans fard. Enjoy, comme disent nos djeuns !
Un dévoilement sans impudeur mais avec la justesse qui suscite l’estime.
Un défit plus qu’un paradoxe que cet autre mode de présentation de l’homme public au moment ou il prend la décision de ne se plus « présenter » et au moment ou il fait le choix de se donner du temps … pour « changer de clef » comme il faut.
Bien vu !