Ce sont les mots mêmes utilisés par Jean-François Copé, lors du Forum de son Club Génération France dont Le Figaro publie aujourd’hui le récit.
Si je suis généralement souvent d’accord avec Jean-François, notamment en matière de finances publiques, et en particulier pour confirmer que « cela ne peut plus continuer comme cela », je reste cependant sceptique sur la voie de programmation des finances publiques qu’il propose.
En France, il pèse une malédiction : les lois de programmations ne sont jamais appliquées. Introduire des règles dans la Constitution qui rendent les lois de finances inconstitutionnelles revient à se faire interdire de casino pour un citoyen.
Aucun pays au monde (même l’Allemagne, quoi qu’on dise) ne s’est jamais ainsi livré à un aveu collectif d’une telle impuissance du corps politique. Pour ma part, je préfère la consolidation des comptes publics, en ce compris, les actes d’autorisation, de contrôle et de transparence de toutes les administrations publiques.
Que les budgets soient triennaux ou quinquennaux peu importe; l’essentiel est qu’ils constituent des engagements fermes et non des intentions. Il pourrait être introduit que les gouvernements qui ne sont pas en mesure de respecter le programme de stabilité doivent démissionner. Cela aurait du sens !
Votre avis ?
J’ai oublié de dire que lorsque Jean-François propose une réduction généralisée de 2 à 3 % par an pendant 5 ans de tous les budgets de l’Etat et de ses satellites, ce n’est rien d’autre que fixer la norme d’évolution de dépenses à zéro valeur au lieu de zéro volume, ce que je m’épuise à dire depuis 2002. Avec une moyenne d’inflation à 2% par an, nous serions déjà à 15 ou 16% de réduction et nous aurions résorbé nos déficits publics.
Mais l’addiction à la dépense est un mal français.
Trop souvent en matière de finances publiques, on ne regarde que le solde. Or, ce n’est pas significatif car si la croissante est forte, rien n’est plus facile que réduire le déficit. En revanche lorsque la croissance est faible, voire négative, les déficits explosent. C’est pourquoi seul le thermomètre des dépenses est intéressant à observer.
Je m’honore d’avoir instauré la norme de dépenses à zéro volume, n’ayant pas eu les appuis nécessaires pour parvenir à zéro valeur.
Je pense que la haute fonction publique aujourd’hui extrêmement préoccupée de nos finances serait prête à aider le corps politique à tenir à zéro valeur mais encore faut-il que les dirigeants de notre pays en aient la volonté.
C’est bien de proposer des réductions, mais uniformément au pif, cela ne me satisfait pas. Engageons un débat pour savoir ce que l’on garde et/ou ne garde pas. Vous avez raison, en revanche, de dire que la dépense doit au moins ne pas augmenter jusqu’à nouvel ordre.
AL, vous n’en avez pas un peu marre de tourner en rond avec ces histoires de maîtrise des dépenses publiques ? Je vous rapelle que vous avez très activement soutenu Sarkozy en 2007 en sachant pertinemment qu’il ne prenait aucun engagement formel sur ce sujet (dois je vous rappeler votre position au sein du staff de campagne peu de temps avant l’élection?).
NDLR : Votre adresse est fausse, ce qui fait de vous une personne n’ayant pas le courage d’assumer ses opinions. S’agissant de mon souci permanent des finances publiques, figurez-vous que j’ai le souci des générations suivantes et j’estime que ce combat pour les protéger n’est jamais fini. S’agisssant de mes préoccupations pendant la campagne présidentielle, lisez ce blog, tout est transparent. Mais restez surtout axé sur les solutions plus que sur les problèmes.
Effectivement, Monsieur le Sénateur, ce n’est pas la périodicité d’un budget qui compte mais la rigueur avec laquelle il est établi et surtout le respect de son caractère contraignant.
Dans ce domaine on ne peut que saluer la nomination d’un membre de l’opposition à la tête de la Cour des Comptes. C’est une règle qui devrait être institutionnalisée. Dans les entreprises il est interdit de choisir son Commissaire aux comptes parmi ses amis. En politique le Président de la Cour des Comptes devrait systématiquement devoir être choisi dans les rangs de l’opposition et non parmi les amis de ceux qui détiennent, provisoirement, le pouvoir. Personne n’avait eu l’audace de le faire avant Nicolas Sarkozy.
Par contre je metrais volontiers deux bémols à vos affirmations sur la rigueur budgétaire.
Tout déficit n’est pas nécessairement condamnable. Un Etat n’est pas une entreprise et, dans certaines circonstances, l’équilibre budgétaire peut ne pas être la priorité.
Ensuite la réduction du déficit passe essentiellement par la réduction des dépenses. Or, aux yeux de trop nombreux Français, les dépenses de l’Etat sont vues par le petit bout de la lorgnette. La médiatisation outrancière de certains abus, certes condamnables, tend à faire croire aux Français que nos dépenses ne sont excessives qu’en raison de certains « gaspillages ». Or le fond du problème est ailleurs.
Les hautes responsabiltés qui ont été, un temps, les vôtres, vous on permis de constater que l’équilibre du budget passait obligatoirement par une politique cohérente de réduction des dépenses publiques et pas seulment de ce que j’appelerai des « dépenses de poche ». Ce n’est pas un supprimant certains vols en jet privé ou en diminuant la qualité du vin servi lors des grandes réceptions, qu’on va rétablir l’équilibre de nos comptes. Il faut avoir le courage de remettre en cause le fonctionnement de certaines administrations, les largesses de certains régimes sociaux et pour cela il faut un gouvernement fort, uni et solidement ancré dans ses convictions.
Heureusement que certains se préoccupent des problèmes liés aux finances publiques! C’est une bonne idée de ne pas augmenter les dépenses sauf que ça fait des années que nos gouvernements successifs le propose sans jamais l’appliquer.
Je suis à 100% pour la consolidation des comptes même si avec le nombre d’opérateurs de l’Etat, ça me semble extrêmement difficile à mettre en place.
Il faudrait aussi faire cesser les conflits d’intérêts entre l’Etat et les collectivités locales. En effet, à chaque fois que j’assiste au Conseil municipal de ma commune, j’entends « L’Etat ne nous donne pas les moyens de nos actions, nous on ne peut rien faire ou alors on est obligé d’emprunter », les élus nationaux disent le contraire « ce sont les dépenses des collectivités locales qui augmentent alors que l’Etat essaient de contrôler ses finances ». Comment voulez-vous avoir une politique de finances publiques logique et claire avec tous ces conflits d’intérêts ? Sans compter les problèmes posés par la Sécu.
Les problèmes sont clairement identifiés depuis longtemps. Sur les solutions ? Toutes les administrations publiques acceptent de réduire leurs dépenses, l’on arrête de demander à l’Etat de tout prendre en charge. Enfin, je pense qu’un consensus politique est plus que nécessaire sur ces questions.
Les solutions sont connues : moins de fonctionnaires, dont le nombre a augmenté 2 à 3 fois plus vite de la population depuis 30 ans ; plus de performance dans le public ; une retraite adaptée aux conditions de vie …
AL – Je ne mets pas en doute vos convictions ni ne sous estime ce que vous avez apporté concrètement sur ce sujet de la maitrise des dépenses publiques et notamment la norme « zéro volume » qui a été un pas important pour freiner la dérive des dépenses de l’état lors de la précédente législature. J’ai seulement l’impression que vous prêchez dans le désert depuis l’élection de Sarkozy et pas seulement sur ces sujets de finances publiques. Mais en même temps, vous avez dépensé beaucoup d’énergie à promouvoir ce personnage en sachant pertinemment , tout au moins depuis la campagne présidentielle, que vous ne seriez pas entendu dans les domaines qui vous préoccupent le plus. Vous comprendrez certainement qu’il peut être frustrant pour un électeur d’adhérer à vos idées et de vous suivre dans le soutien du candidat Sarkozy.
Hors sujet :
Monsieur le sénateur
J’apprends à l’instant que la commission de finances du Sénat s’apprête à limiter dans le temps le statut d’auto-entrepreneur. Que leur arrive-t-ils ? S’il y a certaines choses à modifier, faites le, mais de grâce, laissez aux Français un peu de cette liberté que vous pronez tous les uns et les autres.
Une auto-entrepreneuse de 57 ans !
Cher Monsieur le Ministre,
Je pense que la France est arrivée à un point de non retour de son déficit budgétaire.
Du fait temporaire de la crise financière, du fait pérenne du vieillissement de la population active de notre pays, du fait d’une mondialisation inexorable de notre économie qui ne peut survivre sans ouverture avec l’extérieur, du fait d’un système de santé qui ne peut humainement et sociétalement accepter de réduire sans cesse des dépenses de santé qui restent le dernier recours à ceux qui ne peuvent survivre en notre société moderne sans prise en charge des dépenses de santé, du fait d’un système financier qui s’emballe à une vitesse phénoménale, capable de s’écrouler en l’espace de quelques jours à ses plus bas niveau pour renaître, tel le Phénix de ses cendres, pour afficher une croissance de ses activités financières aussi pertinente que moralement insoutenable, du fait d’une précarisation des salariés et citoyens qui ne permet que difficilement d’établir des projets d’avenir et qui entraine inexorablement notre société vers une forme de dépression psychologique et sociale… Il est peut-être temps Monsieur le Ministre, de remettre fondamentalement en question nos idéologies, acquis et connaissances sur l’avenir économique, financier, budgétaire et social de nos sociétés modernes atteints naturellement par le vieillissement de sa population.
Soyons pragmatiques sans passer pour des spoliateurs, soyons humanistes sans être considéré comme des dictateurs, faisons preuve Bon Dieu d’une certaine forme d’observation ! Regardons ce qui marche et fait gagner de l’argent en ce bas monde et prenons le pari, au nom de notre pays, de faire profiter l’Etat français des mêmes avantages et intérêts financiers que les sociétés cotées et bénéficiaires, que les banques et institutions financières, que les grands groupes d’assurances et fonds de pension qui gagnent chaque années des milliards d’euros et s’accaparent légitimement sans doute, les fruits de la prospérité financière comme ils échappent aussi soudainement grâce à la garantie des Etats, aux dangers éventuels de crises économiques et financières.
Monsieur le Ministre, jouons le propre jeu des acteurs économiques et financiers mondiaux et prenons le pari de jouer un rôle actif plutôt que de rester cantonner dans un rôle passif d’Etat sans maîtrise du système économique et financier mondial qui chaque jour évolue dans le sens des intérêts patrimoniaux de quelques uns au détriment des intérêts généraux des populations mondiales.
Comme l’Internet aujourd’hui qui évolue infiniment plus rapidement que vos lois insignifiantes votées à la va vite au parlement pour rassurer les préhistoriques des médias (HADOPI), je vous implore, à l’image de l’Agence des Participations de l’Etat (APE) d’aller plus loin dans ce sens et de réfléchir à la création pure et simple d’une entité à compétence nationale (par exemple), qui puisse bénéficier de plusieurs dizaines, voire centaines de milliards d’euros pour lancer la création d’un Fond d’Investissement Budgétaire (FIB) ou FIrB (Fond d’Investissement de la résorption Budgétaire) qui pourrait s’apparenter à une sorte de Holding d’Etat, composé exclusivement de hauts fonctionnaires, banquiers expérimentés, traders performants, financiers réputés, pour prendre des participations dans les secteurs bancaires et financiers, pour investir dans des entreprises à forte valeur ajoutée, prendre des actions ou participations sur les marchés financiers. Enfin, somme toutes, jouer à égalité avec les plus grands investisseurs financiers privés de notre pays et au-delà de ça, afin de faire profiter, pour de légitimes motivations exclusivement liées à la résorption de notre dette publique, à la réduction des déficits budgétaire de la France parce qu’il faut bien reconnaître qu’à force de faire des économies sur tout, voire même sur la réduction du nombre de fonctionnaire par un départ à la retraite sur deux non remplacé, ne fait à peine plus qu’économiser chaque année ce que le bouclier fiscal, inscrit dans la constitution, ne permet à peine de gagner.
Je pense sincèrement Monsieur le Ministre que nous sommes arrivés à la limite des économies budgétaires tolérables. Et en période de crise, il serait bon de se poser la question de savoir comment profiter de la conjoncture financière actuelle au même titre que ceux qui pleuraient hier, il y’a à peine un an, pour aujourd’hui, fêter au Maxim’s, leur merveilleuse santé financière !
Bon Dieu Monsieur le Ministre, au point où en sont nos finances publiques, je ne vois pas le mal qu’il y’a à utiliser les ressources de mes impôts sur le revenu pour « boursicoter » au même titre que les banques qui l’emploient immodérément à partir du moment que vous donnez le choix via une case à cocher sur la fiche d’impôt (au même titre que la redevance télé sur l’avis d’imposition local) d’accepter l’utilisation de ma contribution citoyenne à des fins d’investissements financiers.
Je pars du principe que dans tout système comptable sain, il faut assurer aussi bien les dettes que les entrées et je n’arrive pas à me faire à l’idée que l’Etat qui me ponctionne terriblement et mensuellement (je ne m’en plains pas, je tiens à le préciser), soit incapable d’assurer ce que mon banquier m’assure naturellement lors de mes placements alors même que je sais que les personnels de l’Etat sont infiniment plus compétent en la matière.
C’est-à-dire, faire en sorte que mon compte courant, mes économies surtout, participent à une forme d’enrichissement patrimonial par ma contribution.
Avec l’Etat français, c’est clairement niet ! Plus tu contribues et plus tu es accusé de favoriser la faillite de l’Etat, alors même que Joyandet, sans vouloir l’accuser, nique 116500 euros pour un voyage avec air Portugal et que moi, je suis tout fier de posséder 80 euros à la fin du mois pour économiser afin d’acheter un nouveau PC.
Il ne s’agit pas Monsieur le Ministre, de remettre en question la moralité de l’impôt citoyen sur le revenu puisque le choix est donné (case à cocher sur la feuille d’impôt dans mon exemple), il ne s’agit pas non plus de faire preuve de superficialité face à l’utilisation de l’impôt mais simplement, de faire preuve d’un minimum de pragmatisme parce que j’ai beau contribuer mensuellement à mon devoir de citoyen, je reste systématiquement frustré parce que ma contribution ne permet jamais de contribuer à la résorption de la dette de l’Etat.
Plus je contribue à l’impôt et plus je lis dans les médias l’annonce d’une prochaine catastrophe budgétaire française. Comprenez-moi, je ne sais plus où j’en suis et je recherche constamment des solutions que je délivre au gré de mes affinités sur certains blogs.
Peut-être Monsieur le Ministre, et vous savez que je suis novice en la matière, est-il temps de trouver les ressources hors impôts pour contribuer au colmatage de notre déficit public et comme dirait Guéant, ce qui était vrai hier ne l’est peut être plus aujourd’hui !
Je vous rassure Monsieur le Ministre, Guéant ne parlait certainement pas du budget de l’Etat dont il se contrefiche royalement mais d’une histoire de coucherie élyséenne qui fera le succès, je n’en doute pas, de l’UMP en 2012.
En 2010, Monsieur le Ministre, je ne sais plus où j’en suis. Alors, je vous lis, je vous écoute et je vous estime. Et s’il existe une solution pour notre dette publique, je pense que vous êtes le plus à même pour trouver une solution pérenne. Budgétaire de talent, prouvez donc que vous possédez dans votre escarcelle, des solutions de résorption de la dette publique sans augmentation d’impôt et réduction des effectifs de fonctionnaire…
Monsieur le Sénateur, les solutions sont simples, et vous les connaissez, mais je crains que vous refusiez de les considérer.
Fusion IRPP et CSG/CRDS en une flat tax à 17% (qui produirait des revenus équivalents – ajuster le taux après simulations fines), suppression de l’ISF et du bouclier fiscal (avec saisine du Conseil Constitutionnel sur l’ISF pour s’en débarrasser à jamais et faire ainsi revenir les capitaux) assortie d’une amnistie fiscale à 2,5% (de quoi payer les frais de traitement des dossier), interdiction aux fonctionnaires d’occuper des fonctions électives (ils peuvent démissionner de leurs corps) car on ne peut servir et diriger, ils sont alors juge et partie (e.g. scandale des retraites des parlementaires), suppression de la moitié des élus (1 élu pour 226 habitants !), changement radical du statut de la fonction publique (les pays scandinaves l’ont fait pour se remettre à flot), interdiction pour l’état d’être en déficit pour d’autres raisons que des investissements légitimes (infrastructures, etc.), changement radical du périmètre de l’état revenant à ses fonctions régaliennes qu’il ne remplit d’ailleurs plus aujourd’hui (sécurité, justice, défense), etc.
Si ce virage libéral n’est pas pris (naïvement nous pensions que c’est ce qui nous était proposé en 2007, pas du RSA sur de l’AME), libérant les énergies, les compétences et mobilisant les capitaux, quand nous passerons BB+ (vous avez bien sûr lu le livre de Jaffré) comme le fera la Grèce avant la fin de l’année (elle n’est plus que BBB-, encore un tout petit effort, juste un cran), et que nous ne serons plus qu’un tas de dettes pourries gisant sur nos certitudes idéologiques et les modèles sociaux que tout le monde nous envie mais que personne n’utilise, notre nation aura vécu et son élite comme notre société seront entraînées dans une chute vertigineuse bien méritée.
Vous le savez, Monsieur le Sénateur, quand un État fait défaut il faut des décennies de misère pour reconstruire la confiance. Il faut que les petits enfants des épargnants spoliés aient oublié les souffrances de leurs aïeux pour les prendre à récidiver. Essayeriez-vous de placer un emprunt russe, même en 2010, en France ? L’Argentine a fait défaut en 2001, 10 ans après personne ne lui prête un sou sur les marchés…
La conclusion du commentaire précédent est pathétique. machu pichu, un homme intelligent de ce qu’il écrit par ailleurs, vous demande pour finir de nous guérir sans douleur, pas de hausse d’impôts et toujours autant de fonctionnaires !!!
Voila votre défi, Monsieur le Sénateur, faire comprendre aux Français, en leur disant la vérité, que même avec la bonne prescription, le traitement va être douloureux, car après 30 ans de gabegie socialo-étatiste, on ne va pas remettre ce pays à flot d’un coup de baguette magique. Il va falloir plus d’impôts (mais pas que sur les plus riches qui vont fuir à toute vitesse et je les comprends trop), et surtout beaucoup moins de dépenses (moins de fonctionnaires, moins d’État).
C’est l’immense respect que j’ai pour vous qui me donne l’énergie de vous écrire et d’espérer que vous croiserez le fer, car si des hommes comme vous ne le font pas, qui le fera ?
Salutations respectueuses.
« Alea jacta est : ils sont bavards à la gare de l’est…
Alea jacta ouest : ils sont bavards à la gare Montparnasse aussi ».
(Pierre Desproges)
Je suis même pour une infraction à l’encontre des politiques qui ne respectent pas les règles budgétaires ou qui mentent avec leurs comptes publiques (ceci aurait découragé certain hommes politiques grecs). Le droit des affaires contient déjà des sanctions pénales, alors pourquoi les patrons auraient un « traitement de faveur »?