Alain Lambert était, ce samedi, l’invité de l’émission La Voix est Libre sur France3 Basse Normandie.
L’occasion pour notre hôte de revenir sur ses relations avec le président Sarkozy, sur l’image qu’il veut donner de son département de l’Orne et sur son avenir politique.
Sa proposition de candidature aux législatives dans la deuxième circonscription de Paris a naturellement été évoquée. Un simple tweet depuis Singapour, le 24 octobre, avait déclenché, souvenez-vous, une irruption volcano-médiatique.
Nous vous laissons découvrir la vidéo.
Est remarquable le fait qu’aucun journaliste, jamais au grand jamais ne se pose et ne vous pose la moindre question à propos de la désastreuse pratique Constitutionnelle (articles 5, 20, 21 ). Vos deux célèbres billets dit « de Singapour » en octobre 2010 n’ont semble-t-il rencontré aucun écho auprès de vos lecteurs. Comment expliquer cela ?
La dérive constitutionnelle est tellement devenue habituelle que dorénavant et généralement, parlant de « gourvernence de la France », on évoque implicitement une seule personne: le Président de la République et non plus le Gouvernement de la République. Très inquiétant. Je ne connais pas de situation semblable en Europe avec par exemple les présidents de la République en Italie ou en Allemagne. Le seul exemple comparable à celui de la France est celui de la Russie. Dans ce pays, compte tenu de son passé, cela peut se comprendre. Mais chez nous en France, c’est totalement incompréhensible. Incompréhensible surtout le fait que les parlementaires gardent le silence sur le non respect ce principe « sacré » comme vous l’avez un jour déclaré. A croire qu’ils n’ont jamais pris la peine de lire la Constitution.
Encore des journalistes qui ne veulent pas comprendre la réalité. C’est dommage.
Quel pouvoir pour une Assemblée qui vote ce que dicte le gouvernement sans exercer de droit de contrôle réel ? Mais on voit aussi ce qui se passe aux Etats-Unis et les blocages que cela engendre. La Constitution est un fil tendu qui vibre mais ne doit pas rompre.
C’est le même Nicolas S. qui pdnaent la campagne presidentielle, disait « je ne vous mentirai pas » !!!!!!