Alain Lambert est l’invité de Jean-Marc Sylvestre, dans le Club de l’Economie, ce soir, sur LCI. La crise grecque et la réforme des retraites compteront parmi les nombreux sujets évoqués ! Rendez-vous dès 20h10 ! Cette émission sera rediffusée samedi à 13h10 et dimanche à 16h10.
La crise grecque doit être aussi une triple leçon pour la France:
1. Le bénéfice d’une monnaie commune a comme corollaire le devoir d’une gestion de l’argent public responsable. Ce n’est pas encore le cas en France, et M. Lambert le sait,
2. La France n’est pas crédible quand elle demande à l’Allemagne de contribuer à aider la Grèce, puisque la France a toujours montré son incapacité à tenir ses engagements – pourtant réitérés à plusieurs reprises – de gestion responsable,
3. En Grèce comme c’est le cas en France, les dérapages sont le fait de ceux qui ont déjà plus que d’autres et refusent de remettre en cause leurs privilèges.
Même si on commence à entendre parler d’efforts consentis par les politiques, on est loin de tendre à l’équité qui voudrait que:
– un euro cotisé donne droit à un montant de retraite équivalent pour tous,
– le temps de cotisation nécessaire pour bénéficier d’une retraite à taux plein soit le même pour tous.
Que pense M. Lambert de ces questions?
De grâce, Monsieur le Sénateur, battez vous contre le politiquement correct afin que nous ne jetions pas l’épargne de nos enfants – sous forme d’encore plus de dettes contractées – dans le tonneau des danaïdes Grec !
Pour les retraites, la seule solution lucide est d’introduire une part de capitalisation, liquidable en rente ou en capital (s’il en reste) au décès éventuel de l’épargnant ou à sa discrétion de son vivant.
Quelle est votre position sur ces sujets, Monsieur Lambert ?
tout ceci est bien mais n’est pas simple à faire accepter
y pensez vous?
il faut travailler ensemble sans arrogance ;
penser oui mais débattre de ses idées doit se faire avec tact
ce n’est pas toujours le cas de ce que je lis dans cette tribune
Il faut arrêter de faire passer des vessies pour des lanternes aux Français.
On nous disait que le coût pour la France serait de 3,9 milliards d’Euros qui rapporteraient 150 millions d’intérêts.
On sait que maintenant, ce plan sera sur trois ans (au minimum).
J’ai le sentiment que les Grecs refuseront de perdre leurs avantages acquis et qu’il n’est pas certain que leur gouvernement saura résister à leur refus.
On ne nous parle pas de l’implication des banques françaises dans ce pays. Faudra t-il aussi les soutenir puisqu’il se dit que de nombreuses banques grecques risquent de sauter.
On sait que déjà, plusieurs milliards d’Euros ont quitté le pays.
Si le plan de rigueur est vraiment mis en place, quelle sera la croissance de ce pays et quelle sera sa capacité à rembourser puisque les rentrées fiscales seront moindres ?
D’autres pays sont dans le collimateur comme le Portugal, l’Espagne, l’Irlande, l’Italie, peut-être la Belgique en plein chaos politique et pourquoi pas la France ?
Les Portugais semblent faire preuve de maturité politique puisque majorité et opposition ont décidé de parler d’une même voix.
Mais que penser de l’Espagne avec ses 20% de chômage et sa faillite immobilière. Il s’agit d’un autre morceau que la Grèce. Quelles en seraient les conséquences pour nos banques qui ont du faire des affaires juteuses dans l’immobilier ?
J’ose espérer que nos crânes d’oeuf de Bercy et d’ailleurs travaillent sur ces scénarios et que vous avez accès à leurs études, à moins que tous soient adeptes du principe « un pays ne fait pas faillite » pour ne rien faire, ne rien décider, comme d’habitude.
Quand je lis que la croissance de demain nous sortira de l’ornière, je rigole.
Quand certains brillants économistes qui n’ont rien vu venir, nous racontent que la France n’a rien à craindre puisqu’elle a un patrimoine public et privé exceptionnel et qu’il faudrait l’intégrer dans la richesse nationale.
Ben voilà, un tour de passe passe comptable et la France n’a plus de dette ?
Combien Walt Disney a t-il valorisé Versailles et les Chinois, la Tour Eiffel, le Louvres, etc…..
L’Elysée pourrait être vendu à un fonds souverain du Golfe pour un faire un Palace 6* !!!
Suite à la visite au grand Timonier, avec les courbettes d’usage pour compenser le soutien au Dalaï Lama, peut-être que la Chine fera de notre pays un paradis touristique et culturel visité par dizaine de millions de Chinois.
Quand on voit aussi que les syndicats et les socialistes veulent nous faire croire que la retraite à la FRAMçaise, c’est pour toujours, sans nous expliquer comment, sinon faire payer les riches et les patrons comme en 1981, il y a de quoi être inquiet.
Je crois qu’il est sain de mettre les pieds dans le plat de la tambouille politicienne actuelle.
Il est nécessaire que des Elus se rassemblent pour dénoncer la langue de bois actuelle, pour éclairer les Français sur ce qui les attend, que le temps de la couette de l’assistanat étatique est révolu , que des sacrifices seront nécessaires, que des niches doivent être rabotées au moins sur quelques années, etc….
Ìl faut du COURAGE !
Je compte sur vous, MERCI
& Blanc Cassis :
Pourriez-vous préciser votre pensée ?
– « le temps de la couette de l’assistanat étatique est révolu »…
pour qui ?
– « des sacrifices seront nécessaires »… pour qui ?
– « des niches doivent être rabotées »… les quelles ?
Bravo Blanc-Cassis ! On nous dit que le prêt ne va rien coûter à la France, au contraire, qu’il va nous rapporter quelques intérêts. La vérité est que la Grèce fera défaut, plus tard désormais, et qu’il en coûtera 12 milliards de plus (sur trois ans) au contribuable Français, car le principal ne sera jamais remboursé.
Le total de l’addition sera alors de 240 milliards de subventions européennes déjà parties en fumées (pour être poli), 375 milliards de dettes actuelles sur lesquelles la Grèce EST en situation de défaut, plus 120 milliards que l’on est en train de rajouter dans le tonneau sans fond.
Belle opération en vérité.
Qu’en pense Monsieur le Sénateur ?
Bonjour Monsieur le Sénateur,
Vous mettez, à juste titre, l’accent sur l’impérieuse nécessité de maîtriser (diminuer) les dépenses. Environ 28 % des emplois en France sont des emplois de service public (au sens large), 85 % de ces emplois étant statutaire ce qui signifie que l’engagement de l’état quant à leur coût (emploi, salaire, pension) s’étend sur 50 à 60 ans. Voilà une bonne partie du budget sanctuarisé pour plusieurs générations de sénateurs, n’est-ce pas ?
Pour autant, je ne pense pas qu’il soit judicieux et urgent de sacrifier massivement des emplois de service public.
En revanche, n’est-il pas urgent de supprimer des milliers de hauts fonctionnaires civils et militaires (635 généraux au MinDef mais c’est le moins bien loti en terme d’échelle-lettre !) ?
A t-on besoin de 340 et quelques sénateurs dont 11 pour les français de l’étranger (lesquels, selon moi, ne sont pas, par définition représentables) et quelques uns qui méritent vraiment le titre de parasites de la République (Saint Barth et Saint Martin) ? Les USA ont 100 sénateurs à raison de 2 par état.
A t-on besoin de 577 députés ? Les USA ont 425 « représentants » pour une population environ 5 fois plus importante. Qu’on ne me dise pas que c’est lié à leur organisation fédérale, puisque, in fine, ce qui compte c’est la hiérarchisation et le contenu des domaines de compétences.
Ne pensez-vous pas qu’il est irresponsable de maintenir plus de 37.000 communes (dont près de 28.000 avec moins de 1000 habitants), avec près de 535.000 élus ? N’est-ce pas, en terme de réforme territoriale, le premier pas à faire que de supprimer toutes ces petites communes qui n’ont pas la taille critique pour faire face à leurs multiples obligations ? Ces élus locaux sont trop mal rémunérés pour espérer de grosses économies directes mais imaginez les gains énormes résultant de l’économie des petits abus (voitures et logements de fonction, notes de frais) et surtout d’un meilleur contrôle du clientélisme.
L’état serait moralement beaucoup plus fort s’il commençait par donner l’exemple, sans oublier la réduction drastique des avantages corporatistes de nos 2 chambres.
Bon courage, Monsieur le Sénateur …
je compte sur vous, MERCI
j’adore!! alain Lambert nous répond jamais et pourtant, c’est un des rares « Elite » que j’ai de l’estime et que je suis de près
crise sociale et crise financière, qu’est ce à dire? presque rien sauf que c’est déjà arrivé et dans l’Europe entière: 1848!
Oui, faut dénoncer la langue de bois et foncer vers la seule chose qui pourra nous relancer: L’EMPLOI
de suite et pas à 6 mois des élections!!
je crains que certains banquiers finissent à la lanterne, la Grèce a déjà montré les premiers actes
mes respects M.le Sénateur
la plèbe vous écoute