Simplement, quand on a des amis au front, sur le champ de bataille entre le 1er et le 2nd tour, notre premier devoir est de les aider du mieux que nous pouvons, notamment en convaincant le maximum d’électeurs de la nécessité d’aller voter dimanche pour choisir leur représentants à la Région.
Je fais campagne pour la liste de Jean-François Le Grand et de Jérôme Nury et je souhaite qu’ils recueillent le maximum de suffrages au 2nd tour et qu’ils gagnent la Région car ils le méritent.
Quant à savoir si le 1er tour aurait pu être meilleur : j’ai mon idée. Notamment sur les causes. Causes qui se situent davantage à Paris qu’en province.
Le temps sera venu, la semaine prochaine, de faire l’évaluation de tout cela et de mettre chacun face à ses responsabilités.
Pour ma part, je ne m’y déroberai pas.
Et d’ici là, tous pour Jean-François Le Grand et Jérôme Nury.
J’ai soixante ans et c’est la première fois de ma vie que je n’ai pas voté ;et je n’irai pas non plus voter Dimanche prochain.
J’ai été particulièrement choqué par la manière dont a été menée la réforme des professions du droit au seul profit de la profession d’origine du président,à l’image de la promotion avortée du Prince Jean.La quasi-totalité de mes collègues est dans le même état d’esprit.
Nous voulons une république digne ,apaisée et cohérente,faite de simplicité et de rigueur intellectuelle.
Je suis sur que nos élus ont bien compris que les abstentionnistes sont des électeurs traditionnellement modérés qui ne se retrouvent pas dans le gouvernement actuel.
A bon entendeur ,salut!
Il y a à l’UMP un certains problème : son image. Ces derniers mois, il y a eu comme une communication suicidaire de la part des membres du gouvernement.
Parler de dérapage est un euphémisme. La question de l’identité nationale, de la nationalité sont devenues moins un sujet de débat qu’une obsession grossières. Je suis certains, que si, au lieu de se focaliser sur ces thèmes mais sur l’écologie ou l’emploie, thème plus d’actualité et moins ségrégationniste, l’UMP aurait gagné les élections.
Cordialement.
Si je vous fais confiance depuis si longtemps Monsieur le Ministre, c’est parce que je sais que vous êtes un être particulièrement sage et que vous n’accordez votre confiance et votre soutien qu’à ceux qui le méritent.
Clairement Monsieur le Ministre, je pense que les citoyens qui ont décidé de ne pas aller voter ont souvent leurs raisons et il faut savoir respecter le choix des français. Même celui de refuser d’aller voter lorsque le cœur et les convictions n’y sont plus. L’abstention aux urnes devrait être considérée comme un droit fondamental. Notre démocratie moderne y est prête, je vous l’assure. L’abstention a aussi sa signification… Et il faut respecter le choix des abstentionnistes. Quand on a rien à dire, la sagesse impose de se taire.
Monsieur le Ministre, vous le savez pertinemment, l’ouverture était une bonne idée en 2007 mais elle a ses limites en 2010 et je pense qu’un nombre non négligeable de nos concitoyens ont été fortement perturbés par les nominations récentes, jusqu’à se demander à droite, pourquoi le premier citoyen de France n’arrive-t-il toujours pas à nommer des politiques de valeur de droite, suffisamment compétents pour occuper les mandats institutionnels les plus remarquables de notre République.
Personnellement, j’ai été choqué que M. Migaud, malgré tout le respect et l’estime que je lui porte, vous ai été préféré à la première présidence de la Cour des Comptes alors que je sais pertinemment que vous êtes incontestablement le meilleur budgétaire de France ! Et issu du parti majoritaire par dessus le marché ! Monsieur le Ministre, cet épisode restera ancré dans mon esprit longtemps, très longtemps, jusqu’à ce que je puisse m’expliquer les raisons de cette nomination…
Quant à la nomination de Charasse au Conseil Constitutionnel, sincèrement, je pense que c’est la plus grande ignominie de ce quinquennat. Tout simplement.
Trop c’est trop, Monsieur le Ministre.
Et par conséquent, je n’ai pas tardé à rechercher ma carte d’électeur qui se décomposait inexorablement dans mon grenier parce que figurez-vous que cette fois-ci, j’avais impérativement mon mot à dire !
Monsieur le Ministre, pour tout vous écrire et fonction des idées qui me viennent à l’esprit ce soir : On m’a imposé un débat sur l’identité nationale alors que je suis français de naissance et que je me suis senti un étranger apatride du jour au lendemain, avec l’impression du regard mauvais de mes concitoyens dans le métro ; On m’a imposé un véritable parcours du combattant pour refaire ma carte d’identité nationale alors que je possède un passeport valide et un permis de conduire valide sans aucun point en moins, jusqu’à prendre rendez-vous au Tribunal d’Instance de ma commune pour « quémander » un certificat de nationalité alors que j’ai sacrifié 10 mois de ma vie pour le service nationale avec d’excellents états de service entre nous soit dit (et là, il faut bien reconnaître que mes papiers d’identité n’étaient aucunement exigés) ; On m’a imposé la suppression de la pub sur France Télévision alors que j’estimais que l’équilibre entre redevance télé et publicité commerciale participait d’une parfaite harmonie, on m’a imposé cette horreur d’Hadopi qui va finir par me couper mon abonnement Internet, ma seule source d’information et ma principale source de communication pour sauvegarder les intérêts de quelques majors, ainsi que ceux de la première dame de France qui n’arrive pas à vendre plus de 1000 CD/an pendant que Cabrel en vend près d’1 millions à chaque nouvel album ; On m’impose l’entrée unilatérale de la France dans l’OTAN alors que je reste fondamentalement partisan des idées défendues par M. Charles de Gaulle de désolidariser notre pays d’une organisation supranationale militaire qui n’avantageait déjà pas à l’époque la France et on m’impose de légitimer les nombreux morts militaires français en Afghanistan alors que cette guerre ne nous concerne pas, ni de près, ni de loin et qu’elle détruit chaque jour des vies françaises, qui auraient pu être épargnées !
Trop, c’est trop Monsieur le Ministre et pardonnez-moi de me focaliser exclusivement sur des problématiques nationales alors que ces élections traduisent des enjeux régionaux. Mais cela participe d’un tout. Et ce tout constitue mon raz le bol quotidien que j’exprime par mon vote aux régionales parce que je ne sais pas ce que l’avenir me réservera demain. Peut-être que ce gouvernement souhaitera à l’avenir expulser hors de France tous les immigrés de nationalité française parce qu’ils ont une fâcheuse tendance à voter à gauche ? Ou peut-être même que le projet de loi impulsé par sa majesté impériale à un seul tour régional en 2014 participe d’un déni de démocratie évident pour avantager son parti et que mon vote en 2014 aura moins de force que celui de 2010 ? Qui sait…
D’une façon générale Monsieur le Ministre et malgré mes convictions politiques, parce que je vous estime, je vous respecte et quelque part, vous représentez mon idéal politique, je souhaite que les bas normands votent pour les listes de MM. Jean-François Le Grand et Jérôme Nury parce que si vous les soutenez, c’est parce qu’ils sont des hommes de valeur et qu’ils feront beaucoup de bien pour la région Basse-Normande.
Mais veuillez croire Monsieur le Ministre, que je ne fais plus guère d’illusion et que des types comme vous, que l’on apprend à estimer, à respecter et à aimer avec le temps et parfois même, suite aux années, quelque soit le parti auquel ils appartiennent, tout simplement parce qu’ils sont fondamentalement bons, compétents, humains, et qu’ils possèdent suffisamment de courage et de force de conviction pour savoir décider selon leur morale et leurs principes en toute circonstance, se font de plus en plus rare en notre époque.
Je vous l’ai toujours écrit Monsieur le Ministre, vous êtes une anomalie de notre République contemporaine parce que sincèrement, en plus d’être humaniste, vous êtes un Sage Politique.
Que Dieu vous garde Monsieur le Ministre parce que je vous aime bien.
Trop déçu par les trois années de présidence Sarkozy je ne me sens pas le courage de voter pour des personnes qui, sans rien voir de sa très grande défaillance, le soutiennent à Paris, même si elles seraient compétentes à Caen
C’est drôle, vous ne voulez rien dire mais en fait vous en dites déjà beaucoup, à demi-mots…
Un regret : les mots « front » et « champ de bataille » que vous utilisez, font partie de ce vocabulaire guerrier qui pour moi ne devrait pas être de mise dans une démocratie où chacun doit pouvoir exprimer ses idées politiques, sans être considéré comme un ennemi par ceux qui ne les partagent pas.
Je suis électeur depuis plus de 40 ans et je n’ai jamais compris ce qui pouvait justifier ces excès de langage.
Qui plus est je pense que nombre de nos concitoyens, qui appellent de leurs vœux des débats plus sereins, se détournent des élections et boudent les urnes quand le ton des leaders politiques (de tous bords) devient par trop agressif.
Les élections, en France, ce n’est pas la guerre.
Je suis indignée par les personnes qui ne vont pas voter quelles qu’en soient les raisons. Qu’au moins elles se déplacent ne serait-ce que pour voter blanc si elles ne sont satisfaites de rien. Personnellement, je suis toujours allée voter car si c’est un droit, c’est aussi un devoir. Qui plus est, les personnes qui ne votent pas ne sont, à mon avis pas légitime pour contester quoi ou qui que ce soit.
Qui plus est, ne pas aller voter, c’est faire le jeu des extrêmes car les électeurs de ces partis se déplacent eux! Que va-t-il se passer le jour ou le FN ou la LCR accèdera à nouveau au deuxième tour des présidentielles ou remportera une région pour cause d’abstention ? Les abstentionnistes vont descendre dans la rue pour demander l’annulation de l’élection ? S’il n’y a pas matière à annuler (après tout même élu avec 40% de participation, qui contestera la légitimité démocratique de l’élection ?), qu’est-ce que l’on fait ? L’on estime que la minorité votante s’est plantée ? Bref, le vote sert a exprimer nos opinions, si nous décidons de nous taire, nous n’avons plus aucune légitimité à contester l’action de nos élus!
Enfin, arrêtons de plaquer des enjeux nationaux sur des scrutins locaux, cela n’a rien à voir.
@Jézabel :
Le jour où les votes « blancs » seront pris en compte officiellement dans les résultats des élections et considérés comme un choix démocratique indiquant donc clairement :
« Je vote,parce que c’est mon devoir de citoyen, mais aucun des candidats qui se présentent ne me satisfait ».
Ce jour là un grand nombre d’abstentionnistes voteront.
@Jean-Louis Soularue :
Si à la place de 53% d’abstention, nous avions 53% de bulletins blancs, je pense que l’on en entendrait parler.
Le problème est que dans la catégorie des « abstentionnistes », il n’y a pas que des personnes qui ne votent pas parce qu’ils sont contre une politique mais certains qui se moquent de la politique. Et puis, avec des bulletins blancs, les politiques ne pourront plus se cacher derrière le désintéressement citoyen, s’ils ont voté, c’est qu’il y a une raison.
J’ai voté blanc
Le jour ou l’UMP redeviendra un parti de droite qui agit plutôt que brasser de l’air , le jour ou l’UMP ne sortira pas des idées pour plaire aux Khmers verts , le jour ou le fils a papa sera au boulot plutôt qu’a se faire offrir un poste …Ce jour la je voterais UMP
Mais l’UMPS , non merci
Quant a la région , elle est perdue et les candidats proposés ne m’ont pas plut du tout , surtout pas le maire de Deauville,M Augier ,et ses idées , ou la tête de file, M Le Grand, cumularde . Les idées TGV sont ridicules ( On a déjà pas un Paris Cherbourg efficace et pas cher .. et le Paris Granville , sans commentaires), l’aide pour l’agriculture c’est prolonger l’agonie des exploitants agricoles
Enfin le conseil Régional se fiche bien de l’Orne . En cas de souci j’ai davantage foi dans le conseil général
Une politique ça se résume à un objectif, les moyens de l’atteindre, un style.
Sur l’objectif, les républicains sont globalement d’accord : emploi,maintien du pouvoir d’achat,marche vers l’équilibre budgétaire, sécurité des personnes et des biens.
Sur les moyens, c’est projet contre projet : la gauche doit désormais livrer le sien.
Le style lui est propre aux femmes et aux hommes.Il traverse les courants politiques et oppose Martine Aubry à Ségolène Royal, F Fillon à N Sarkozy, D Cohn Bendit à Cécile Duflot.
Ce qui est condamné aujourd’hui, c’est le style du président : comment expliquer autrement la différence de perception qu’ont les français de leur président et du premier ministre alors qu’ils font strictement la même politique ? Le Président doit donc changer son style : un homme le peut-il ?