Alors que la dépendance s’invite dans l’agenda social 2010, les Conseils généraux font les comptes. La facture est salée.
Le versement de l’Allocation personnalisée d’Autonomie (APA) met ou mettra en péril les finances des Départements. Sans compter que leurs relations avec l’Etat s’en trouvent déjà détériorées.
Il y aurait bien une solution, très simple, contenue dans cette maxime : qui prescrit paie.
Un principe frappé au coin du bon sens mais qui peine à trouver un écho partout.
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Découvre t’on aujourd’hui les conséquences de la démographie sur notre politique sociale? Quand va t’on prendre en compte les conséquences de la désindustrialisation de la France voulue tacitement par trente ans de politique de Gauche comme de « Droite ». Disons plus simplement par les paradigmes du modèle français.
Une anecdote. Il semble que la loi oblige à traiter un dossier de demande d’APA en moins de quatre mois. Alors, dans mon département, le délai pour cette allocation ou pour une carte d’invalidité, c’est quatre mois. A côté de ça, la Présidente du Conseil Général touche 15000 euros par mois, son directeur des services aussi. Le bureau de la Présidente a été refait pour la modique somme de 360000 euros, les subventions « exotiques » se multiplient et ils ont embauché 90 personnes en CDI en un an.
Vous avez dit que l’addition serait salée? Pour qui?