A combien s’élève la population française en 1881 ? Ne cherchez pas plus longtemps, elle est évaluée aux alentours de 40 millions d’habitants. Et en 1900 ? Encore aux alentours de 40 millions d’habitants. Et en 1926 ? Toujours aux alentours de 40 millions d’habitants. Et en 1946 ? … Oui, vous avez deviné ! On soulignera juste un pic en 1936 à presque 42 millions d’habitants. Mais l’après guerre va marquer un changement : 43 millions en 1954, 46 en 1962, 50 en 1968 … Le taquet des 40 millions a sauté et la population va croître désormais très vite. Comment expliquer ce phénomène ? On admet couramment que le nombre de naissance a explosé, ce qu’on a baptisé le « baby boom » … Mais voilà, ce n’est pas tout à fait exact. Alors, analysons les faits.
522 000 naissances en 1941 mais 870 000 en 1947 : effectivement, on relève une très forte hausse. Oui, mais … Inscrivons nous dans la durée. Il naît plus de 900 000 enfants en France en 1901 et 1902 : un record jamais atteint depuis. Jusqu’au début de la Grande Guerre, chaque classe d’âge (à quelques exceptions près) compte plus de 800 000 enfants, soit autant que les classes d’âge du baby boom. Ces dernières en effet n’ont que rarement dépassé les 870 000 (1949 et 1964). Bref : il est né en moyenne chaque année plus d’enfants de 1900 à 1914 que de 1946 à 1965 ! Voilà pour la réalité du « baby boom ».
La période 14-18 est, sans surprise, de faible démographie. Le nombre de naissance est divisé par plus de 2 (un record à la baisse : 384 000 naissances en 16). En 1920, on retrouve un nombre tout à fait comparable à celui d’avant la guerre. Cependant, la France va connaître à peu près 25 ans de déclin démographique. 1921 est la dernière année (avant 46) avec plus de 800 000 naissances. En 1933, on tombe en dessous des 700 000 et en 1940, en dessous des 600 000. Dans la réalité, la France a connu un « baby crash », dont l’après guerre marque la sortie.
Qu’est ce qui explique alors que la population ait cru aussi fortement à compter de 1946 ? L’augmentation du nombre d’enfants a bien été une réalité. En effet, on relève une très forte réduction de la mortalité infantile. Au début du XXeme siècle, les chiffres sont mal connus, mais il semble que plus d’un enfant sur 10 qui naît décède avant l’âge d’un an. D’une façon générale, les enfants forment une population exposée. Notre hôte nous a proposé quelques billets sur Sainte Thérèse de Lisieux, née à Alençon en 1873. La famille de Thérèse, à l’instar de la plupart des autres familles françaises de l’époque, compte plusieurs enfants décédés en bas âge. Thérèse, elle-même, meurt à 24 ans de la tuberculose. C’est malheureusement à l’époque chose courante. En 1946, la mortalité infantile est de 77 pour mille et ne va pas cesser de baisser, très vite : 50 pour mille en 1951 ; 40 pour mille en 1954 ; 30 pour mille en 1959 … Nous sommes aujourd’hui à moins de 4 pour mille. Il faut voir ici les conséquences des progrès de la médecine et surtout de l’accès aux soins grandement amélioré par la généralisation de la Sécurité Sociale. L’augmentation des rendements de l’agriculture permet aussi une meilleure alimentation … Bref ! La croissance de la population est la traduction démographique des « trente glorieuses ».
Bien évidemment, ces progrès concernent toutes la population et l’espérance de vie s’accroît fortement : 40 ans dans la première moitié du XIXeme siècle, 50 ans au début du XXeme, 65 ans en 1946 (à comparer avec l’âge de départ en retraite fixé alors) ; 70 ans en 1952 ; 75 ans en 1966 ; 84 ans aujourd’hui. Ill s’agit des chiffres pour les femmes, les valeurs pour les hommes étant plus faibles (de 38 ans au début du XIXe à 78 ans aujourd’hui).
La démographie française aujourd’hui se porte plutôt bien. Il est né en 2007 plus de 800 000 enfants. Comme dans les premières années du XXe siècle. La comparaison s’arrêtera là cependant.
Aujourd’hui 4 septembre 2009.
Il y a exactement quinze-cent-trente-trois années se terminait l’ Empire Romain.
Romolus Augustulus aura régné moins de deux ans.
Les quatre derniers empereurs sont
472 Olybrius
473-474 Glycerius
474-475 Julius Nepos
475-476 Romulus Augustulus
Nous sommes toujours en république
Selon mon Gaffiot, ne pas confondre avec Lagaffe
publicanus: fermier de l’État
publicatio: confiscation
publice: au nom de l’État
Publicius: nom de famille
publico: adjuger à l’État
Publicola: surnom du consul Valerius (ami du peuple)
publicum: domaine public
publicus: qui concerne le peuple, qui appartient à l’État
Ceci pour introduire la citation suivante
« Malgré une amélioration de sa démographie de 1946 à 1964, la France est et demeurera, comme tous les pays voisins, une terre d’immigration. Comme les Romains du VIe siècle refusaient de servir dans les légions impériales, les Européens du XIXe siècle refusent d’exécuter les besognes pénibles et malpropres. Aujourd’hui comme en ce temps, l’immigration est une nécessité. Peut-être comporte-t-elle les mêmes périls ? Quoi qu’il en soit, une politique de l’immigration s’impose. On n’en discerne pas toujours aisément les traits. Mais quelle que soit cette politique, ceux des immigrés qui n’ont point l’esprit de retour devront s’intégrer dans la Communauté nationale. Notre Droit rénové de la nationalité le leur permettra sans les restrictions inefficaces qui causaient d’inutiles vexations. Au cours de sa longue histoire, la France a été un merveilleux creuset. De Gallo-Romains et de Germains elle a fait des Français. Le projet amendé que nous vous proposons facilitera cette action avec d’autres ethnies. Le racisme est une stupidité odieuse qui a poussé aux plus grands crimes de l’Histoire. »
— (Discours à l’Assemblée nationale, 29 septembre 1972)
Il s’agit bien sûr d’un des fameux discours de ce fin lettré, juriste de talent, j’ai nommé Jean Foyer.
Allez une autre
Jean Foyer était connu pour être un défenseur sourcilleux d’une conception très traditionnelle de la morale sexuelle, et s’était illustré en 1981 par le combat farouche qu’il mena contre l’abrogation de l’article 331-2 du Code Pénal, article hérité du régime de Vichy qui maintenait de façon discriminatoire à dix-huit ans l’âge de consentement pour les relations homosexuelles (alors qu’il était de quinze ans pour les relations hétérosexuelles). Lors du débat le 20 décembre 1981, Monsieur Foyer s’était notamment laissé aller à des allusions incongrues à un « vieillard lubrique qui sodomise un gamin de quinze ans », et avait amalgamé l’homosexualité des jeunes (de quinze à dix-huit ans, en l’occurrence) avec la prostitution pédophile « La fameuse liberté dont on nous rebat les oreilles ne serait-elle que le droit qu’ont les ogres de dévorer les petits poucets ?
Octobre 2008
Hier, ayant appris sa mort, Nicolas Sarkozy a déclaré : Jean Foyer « a laissé une empreinte profonde et reconnue », et à François Fillon de souyligner qu’il était une « figure majeure du gaullisme » !
A noter que, le 7 octobre prochain, à l’occasion des 50 ans de la Constitution, Jean Foyer était invité à prendre la parole en présence de Nicolas Sarkozy et ce, sous la Coupole.
Mais, la vie en a décidé autrement : ce fils de notaire et enfant de la campagne, qui devint docteur honoris causa de l’Université d’Oxford et pour qui le grégorien et le latin étaient fondateurs de l’Europe, a su marquer les mémoires des différentes générations.
Je suis aussi un tant soit peu latiniste.
Mon point de vue sur l’Europe est différent.
J’ai été sidéré par le contenu de la constitution de l’Union Européenne.
On passera sur les incohérences dont sont truffées toutes les constitutions.
J’ai trouvé très déplaisant de lire dès le préambule une évocation des racines chrétiennes de l’Europe.
J’ai à coté de moi un livre recueil contenant l’intégrale des écrits de Louis-Antoine de Saint-Just.
J’ai aussi l’histoire de Soissons écrite par Henri Martin.
Mesdames, Mesdemoiselles, Messieurs les républicains, je constate que vous n’avez pas lu les mêmes livres.
Dominique Rabeuf
Non Républicain par construction, c’est à dire par héritage génétique générique du genre HOMO SAPIENS
Historien latiniste amateur
Expert architecte en services Internet
post-scriptum
Que maître Alain Lambert se procure des pastilles pou la gorge, il en enroué. Surtout ne le vacciner pas, le vaccin n’est peut être pas encore au point.
Monsieur Galiani peut me contacter par mail, j’ai un projet à lui soumettre, assez d’avant garde certes, mais très réaliste.
J’habite Nogent-Le-Rotrou, vous comprendrez que je ne soit pas tellement enthousiasmé par l’ancien ministre local. J’ai l’impression d’être dans un cimetière lorsque je le croise
la comparaison s’arrête là cependant….
Et alors…dites nous cher Galiani!
Bien entendu ces chiffres sont justes, mais il faut les interpréter !… En 1910, on a compté 35 000 décès de plus que de naissances, car si la natalité était bonne, la mortalité, sous toutes ses formes, était catastrophique : alccolisme, tuberculose, maladies vénériennes, etc … Aujourd’hui nous avons un excédent important de naissances du fait du recul permanent de la longévité, un jour cela peut changer !…
Une chose m’étonne : l’INSEE nous donne une population globale de 65 millions de français pour l’ensemble métropole-DOM-TOM-COM, mais il ne donne les chiffres de naissances et de décès que pour la métropole et les DOM, il ne parle plus de ceux des TOM-COM, le QUID faisait d’ailleurs pareil depuis 2005, avant l’arrêt de sa parution !…
Egalement l’INSEE, nous donne le solde migratoire de (+72 000) uniquement pour métropole+DOM … Cela apporte de l’eau au moulin de ceux qui contestent les chiffres officiels du recensement. Ainsi nous serions beaucoup plus de 65 millions d’habitants, pour preuve la crise permanente du logement.
Ce matin dans la presse on nous dit que la délivrance des titres de long séjour, pour la période 1er janvier-31 juillet 2009, a progressé seulement de 0,7 % sur l’année dernière pour s’établir à 104 827, soit en gros 200 000 pour une année !… Cela semble corroborer l’idée que le solde migratoire, réel net, est plutôt proche de 300 000, tous chapitres confondus, depuis 1974, année de la proclamation de slogan « immigration zéro », que des 100 000 annoncés périodiquement. Ainsi en 35 années de solde migratoire réel supérieur de 200 000 au chiffre officiel, cela nous ferait au moins 7 millons d’habitants de plus !… Ainsi nous serions plutôt de l’ordre de 70 à 75 millons d’habitants. La crise permanente du logement ne peut s’expliquer que par cette énorme erreur. Si notre population n’augmentait que de 4 à 500 000 habitants par an, 200 000 logements suffiraient, si avec 400 000 elle n’en finit plus, c’est bien qu’il y a une erreur quelque part. Rqappelons que le taux d’occupation des logements est de l’ordre de 2,5 hab/logement.
Que l’on s’en réjouisse ou qu’on le déplore, il est temps de clarifier la situation.
Evidemment cela va faire des vagues : les français aussi nombreux que les allemands, les turcs ou les iraniens, quel bouleversement !… Plus de députés à Stasbourg notamment.
La seule personnalité qui a compris cette énorme erreur est monsieur André Santini, maire d’Issy-lès-Moulineaux qui, par un recensement complémentaire a trouvé 20 % d’habitants en plus dans sa commune, bravo Monsieur Santini.
A vous lire …
Jean BEDIN
A Jean B,
Vous soulevez une piste intéressante à creuser. Ceci dit la crise du logement vient aussi je pense de l’éclatement des familles. Le taux d’occupation des logements est de 2,5 habitants /logt dites-vous, à combien était-il en 1960 ?
Réponse à Hervé :
Après la période, dite de reconstruction, qui s’est terminée dans les années 1960-70, le taux moyen d’occupation des logements était de (4).
Si l’on accepte le taux actuel de (2,5), avec 400 000 logements construits en moyenne depuis 10 ans, 1 000 000 de personnes auraient été logées ou relogées chaque année dans du neuf. Soit 10 000 000 en 10 ans.
Les « dommages collatéraux » dûs aux familles éclatées et pas encore recomposées peuvent jouer pendant un certain temps, 6 mois à 2 ans par exemple, mais cet effet s’estompe ensuite …
Il est vrai que l’on construit parfois dans des lieux ou l’on n’a pas vraiment besoin de logements, mais là aussi avec le temps et les importants déplacements de population (Nord-sud, villes vers campagne et intérieur des terres vers le litoral) les choses finissent par s’arranger.
Certains objecteront que dans les 400 000 logements construits chaque année, on compte un certain nombre sont des résidences secondaires ou des programmes « locations de vacances », c’est vrai, en Provence notamment, où j’habite …
Mais là intervient, dans le bon sens, un autre phénomène : la rénovation des vieilles bâtisses, les granges transformées en gîtes, etc …
Les immigrés du nord, anglais et hollandais notamment, se sont faits une spécialité dans cet engouement … Tout cela se faisant plus ou moins discrètement, avec travaux au « noir » bien souvent … Certains prétendent que l’on « rénove » autant que l’on « construit » !?…
N’est-il pas temps en France que l’on cesse de s’auto-flageller, de tout voir en noir, en passant son temps à se plaindre, avec l’aide de la presse !…
Un des points principaux dont on doit absolument débattre en 2012, est justement la richesse véritable du pays : en terme d’entreprise, cela s’appelle une « réévaluation de bilan » !…
L’évaluation exacte du nombre d’habitants fait partie des éléments de ce bilan, car finalement comme le disait un philosophe très connu : « il n’y a de richesse que d’hommes », le Japon nous le prouve depuis plus d’un siècle …
Je vais m’efforcer de participer à ce débat à l’occasion de la campagne présidentielle … Je prépare un programme !…
En 2008 nous avons construit 430 000 logements (combien en 2009 ?…), nous espérions arriver à 500 000 en 2012, la crise mondiale retardera sans doute cet objectif d’un an ou deux, mais grâce aux courageuses dispositions prises par l’actuel président de la République, nous n’avons pas été trop touchés par cette crise, aussi peut-on espérer que notre mécanique va se remettre en route de manière satisfaisante.
J’ai passé toute ma vie dans le secteur BTP, et j’ai été aussi frappé par le chômage, aussi je comprends la souffrance de ceux qui perdent leur emploi, mais je me permets d’affirmer que si la France compte de nombreux chômeurs, il n’y a pas de chômage en France !…
1/ Beaucoup de professions difficiles ne trouvent pas de main-d’oeuvre hexagonale : quel français de souche acceptera-t-il de voir son fils ne pas faire d’études longues et devenir tout simplement boulanger, maçon, carreleur, ramoneur, bûcheron ?… Electricien peut-être ?… Alors comment faire sans immigrés ?…
2/ Combien de français trichent-ils, comme le signalait Laurent WAUQUIEZ, en étant chômeur en France pour la couverture sociale, tout en travaillant dans les pays limitophes, Belgique, Luxembourg, Suisse notamment, voire Allemagne, Italie et Espagne ?… Des centaines de mille sans doute … Certes cela améloire la balance des paiments !…
3/ N’oublions pas que, comme pour le service militaire malheureusement supprimé, un pourcentage de français sont inaptes au travail pour des raisons intellectuelles, physiques, psychologiques, voire politiques, le chiffre de 500 000 me parait envisageable, alors autant les payer à ne rien faire, car ils ficheraient la pagaïe partout où ils passeraient !…
Voici un élément de débat.
Bonjour à touis
Jean BEDIN
Creusons mais pas trop, on ne trouve jamais rien de quoi satisfaire l’humanisme vulgaire en creusant.
http://tinyurl.com/statistiques-ind…
Tournons la page l’heure à la vertu climatique, les caisse des gloutons a un sérieux besoin d’être remplie
Si je compte bien, pour 60 000 000 d’habitants, population française, passer de 4 habitants par logement à 2,5 nécessite 60 000 000/(4-2,5) logements supplémentaires. Soit … 15 000 000 !
Ceci dit, cet évolution du chiffre moyen inclut l’éclatement des familles, le vieillissement qui accroit le nombre de célibataires, les nouvelles résidences secondaires…
Je comptais mal : Pour 64 000 0000 d’habitants avec 2,5 habitants/lgt, il en faut 26 000 000. Avec 4 habitants/lgt, il en faut 16 000 000.
L’écart est donc de 10 000 000 ce qui est déjà énorme.
En 40 ans, du simple fait de l’évolution de nos modes de vie et indépendamment de l’accroissement de la population il a fallu construire 10 000 000 de logements !
Précisions à Hervé …
En 1945, à la Libération, il restait tout juste 40 000 000 d’habitants en France. En 1960, grâce au Baby-boom et une certaine immigration, nous étions 45 000 000, ce qui nous donne avec 4 hab/logement un chiffre de l’ordre de 11 à 12 000 000 de logements nécessaires pour loger tout le monde. D’après ce que l’on peut savoir, c’était probablement le nombre de logements existants… Parfois de qualité douteuse, suite aux constructions hâtives des années 50, pour remplacer les destructions de la guerre ; ainsi que beaucoup de constructions anciennes sans « commodités ».
50 ans après nous sommes officiellement 65 millions, avec 2,5 hab/logement il faudrait théoriquement 26 millions de logements, or il y en a largement plus de 30 millions maintenant … D’après certaines sources, à un instant donné, 10 % de ces logements sont inoccupés : résidences de vacances, résidences secondaires, logements en attente d’attribution suite à une succession en cours, logements en cours de rénovation, etc …
Remarquons qu’en 50 ans nous avons augmenté notre parc-logement de 15 millions au moins, soit une moyenne de 300 000 logements par an minimum, ce qui semble bien correspondre à la réalité.
Je suis d’accord que le changement se style de vie a entraîné également une amélioration indiscutable de la qualité des constructions.
Je répète que la crise du logement, lanscinante et désespérante pour beaucoup, vient de ce que le chiffre total de la population est faux !…
Pourquoi ?… Tout simplement parce que l’Etat pour deux raisons fondamentales veut maintenir depuis 1974, un chiffre inférieur à la réalité … L’INSEE obéit !…
Pour des raisons budgétaires en premier, car la dotation globale de fonctionnement des communes est proportionnelle à la population intra-murros. Encore bravo à Monsieur Santini.
Ensuite parce que l’idée lanscinante, ancrée dans la population, étant que l’immigration est la source de tous nos maux, il faut mettre, au premier rang des actions gouvernementales, la lutte contre l’immigration clandestine (depuis 1974) et un tableau de chasse confortable en matière de reconduite à la frontière, succès électoraux futurs obligent !…
Un jour la vérité éclatera et nous verrons qu’un immigré de 35 ans qui arrive en France, plein de bonnes intentions, avec sa femme et ses trois gosses, n’est pas plus dangereux pour l’économie nationale, que le français non-né par suite des 4 conflits qui ont ravagé la France en un siècle.
Un immigré produit, heureusement pour nous souvent dans les plus sâles tâches, mais il consomme !… Il consomme d’autant plus qu’il est plus pauvre !…
L’ojection courante : « il faut leur donner de l’argent !… » ne tient pas. Bien entendu au départ, ils coûtent un peu mais, comme une pompe qui, avec un litre d’eau pour l’amorcer, peut vous donner ensuite des millions de litres, ils nous rendront la mise de départ au centuple.
L’opinion publique et la quasi-totalité des hommes et femmes politiques qui nous gouvernent, n’ont pas encore compris que la monnaie en circulation est née, et naît chaque jour, de créances sur l’économie, en bon français cela signifie que le travail fait l’argent et non l’inverse !…
Le complexe d’Harpagon habite encore largement les chromosomes français, les quittera-t-il un jour ?… Notre chance est sans doute d’avoir à la tête de l’Etat un français de fraîche date, qui n’est pas encore pollué !… On peut légitimement penser que la tension ente lui et son Premier ministre (fraçais de souche anciene) vient de là essentiellement.
Voilà pour aujourd’hui.
Jean BEDIN
bizarrement, le « baby boom » s’est terminé en 1974-75, avec la première crise du pétrole…
sait-on que les années où il y a eu le plus de bébés en France, hormis le début du XX eme siécle, furent 1971, 72 avec plus de 875 mille naissances, après « la pilule et mai 68 » devant 1947, 48, 49 ? comme quoi la prospérité donne aussi envie de faire des bébés!
les générations varient somme toute assez peu, toujours entre 710 000 et 800 000 depuis 1974 ! cela veut dire qu’avec une arrivée d’ étrangers de moins de 100 000 par an, nous aurions une pyramide des âges quasi cylindrique !
Réparation d’un oubli …
Dans le nombre de naissances en France il faut tenir compte des DOM-TOM-COM, nom officiel de ce qui nous reste de notre ancien Empire colonial !… « Poussières d’Empire » dit-on.
Ici aussi, le silence de l’INSEE se comprend mal :
en effet si le nombre de naissances en métropole est difficilement contestable (800 000 en 2008), compte tenu de toutes les vérifications qui peuvent être faites, et de l’intérêt financier et fiscal que les parents ont à déclarer la vérité, il n’en est pas de même dans les DOM-TOM-COM, où d’autres considérations peuvent jouer !…
Si vous reprenez le QUID, malheureusement disparu, 8 à 10 ans en arrière, vous trouvez facilement le chiffre détaillé des naissances et des décès de ces DOM-TOM-COM … Mais depuis 2005, c’est devenu très difficile.
En 2008, l’INSEE nous parle de 30 000 naissances dans les DOM, pas un mot sur les TOM-COM ?…
Il y a 10 ans, on nous parlait couramment de 60 à 70 000 naissances, pour cet ensemble ultra-marin, pas un mot de l’immigration dans ces territoires … Si la courbe a suivi celle de la métropole, ce devrait être de l’ordre de 70 à 80 000 bébés!…
Pour l’ensemble de la France, nous approcherions les 900 000 naissances, le chiffre des décès devrait être de l’ordre 550 000. Soit un excédent « naturel » de 350 000 !… Il est facile, en étant un peu plus « honnête » dans toutes ces évaluations, de constater que notre population augmente chaque année de bien plus que de 500 000 unités depuis 1974. Année du slogan « immigration zéro ».
Je ne pense pas, comme Francis, que le chifffre des naissances ait quelque chose à voir directement avec le prix du baril !… Entre un projet de procréation, sa mise en route (9 mois) et sa réalisation, le prix du baril a dû varier quelque peu !…
Pour des raison difficilement explicables, les petites françaises du baby-boom n’ont pas voulu beaucoup d’enfants, leurs filles ou petites-filles ont changé d’avis, voilà pourquoi nous avons maintenant beaucoup de bébés.
Si malheureusement nous déplorons encore beaucoup d’avortements, un autre problème est apparu au grand jour : l’impossibilité, ou la difficulté, pour certains couples d’avoir une decendance, ce qui les plonge dans une grande tristesse.
Il y a une inégalité criante, devant la nature, qu’il est difficile de combattre. On voit tout de suite l’idée très simple de certains transferts, defendue par des esprits « éclairés » !…
A demain
Jean BEDIN
Mon commentaire du 8 septembre s’est-il perdu ?…
NDLR : Non. Il faut juste me laisser le tems de le mettre en ligne. ABG
comme indiqué plus haut, il y a eu un « baby-boom » durant les « trente glorieuses » et, depuis, la différence entre les points les plus hauts et les plus bas est assez faible, mais toutes les analyses des démographes confortent l’idée que « le moral des couples » a une influence sur la natalité comme, si je puis me permettre, « le moral des troupes » sur la combativité!
quant à la question des logements, elle est largement liée à des besoins supplémentaires d’espace, de place, de pièces…
par exemple, issy, que semble connaître M.Beudin, vient de retrouver la population qu’elle a eu il y a 50 ans, mais avec beaucoup plus de logements, de surfaces construites, et moins d’usines, de zones de transport, etc…
Réponse à Francis …
Je ne vous en veux pas d’écorcher mon nom, c’est une chose que j’aie connue toute ma vie !…
Par contre pour Issy-lès-Moulineaux, je regrette de vous faire remarquer que la population n’a pas retrouvé son chiffre des lendemains de la Libération, (elle aurait diablement diminué !…) , elle a continué à augmenter d’une façon sensible, depuis la révolution industrielle, voici ceux publiés par la municipalité…
A la Belle époque (1906) : 19 128 habitants,
1946 :lendemains de la guerre : 42 449 habitants,
1968 : 50 442 habitants,
1999 : 52 647 habitants,
2006 : 61 471 habitants, date du recensement complémentaire !… Soit une hause de 20 % en peu de temps, dûe uniquement à la « rectification » d’André SANTINI.
Je suis tout à fait d’accord avec vous pour le changement de l’habitat en France, puisque justement le taux d’occupation est passé, en 50 ans, de 4 habitants en moyene par logement, à 2,5 maintenant, chacun a donc plus de place dans des logements plus confortables.
Lorsque je me suis marié en 1951, nous avons eu beaucoup de mal à nous loger, la crise du logement était infiniment plus grave qu’aujourd’hui … Avec les efforts réunis de la RAF, de l’US Air-Force et de la Wermacht, prenant la France pour un vaste champ de manoeuvre, des millions de logements avaient été réduits en poussière !… Il a fallu plus de 15 ans pour compenser ces pertes.
A plus tard …
Jean BEDIN