Vous l’aurez compris, je ne suis pas de ceux qui s’inquiètent du souhait de la Commission Européenne d’avancer la surveillance multilatérale au moment du vote du budget. Même si je pense que l’efficacité de cette démarche sera faible. Le problème des finances publiques c’est l’insincérité. Elle ne se mesure qu’au soir de l’Exécution. Et la Commission ferait bien de sanctionner le non respect des programmes de stabilité qui constituent des vrais engagements internationaux, plutôt que d’entrer dans l’exercice de prévision qui, par nature, est aléatoire. Je m’étonne également que la Commission ne se soit pas encore rendu compte que les Pays peuvent avoir plusieurs comptes publics dont certains sont constitutionnellement réputés autonomes ! Bref, techniquement, un petit débat technique préalable avec la Commission me semble indispensable. Les points de fuite sont bien connus de quelques budgétaires français. On peut en parler avec elle quand elle veut ! S’agissant de la souveraineté, on peut en rire ! Car pour l’instant le Parlement ne vote pas sur le programme de stabilité, je ne vois donc pas en quoi il y aurait perte de souveraineté. Dans la grave crise que nous traversons, je trouve beaucoup de démarches brouillonnes et cela ne me rassure guère !
Je vous laisse découvrir l’interview.
vous parlez technique, des points de fuite, moi je parle du terrain et des effets pervers constatés avec la LOLF et sa fumeuse performance pour qui n’existe désormais que le résultat mesuré dans une compétition : ce qui est en train de disparaître c’est le sens du travail réel utile à une société ; l’économique règne en maître avec ses objectifs-résultats-évaluation et le vivant,les projets, les prises d’initiative, les compétences, les solidarités sont laminés : plus de travail de qualité mais une production techniciste et instrumentale du trés court terme. Je comprends que ça ne vous rassure pas toutes ces démarches brouillonnes mais ce n’est pas votre surveillance européenne préventive qui sauvera un système complètement vicié auquel elle participe !
vous parlez technique, des points de fuite, moi je parle du terrain et des effets pervers constatés avec la LOLF et sa fumeuse performance pour qui n’existe désormais que le résultat mesuré dans une compétition : ce qui est en train de disparaître c’est le sens du travail réel utile à une société ; l’économique règne en maître avec ses objectifs-résultats-évaluation et le vivant,les projets, les prises d’initiative, les compétences, les solidarités sont laminés : plus de travail de qualité mais une production techniciste et instrumentale du trés court terme. Je comprends que ça ne vous rassure pas toutes ces démarches brouillonnes mais ce n’est pas votre surveillance européenne préventive qui sauvera un système complètement vicié auquel elle participe !
A en juger la réaction des marchés, il y a des doutes sérieux sur la capacité de certains des gouvernements européens à avancer sincèrement vers une collaboration économique et un effort concerté en matière de réduction des déficits.
La preuve en est la difficulté à se mettre d’accord sur des textes clairs!
un discours clair … mais n’est-ce pas trop tard ?