Dans un court message vidéo, Alain Lambert vous explique pourquoi il est essentiel d’aller voter pour la liste conduite par Jean-François Legrand en Basse-Normandie et par Jérôme Nury dans l’Orne, les 14 et 21 mars 2010.
Pour lui, l’avenir de la région en dépend.
Vous avez raison monsieur Lambert de nous donner ainsi votre point de vue car les décisions prises à Paris nous déboussolent de plus en plus et ma tentation était de ne pas aller voter, ou de voter socialiste puisque c’est ce que nous conseille le Président de la République. Je comprends qu’en votant pour l’équipe du centre et de la droite pour la région mon suffrage ne sera pas interprété comme un soutien au Président, ce qui pour moi est capital. Pour lui, on s’en souviendra en 2012.
Il mouille pourtant sa chemise, notre Président (le Président de tous les français) pour soutenir les listes de l’UMP.
Je sens poindre, en cas d’échec cuisant de cette majorité présidentielle (ce qui n’est pas totalement écrit), un repli stratégique pour l’aider dans sa tâche, de celles et ceux qui l’ont tant encensé il y a encore si peu de temps.
Belle mentalité.
Et comme l’a dit cette semaine NOTRE président :
« Ne mettez pas votre drapeau dans votre poche dès qu’il y a un mauvais sondage »…
Dans un article posté sur mon blog (journal d’un poète du 21ème -ex-élu de campagne), je développe l’idée suivante : Notre France aime les paradoxes. Après avoir vilipendé la cohabitation au sommet (un président et un chef de gouvernement de partis adversaires, l’un de gauche et l’autre de droite, puis changez de cavalière et recommençons), elle s’est prise de passion pour la cohabitation entre les institutions nationales et les régions.
Mais si les français pensent que ça va bien ou que ça va mal, il leur est très difficile d’imputer à l’un ou à l’autre la seule responsabilité de cet état de fait. L’articulation très forte entre l’état et les régions, les participations financières croisées, les contrats de projet produisent des résultats qui, s’ils peuvent être mis à l’actif du dynamisme de la région, n’existeraient pas sans la politique de l’Etat. De même le gouvernement sait très bien que la réussite de sa politique dépend grandement de la mise en musique que vont en faire les collectivités territoriales en s’emparant ou pas des leviers mis à leur disposition.
N’y a-t-il pas beaucoup de leurre dans tout ce qu’on nous raconte, les candidats voulant tirer (allez – un peu) la couverture à soi au détriment de ceux qui en auraient bien besoin ?
Et que cela ne nous empêche tout de même pas d’aller voter !
je trouve le bulletin de vote pour la liste conduite par JF LE GRAND particulièrement obscur, j’ai été à deux doigts de m’abstenir lorsque, dans l’isoloir j’ai trouvé ce papier tellemnent abscons qu’il aurait justifié un envoi préalable d’un commentaire; Si je me permets de faire ce commentaire, c’est parcequ’il est largement partagé par toutes cellles et ceux auxquels je m’en suis ouvert.
Quelle tristesse le premier tour de ces élections.
Si je ne retiens que les résultats en Basse-Normandie les chiffres sont dramatiques :
Ils démontrent que seuls 14,7 % des électeurs inscrits ont voté pour la liste du président socialiste sortant Laurent Beauvais…
Moins de 2 Bas-Normands sur 10 souhaitent donc lui renouveler leur confiance.
Et dans le même temps, celui qui est réputé comme son plus sérieux concurrent, Jean-François Le Grand, est soutenu avec sa liste UMP par seulement 12,5 % des électeurs inscrits…
La aussi à peine plus d’1 Bas-Normand sur 10 souhaite lui accorder sa confiance.
Sans présumer du résultat du second tour, quelle peut être aujourd’hui la légitimité de ces hommes politiques ?…
Dramatique triste et dangereux !