La perte d’un être cher est un moment profondément douloureux qui ne peut être vraiment connu que de ceux qui l’ont vécu.
Comme les blogs ne traitent que rarement de ces sujets, je le ferai, par exception, aujourd’hui.
Aucun départ n’est comparable à un autre. Il y a ceux si injustes et brutaux comme celui d’un enfant. D’un conjoint. De ses parents. De parents proches ou d’amis.
Mais il y a aussi des départs de délivrance. Celui de personnes incarcérées dans des maladies terribles qui les emprisonnent, en fait des morts vivants, et leur font perdre tout ce qui fut la beauté de leur vie. Plus de sourire, plus de tendresse, plus d’amour.
Alors… que la cérémonie qui accompagne leur vrai départ de ce monde soit teintée d’une gaité délicate qui salue la délivrance de l’être perdu m’apparaît une juste façon d’accompagner le deuil. Cette élégante gaité restitue aux membres de la famille leurs plus beaux souvenirs et leur fait oublier les dernières cruelles années d’une vie qui n’était plus digne de la personne aimée.
Appelons-la la gaité de l’espérance.
Toutes mes pensées vous accompagnent ainsi que ceux et celles qui en ont besoin.
Ma mère est morte brutalement en pleine santé à 82 ans. Nous, ses enfants, étions très tristes et en même temps contents pour elle d’avoir eu une fin de vie si peu douloureuse et non invalidante.
Alors je comprends ce que vous écrivez.
Si nous savons tous que la mort fait partie de la vie et que certaines morts apportent une délivrance, ce rendez-vous est une épreuve, un vide qui s’installe pour donner place aux souvenirs. Mais le souvenir des beaux moments prend du temps à submerger les mois, voire les années d’attente. Que ce passage vous soit à tous -et à ceux qui le traverse- le plus serein et le plus rapide possible.
Dans une telle situation de maladie extrême, on rejoint le don total :
le malade est dépouillé de tout
et ceux qui le soigne donnent gratuitement.
Ils peuvent juste entrevoir à quelques menus moments une petite lueur de complicité dans un regard très lointain. Le don à l’état pur.
La mort d’un être cher n’est-elle pas aussi la disparition d’une partie de la mémoire vivante d’un peuple dont les membres ont enrichi la terre ou ils ont vécus de leurs peines et souffrances, de leurs joies et leurs plaisirs?
cher Monsieur… J’ai eu le malheur de perdre 3 personnes de ma famille en moins de 2 mois…ma mère (cancer du foie,58 ans) le 7 Aout, mon oncle le 18 aout (cancer généralisé, 72 ans) et un cousin le 06 Octobre (cancer des poumons, 58 ans)…Il est tant difficile de décrire ce que l’on peut ressentir dans ces moments de douleur, souffrance, désespoir…sachez; Monsieur, que je suis de tout coeur avec vous dans cette période difficile…Lionel COFFY
On a beau ce dire qu’un jour, notre vie s’achèvera,que nous serons obligé de nous séparer des êtres qui nous sont chers, Conjoint(es),enfants,parents, amie(s). Mais quand cela arrive, c’est attroce, il ny a pas de mots pour exprimer la douleur que l’on ressent au plus profond de soit. Avant le décès de mon époux (+ le 14-11-08)j’étais joviale, aimant la compgnie des autres et m’intéressant à tout, maintenant je baisse un peu les bras. Peut-être qu’un jour cela reviendra!!
Au début du deuil on souffre tellement, on n’a plus envie de vivre. Tout vous est indifférent,plus rien ne vous m’ottive. rien ne vous interéresse, vous avez l’impression que plus rien ne peu vous atteindre, vous flottez. Vous vous dites pouquoi faire des projet et pour qui?
On vous dit, qu’il vous faut faire votre deuil! Que le temps fera son oeuvre! Que doit-on en penser?
Monsieur Alain Lambert a raison, il faut vraiment vivre cette situation pour savoir ce que l’on ressent réellement. Mon époux s’est endormit le 14 Novembre 2008, après 40 ans de vie commune.
Nous étions toujours ensembles et complices, nous en avons beacoup parcouru les routes de France Aujourd’hui C’est le jour de la St Valentin et cela fait 15 mois que nous avons été séparé, mon chagrin est toujours aussi intense.
Je Partage Léonid votre douleur et m’associe à celle de Lionel et au gros chagrin que le départ de sa maman à du lui causer.
Je vous souhaite beaucoup de courage dans cette épreuve.
On dit que les épreuves nous rendent plus fort
Nancy