A lire absolument dans la Revue Française des finances publiques, un article dont vous pouvez découvrir la présentation faite par ses auteurs, André Barilari (professeur associé de finances publiques à PARIS I) et Thomas Brand (doctorant d’économie ENS Cachan) :
« L’impôt est-il le prix de la liberté et de la démocratie ?
Plus d’impôts est-ce plus de démocratie et de libertés ?
La modicité des impôts est-elle une caractéristique des pays despotiques ?
« Montesquieu l’affirmait en 1748 dans « L’esprit des lois » dans les termes suivants : « on peut lever des impôts plus forts à proportion de la liberté des sujets ; et l’on est forcé de les modérer au fur et à mesure que la servitude augmente. » Cette hypothèse, à rebours du sens commun, apparaît aujourd’hui fondée empiriquement, comme l’explicite notre Article publié dans la revue françaises des finances publiques (N° 108-octobre2009) intitulé : Le paradoxe de Montesquieu, de la corrélation entre l’importance des prélèvements obligatoires, le développement économique et social et le niveau de démocratie.
En mobilisant les statistiques mondiales sur les prélèvements obligatoires en proportion du PIB d’une part et des classements des pays en fonction du niveau de démocratie d’autre part, nous avons établi des corrélations fortes :
– les pays dont le poids de la fiscalité dans la richesse nationale est relativement faible, inférieur à 12-15 %, sont essentiellement des pays dictatoriaux ou à faible indice démocratique et de développement humain (IDH) ;
– les pays dont la part de fiscalité est relativement plus importante, entre le seuil précédent et 25 % du PIB, sont considérés comme semi-démocratiques et l’indice de développement humain ;
– les pays dont la part de fiscalité dans le PIB est de plus de 28 % sont presque toujours démocratiques et l’indice d développement humain élevé ;
– le coût marginal de la démocratie est croissant : un point supplémentaire de prélèvement obligatoire dans le PIB profite de moins en moins à la progression de l’indice démocratique. De plus, il existe un seuil fiscal au-dessus duquel les progrès démocratiques paraissent infimes, voire nuls, alors que les prélèvements obligatoires augmentent, qui correspond à une part de la fiscalité dans le PIB proche de 33 %.
L’article tente d’apporter une explication à cette corrélation. »
Faites nous part de vos remarques en postant vos commentaires !
Ainsi, plus les citoyens paient d’impôts, plus le pays est démocratique?….Le raisonnement me paraît un peu court! Il faudrait prendre en compte aussi la qualité de l’emploi de l’impôt collecté. Il faudrait prendre aussi en compte la répartition de la pression fiscale ( tous prélèvements obligatoires confondus)sur les différents acteurs économiques en tenant compte de la redistribution.
Car, sur le seul critère des impôts rapportés au PIB, la France est un beau contre-exemple de cette théorie.
A quoi sert de payer des impôts s’ils sont affectés à des dépenses illégitimes ( ex: les subventions versées chaque année aux 1000 et quelques comités théodules qui ne servent qu’à justifier des notes de frais de leurs membres, les subventions versées à la presse pour compenser le racket du syndicat du livre qu’on refuse d(affronter, les subventions apportées aux syndicats dont le train de vie ne peut se satisfaire des seules cotisations de leurs adhérents, etc…, à des projets non choisis par les citoyens ( ex; les fonds consacrés à accueillir la misère du monde qui s’invite chez nous pendant que les dirigeants de leurs pays détournent les subventions qu’on leur verse au lieu de consacrer ces fonds d’abord à soutenir nos concitoyens en peine).
D’ailleurs, sommes-nous sûrs d’être un pays démocratique modèle sur le plan du fonctionnement de nos institutions, du contrôle de la dépense publique, du contrôle de l’utilisation des fonds publics par nos élus et nos administrations?…A voir!
En nous disant à chaque élection que notre seul bulletin de vote sert à faire des choix et à sanctionner une politique, on voudrait le croire! Las! Sitôt les élections terminées, on s’aperçoit que ce qui compte pour les élus, c’est tout simplement d’être élu. Le reste ne compte plus beaucoup!
Il est temps d’arrêter de nous gargariser de ma noblesse de notre modèle français!
A moins que ce soit la manière la plus efficace de nous dire : » Circulez, il n’y a rien à voir! »?
Qu’en pensez-vous, M. Lambert?
Ce soir, je me suis intéressé au billet de l’Hérétique – Démocratie et hérésie économique, réputé pour ses sarcasmes s’agissant des dérives de la dette publique. Voici pour info le lien URL : http://heresie.hautetfort.com/archi…
L’Hérétique mettait en valeur le témoignage d’un spécialiste budgétaire de notre temps qu’il a justement retranscrit et tenté d’analyser pour sa forte teneur (en esprit et en profondeur)
Je ne suis pas fan de l’Hérétique (loin s’en faut) mais j’ai été sensible, pour une fois, à son action de relai d’un témoignage parfaitement bien écrit, clair et émouvant d’une part et à la portée philosophique du témoignage en question qui vient s’abimer sur les rochers du mutisme de notre gouvernement actuel d’autre part…
Témoignage qui, entre nous soit dit, porte sur l’incompréhension des agissements de nos chers gouvernants, plus vraiment fraichement élus (2 ans et demi déjà), mais qui laissent ce goût amer, dans l’esprit et dans la bouche, avec cette façon de laisser passer le temps de la dérive inexorable de la dette publique que le gouvernement ne sait plus comment résorber.
Cette forme d’incompréhension se traduit du plus profond de mon âme de cette manière : « il est humain de ne plus publier de posts sur la politique menée lorsque vous avez le sentiment qu’elle vous échappe, se fait sans vous, quand ce n’est pas contre vous. Que vous n’avez plus aucune prise sur le système qui ne vous consulte plus, qui vous donne instruction d’obéir, d’applaudir et qui vous met immédiatement à l’index lorsque vous avez le malheur d’émettre un point de vue personnel. Même s’il est le même depuis 20 ans… »
Je suis désolé de l’écrire ce soir mais quand je lis une telle façon d’exprimer mes plus sincères convictions, je me reconnais fondamentalement dans ces mots et je ne peux qu’appuyer du plus profond de mon cœur, celui qui aujourd’hui, possède la force et le courage de porter ces mots… En notre pays, dominé par une certaine forme d’oligarchie sarkozienne.
Il existe une abondante littérature sur la relation entre « impôts » et efficacité publique. D’une façon générale, l’impôt croît de par l’effet de dépenses sociales : santé, éducation, protection sociale … Mais il y a un optimum, variable selon les types de pays (modèle « nord américain », « nord européen » ou « européen »), au delà duquel l’efficacité recule. En effet, l’impôt a un effet globalement et individuellement paupérisant dès lors que l’efficacité de la dépense n’est plus garantie : système de retraite genéreux, cadeaux aux corporations qui bloquent le fonctionnement de la collectivité, structures publiques inadaptées … Avec des prélèvements obligatoires de l’ordre de 60 % du produit interieur net, la France a largement dépassé ce niveau optimale et l’endettement public a d’abord pour fonction d’empêcher l’explosion sociale que causerait une fiscalité destructrice.
Je reviens sur le billet de l’Hérétique évoqué par Machu Pichu… Le retour de l’Etat, dit on ? J’ai déjà fait un sort à cette assertion, rappelant que l’Etat n’était jamais parti. Dans la Revue de Finances Publiques, citées ici, on ferait bien également de méditer la remarque de Michel Bouvier rappelant que les évolutions de la fin du XXeme siècle ont été largement causées par le délabrement des finances publiques. Aussi, aujourd’hui, l’affirmation colbertiste de l’Etat n’est que la chute d’un masque. Plus grave, c’est que le colbertisme s’accompagne du corporatisme, qui se revendique toujours plus fort : tout le monde veut ses cadeaux, sans contrepartie aucune. Le secteur public – dont la Poste – n’entend pas supporter la moindre régulation (cette aptitude à corriger ses dysfonctionnements – et le monopole, fut il public, est la négation de la démocratie – ; tels autres veulent des prix élevés sans la moindre contrainte sur les quantités produites (l’autre élèment indissociable du prix) … La logique de moyen est la règle, les finances publiques s’effondrent toujours plus : le grand pillage dans un grand délabrement La France est le fer de lance de la « régulation financière » … Que de poudre aux yeux ! L’Etat est le premier acteur sur les marchés financiers : il représente à lui seul 80 % des fonds empruntés en France sur les marchés financiers (désintermédiés), malgré une fiscalité parmi les plus lourdes du monde ! Pire ! En se leurrant sur les causes de la crise financière, l’Etat en entretient les causes. En encourageant l’endettement généralisé, il prépare la prochaine crise ! C’est l’aveuglement de la course en avant. Mais tant qu’il y a la perfusion de l’endettement …
D’où vient ce taux de 60% de prélèvements obligatoires en France?
je connais bien le chiffre de 45%, déjà important, d’ailleurs ramené à 40% par la crise, les 5% manquants se retrouvant en déficit…
J’avais voté Sarkozy en ayant retenu de son programme qu’il baisserait les impots. Quand je vois tous ceux qu’il a créés depuis son élection, en les motivant plus ou moins bien par des nouvelles actions (franchises médicales contre Alzheimer ou taxe carbone en punition d’être un mauvais citoyen sans parler du milliard volé aux adhérents des mutuelles par exemple), j’ai l’impression qu’il est la caricature de tous les élus, nationaux comme locaux, qui promettent des réalisations sans se préoccuper de leur financement car il suffit d’augmenter les impots. Si la démocratie permet pour Montesquieu de lever plus d’impots c’est parce qu’il pense qu’elle est un gage de leur bonne utilisation. Je ne suis pas sur, même avec la LOLF, que l’argent de nos impots soit bien utilisé, en bon père de famille ; si j’en avais pour mon argent, je ne serais pas gêné de payer de plus en plus d’impots, mais c’est loin d’être le cas. Entre l’appartement d’un ministre à 10 000 €/mois et le retour de New-York d’un autre pour 150 000 €, nos dirigeants ne savent pas la valeur de l’argent mais leur challengers ne le savent pas plus ; pour qui voter la prochaine fois ? Quant à la taxe professionnelle je pressens que les collectivités n’auront pas d’autre choix que d’en reporter le montant sur les particuliers. Il y a longtemps que je fais rire en disant « c’est comme les impots : on en diminue un pour mieux en augmenter deux autres » et je suis sur que mes petits enfants pourront répéter cet adage.
A « benet »
« je suis sur que mes petits enfants… » Croyez-vous un seul instant que vos petits enfants accepteront un racket dû à l’imprévoyance de leurs aînés ?
CE QU’ON VOIT ET CE QU’ON NE VOIT PAS: L’IMPOT
par Frédéric Bastiat (1801-1850)
Ne vous est-il jamais arrivé d’entendre dire: » L’impôt, c’est le meilleur placement; c’est une rosée fécondante? Voyez combien de familles il fait vivre, et suivez, par la pensée, ses ricochets sur l’industrie: c’est l’infini, c’est la vie « .
Pour combattre cette doctrine, je suis obligé de reproduire la réfutation précédente. L’économie politique sait bien que ses arguments ne sont pas assez divertissants pour qu’on en puisse dire: Repetita placent. Aussi, comme Basile, elle a arrangé le proverbe à son usage, bien convaincue que dans sa bouche, Repetita docent.
Les avantages que les fonctionnaires trouvent à émarger, c’est ce qu’on voit. Le bien qui en résulte pour leurs fournisseurs, c’est ce qu’on voit encore. Cela crève les yeux du corps.
Mais le désavantage que les contribuables éprouvent à se libérer, c’est ce qu’on ne voit pas, et le dommage qui en résulte pour leurs fournisseurs, c’est ce qu’on ne voit pas davantage, bien que cela dût sauter aux yeux de l’esprit.
Quand un fonctionnaire dépense à son profit cent sous de plus, cela implique qu’un contribuable dépense à son profit cent sous de moins. Mais la dépense du fonctionnaire se voit, parce qu’elle se fait; tandis que celle du contribuable ne se voit pas, parce que, hélas! on l’empêche de se faire.
Vous comparez la nation à une terre desséchée et l’impôt à une pluie féconde. Soit. Mais vous devriez vous demander aussi où sont les sources de cette pluie, et si ce n’est pas précisément l’impôt qui pompe l’humidité du sol et le dessèche.
Vous devriez vous demander encore s’il est possible que le sol reçoive autant de cette eau précieuse par la pluie qu’il en perd par l’évaporation?
Ce qu’il y a de très positif, c’est que, quand Jacques Bonhomme compte cent sous au percepteur, il ne reçoit rien en retour. Quand, ensuite, un fonctionnaire dépensant ces cent sous, les rend à Jacques Bonhomme, c’est contre une valeur égale en blé ou en travail. Le résultat définitif est pour Jacques Bonhomme une perte de cinq francs.
Il est très vrai que souvent, le plus souvent si l’on veut, le fonctionnaire rend à Jacques Bonhomme un service équivalent. En ce cas, il n’y a pas perte de part ni d’autre, il n’y a qu’échange. Aussi, mon argumentation ne s’adresse-t-elle nullement aux fonctions utiles. Je dis ceci: si vous voulez une fonction, prouvez son utilité. Démontrez qu’elle vaut à Jacques Bonhomme, par les services qu’elle lui rend, l’équivalent de ce qu’elle lui coûte. Mais, abstraction faite de cette utilité intrinsèque, n’invoquez pas comme argument l’avantage qu’elle confère au fonctionnaire, à sa famille et à ses fournisseurs; n’alléguez pas qu’elle favorise le travail.
Quand Jacques Bonhomme donne cent sous à un fonctionnaire contre un service réellement utile, c’est exactement comme quand il donne cent sous à un cordonnier contre une paire de souliers. Donnant donnant, partant quittes. Mais, quand Jacques Bonhomme livre cent sous à un fonctionnaire pour n’en recevoir aucun service ou même pour en recevoir des vexations, c’est comme s’il les livrait à un voleur. Il ne sert de rien de dire que le fonctionnaire dépensera ces cent sous au grand profit du travail national; autant en eût fait le voleur; autant en ferait Jacques Bonhomme s’il n’eût rencontré sur son chemin ni le parasite extra-légal ni le parasite légal.
Habituons-nous donc à ne pas juger des choses seulement par ce qu’on voit, mais encore par ce qu’on ne voit pas.
La dessus je vous laisse aux dossiers de l’IFRAP, et le futur « adossement » (?!) des retraites IRCANTEC sur ceux du régime général …
Excellent post AB Galiani !
Un billet anticipatif dans un premier temps, sur les conséquences à court, moyen et long terme de la dette publique française serait à mon sens d’un intérêt immense.
Avec dans un deuxième temps, la mise en évidence des conséquences de la dette de l’Etat dans la réalité de notre vie quotidienne apporterait une excellente pédagogie aux internautes qui consultent régulièrement le blog d’Alain Lambert.
Car ne vous y trompez pas, l’effet relai de vos analyses se fait rapidement connaître, la notoriété aidante de l’excellent ancien Ministre délégué au budget et à la réforme budgétaire, Sénateur de l’Orne, Président du conseil général de l’Orne et enfin président de la délégation sénatoriale aux collectivités locales et à la décentralisation au Sénat, feront le reste.
En effet AB Galiani, c’est parce que je consulte régulièrement le blog d’Alain Lambert que j’apprécie à sa juste mesure la désespérance de la situation budgétaire de la France et que je considère aujourd’hui qu’elle m’atteint au plus profond de ma vie quotidienne.
Les écrits de Monsieur le Ministre et de vous même m’inspirent dans mes discussions de la vie de tous les jours et vous ne vous imaginez pas à quel point vos argumentations font effet. En récitant vos argumentations, il ne se passe un seul instant sans que mes contradicteurs agréent finalement à votre analyse. Qu’ils soient énarque, ingénieur des ponts et chaussées, des mines ou tout simplement, diplômé d’histoire, d’économie ou de mathématique, voire, mes complices techniciens de surface ou spécialisés dans le ménage quotidien comme ma condition identitaire m’a appris à m’identifier ethnologiquement.
Simplement, les gens ne se sentent pas suffisamment informés, ni concernés. Mais quand je leur en parle, ils se sentent instantanément concernés et dans leurs yeux brillent la sensation de compréhension… Avec souvent, en leur âme et conscience, un sentiment de tromperie, voire de révolte.
Par conséquent, je vous l’écris tout net : Continuez, je vous en conjure. Continuez d’informer, de révéler la vérité de la situation budgétaire de la France car il en va de l’avenir de mon doux pays et de la compréhension des concitoyens qui le compose.
La sensation de ne pas être écouté ne doit pas devenir un frein à l’information. Il ne doit se limiter qu’à un frein à la reconnaissance. Même si la reconnaissance est un dur euphémisme.
C’est quand la situation est désespérée que l’on accepte d’écouter ceux qui annoncent des vérités.
La France, c’est le pays de l’inconscience et de l’individualisme mais c’est aussi le pays des contradicteurs et à quelques égards… Des humanistes.
A mon sens, Lambert reste un fils spirituel de Rousseau. Ecrivez donc AB Galiani, car la France s’en souviendra.
Bien respectueusement à vous,
machu
pas de réponse à ma question… d’où vient ce chiffre de 60% de prélèvements obligatoires en France, alors que les références que je consulte donnent entre 40 et 45% . il y a plus qu’une marge, un fossé!
A Francis,
Je vous avais répondu. Hélas, ma réponse n’a pas été réceptionnée, perdue à jamais dans l’ether …
J’ai rédigé, au printemps je crois, un billet sur ce sujet. La pression fiscale est quasi toujours mesurée par rapport au produit interieur brut. Ce dernier surestime donc la richesse produite car il ne prend pas en compte l’amortissement, c’est à dire l’usure du capital productif (env 15 % du PIB). En clair, si l’Etat s’appropriait tous les salaires et tous les bénéfices des entreprises (et que ça), la pression fiscale serait égale à 85 %.
Donc sur 100 euro de PIB, le secteur public prélève env des PO pour 45 € + 5 € de recettes non fiscale = 50 €.
La richesse réellement produite, c’est 100 € – les 15 € d’amortissement = 85 €. Faites 50/85 … Vous n’êtes pas très loin de 60 %. Et dans les 85 euros, il y a des « richesses virtuelles » ( les loyers que se versent à eux mêmes les propriétaires de leur résidence principale).
Il n’y a donc que peu de marge pour augmenter les impôts, sachant que déjà, il y a 7 à 10 points de prévus pour financer les retraites … Et que l’impôt se substituant au déficit a un effet déflationniste (travaux d’Alesina montrant que le déficit se resorbe d’abord par la maitrise budgétaire).
Cher Machu Pichu,
Comment résister à une telle objurgation … Mon ego se plairait certes à croire que mes billets sur le sujet de la dette ont un impact mais je me demande souvent si ce ne sont pas des prêches dans le désert (car « nul n’est prophète en son pays » ?.
J’avoue effectivement que mon activité professionnelle, jointe à une activité de « collaborateur bénévole du service public » (car ce n’est pas l’Etat qui me fait réagir mais une certaine conception de l’Etat) me tiennent éloigné de mon encrier.
J’avoue néanmoins que cette absence d’échanges avec les internautes (presque des amis au bout de 3 ans et demi de blog) qui s’interrogent sur la dette me manque parfois. Les questions/observations d’un Machu Pichu, d’un Francis, d’un Yffic, de l’Hérétique (et des autres) sont aussi des invitations à expliquer et à réfléchir. Elles témoignent en tout cas d’un vif interet (et inquiètude ?) sur ce sujet de la dette.
Je prépare de toute façon comme tous les ans en fin d’année un billet sur l’évolution de la dette. Il y a du souffre en perspective !
@francis,
Parfois l’humour (belge) vaut mieux qu’un long discours. Alors j’espère que le lien suivant ne sera pas perdu dans l’Ether…
http://sites.google.com/site/breizh…
Bien cordialement.
à breizh
humour bien lourd!
j’observe que le bouclier fiscal ne semble pas s’appliquer outre-quiévrain…
mais c’est vrai qu’il vaut mieux, dans nos pays,
vivre de ses rentes que de son travail…
charges et impôts sont plus légers…