Un ami, goûtant quelques jours dans les Cyclades, ne résiste pas à m’adresser ce clin d’œil pour nous faire savoir que les opérateurs internet et en téléphonie mobile grecs ont décidé de faire bénéficier les poissons de la mer Egée de ces nouvelles technologies. Ainsi, cet après-midi, en pleine mer, avec sa clef 3G et son portable, il était connecté au monde entier sans aucune difficulté. Les opérateurs français auraient, selon lui, encore beaucoup d’efforts à faire… Et selon vous ? Et quant à l’argument selon lequel il y aurait peu d’abonnés potentiels dans certaines zones blanches de nos départements ruraux, imaginons les concentrations humaines des îles des Cyclades. Décidément, les poissons seraient mieux considérés que certains humains français. Il aurait d’ailleurs pu ajouter que nous avons dans nos rivières de nombreux poissons qui attendent leur propre connexion avec impatience !
De tous temps, la Grèce restera bel et bien le berceau de notre civilisation ancienne comme moderne ! Telle est sa conclusion.
Qu’en pensez-vous ?
J’habite à La Haute Chapelle, dans l’Orne, canton de Domfront.
Le portable (SFR) ne passe pas là où j’habite.
Il arrive néanmoins que je capte parfois du 1er étage de ma bâtisse. J’ai cru pouvoir remarquer que ça dépendait de la météo.
Donc, généralement, il faut que je m’écarte de 150 mètres de mon logement (en plein bocage, du moins ce qu’il en reste après remembrement) pour pouvoir capter. Et ça ne marche pas à tous les coups.
Donc c’est vrai, j’aimerais parfois être un poisson de la Mer Egée.
Ainsi, je suis heureux que le CG61, emmené par notre sénateur et ancien ministre préféré, se préoccupe du problème.
Tous mes voeux l’accompagnent ici aussi !
L’autorisation d’émettre pour un opérateur me semble naturellement consubstantielle à la fourniture du service universel, sauf que le législateur a séparé la notion de service universel de l’attribution des licences, ce qui ne me semble pas normal pour des opérateurs à vocation nationale.
« Art. L. 35-3. – I. – Les coûts nets imputables aux obligations de service universel sont évalués sur la base d’une comptabilité appropriée tenue par les opérateurs désignés pour assurer ces obligations et auditée, à leurs frais, par un organisme indépendant désigné par l’Autorité de régulation des télécommunications. L’évaluation de ces coûts nets prend en compte l’avantage sur le marché que les opérateurs soumis à des obligations de service universel retirent, le cas échéant, de ces obligations. Les coûts nets pris en compte en application du III ne peuvent être supérieurs aux engagements pris, le cas échéant, dans le cadre des appels à candidatures prévus à l’article L. 35-2, par les opérateurs désignés pour assurer les obligations du service universel.
Deux liens utiles sur les zones blanches :
http://www.arcep.fr/fileadmin/repri…
http://www.afom.fr/v4/IMAGES/Zip/pd…
Il me semble que l’ARCEP devrait ne plus s’enfermer dans sa mission actuelle mais être plus ferme et au lieu de chercher à segmenter le marché qui est saturé en vendant une nouvelle licence, inciter à 2 choses : la couverture et l’exportation des savoir-faire.
Pour finir sur les zones blanches, il faut les signaliser très précisément aux directeurs régionaux.
Le conseil général a fait des efforts en internet avec Altitude . Donc je ne jetterais pas la pierre .
Pour le reste je me passe très bien d’un portable … mais pas d’internet