Comme vous le savez, l’Assemblée Nationale a voté, vendredi, la réforme de la taxe professionnelle : moment important tant pour les entreprises que pour les collectivités territoriales.
La contribution économique territoriale (CET) est composée de la cotisation locale d’activité (le foncier professionnel) et d’une cotisation complémentaire à la valeur ajoutée des entreprises.
Dans l’état actuel du texte, le principe de territorialisation de la nouvelle cotisation s’est imposé mais le débat sur l’assiette se poursuivra au Sénat.
Si vous souhaitez en savoir plus sur la taxe professionnelle : rendez-vous sur le site impôts.gouv.fr !
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Dans une entreprise très fortement orienté main d’œuvre, la cotisation sur la valeur ajouté (chiffre d’affaires – achat fournisseur) revient a faire un nouvel impôt sur les salaires. Soit les prix augmentent et les consommateurs se tourneront de plus en plus vers des biens fabriqués à l’étranger au détriment de services, soit les prix n’augmentent pas et la pression sur les marges de ce type d’entreprises conduira à une réduction d’effectif et une pression sur les salaires.
Cette tendance affirmée à accumuler les handicaps et persister dans les mauvais choix va finir par mener certains dans des aires de non retour. Dans ces aires de non retour on trouve déjà beaucoup de monde, ce qui est nouveau est l’arrivée de nombreuses personnalités politiques de toutes tendances qui imaginent encore un renouveau par la purification fiscale. Peu importent les marques et étiquettes ou les habits de moine car le Grenelle va se généraliser mais pas nécessairement sous la houlette gouvernementale. Le Grenelle généralisé va tout simplement trier sélectivement pour séparer des interlocuteurs possibles des têtes à claques irrécupérables.
La prochaine fois je vous le chanterai comme aurait dit Philippe Meyer