L’inauguration de la maison natale de Sainte-Thèrèse fut l’occasion d’un très bel entretien, informel et optimiste avec le Père Hénault-Morel. Cet homme d’église, de foi, discret et passionné revient sur le projet de réhabilitation de la demeure des Martin. La mise en beauté d’un patrimoine dans le respect de l’historicité des lieux, tel était le défi, visiblement relevé haut la main au vu des nombreux visiteurs rencensés depuis leur réouverture.
Avec simplicité et émotion, le Père Hénault-Morel a également insisté sur ce sourire intérieur qu’a connu et qui a habité la famille Martin tout au long de sa vie. Il a accompagné ses joies et soulagé ses peines. « Le sourire, c’est la caractéristique même de l’Homme »: un fameux message d’espoir, de paix et de tolérance qui touchera chacun d’entre nous, trouvant un juste écho dans nos existences et dans nos actes.
Bravo ! VERONIQUE , pour ces deux billets révélateurs de votre personnalité marquée par le » sourire de Thérèse « ….
Ce qui me questionne, c’est comment un homme politique dans un état laïc peut aborder des questions touchant à la religion. C’est abordé ici avec tact mais je suis curieux de savoir si certains des électeurs potentiels d’AL ne sont pas heurtés tout de même par ce sujet.
(Bonjour à THM qui m’a marié il y a longtemps)
J’avais été frappé il y a quelques mois, en écoutant le Dalaï Lama lors de sa visite en Normandie, par l’insistance avec laquelle il avait vanté les vertus du » sourire » pour améliorer le bien être de l’ humanité.
Ce thème pourrait donc être très œcuménique et mériterait d’être plus souvent évoqué.
Merci à vous pour ce beau message.
Si cette maison célèbre a été restaurée, c’est grâce à vous Alain Lambert, c’est vous qui avez donné l’impulsion. Sans cette volonté d’aboutir et sans mise en commun des talents comme vous avez su le faire, rien n’aurait été fait. Je crois qu’il faut vous remercier d’avoir vu juste dans ce dossier. Je me souviens avoir indiqué sur votre blog lorsque ce n’était qu’un projet difficile à réaliser, qu’il n’y avait que vous qui pouviez impulser cette réalisation. Je ne me suis pas trompée ce jour là, désormais les pélerins sont au rendez-vous.
En revanche, la signalisation doit être insuffisante car j’ai croisé quatre personnes âgées qui étaient à l’angle de la rue St Blaise et de la rue Ste Thérèse et qui m’ont demandé mais où est-elle la maison natale de Ste Thérèse ! Venant à pied du centre ville, elles souhaitaient un meilleur fléchage. J’espère que M. le Maire lira ce commentaire pour y remédier…
@ Hervé : Les discours d’Alain Lambert comme Maire d’Alençon recèlent d’informations sur sa perception de la laïcité et du lien entre civil et spirituel. J’ai trouvé en faisant vite un lien sur son site :
http://www.alain-lambert.org/News/a…
Mais il y en d’autres notamment un très beau discours prononcé lors de l’inauguration de Notre-Dame de Lorette en présence d’un certain … Nicolas Sarkozy !
@ Hervé : Voici, j’ai retrouvé le discours prononcé par Alain Lambert lors de l’inauguration de Notre Dame de Lorette à Alençon. Cela m’avait marqué car il y avait Nicolas Sarkozy, en visite privée chez Alain Lambert, en 2000, et il était discrètement dans la salle, sans avoir été cité dans le discours. Les deux hommes ne se connaissent pas d’aujourd’hui. Vous verrez un autre façon de traiter la relation entre le public et la spiritualité dans la Cité :
http://www.alain-lambert.org/News/a…
A Jean Louis Soularue : « Un sourire ouvre les coeurs »…c’est de Don Bosco et c’est si vrai!
Les valeurs humanistes et le besoin de transcendance qu’Alain Lambert attribue aux religions ne sont pas le monopole des religions. Ces valeurs font partie du patrimoine génétique humain.
Chacun trouve son propre chemin pour les trouver. Pour ma part, je pense qu’il suffit d’être en silence pour y accéder.
Ce qui me gêne dans les religions, c’est la tendance à créer des dogmes et à croire qu’ils sont vrais pour toujours et pour tout le monde. La vérité de l’un peut être perçue différemment par un autre et croire qu’on a la Vérité et que les autres ont tord ont amené les guerres de religion et des prises de pouvoir abusives de toutes sortes. Si une attitude est adaptée à un moment donné, il est toujours dangereux d’en faire une règle car la vie évolue sans cesse et la vérité d’un jour n’est plus la même le lendemain. Je pense que les religions ont voulu expliquer l’inexplicable et de ce fait et ont voulu solidifier le vent. Je pense que la vérité est dans la subtilité de l’instant présent, qu’elle ne peut jamais être acquise une fois pour toutes, qu’elle nous oblige à rester à l’écoute de notre profondeur à chaque instant.
Quand à Sainte Thérèse, son sourire est magnifique, mais si on regarde son histoire de plus près, elle fait plus pitié qu’envie. Elle était rongée par la culpabilité et le remords . Elle est le symbole de la religion telle qu’elle était vécue à ce moment là , mais sa façon de vivre serait maintenant anachronique. Maintenant, si sa légende est jolie et fait partie de notre culture, si elle peut alimenter le tourisme, pourquoi pas ?
@ HERVE : c’est une caractéristique de notre hôte : il ne met pas ses convictions dans sa poche et sa conception ( en pratique visible ) de la laïcité est également la mienne ou bien ce que d’autres ont appelé la laïcité positive . Malheureusement , à mon avis , la laïcité vécue depuis des décennies a été une laïcité de combat anti DIEU sous couvert d’anticléricalisme catho. Pour moi un vrai laïc est d’abord quelqu’un de tolérant quelle que soit la forme d’expression de la foi des hommes dans la mesure ou les lois de la République sont respectées par tous. A.L. est un homme moderne et courageux. C’est encore assez rare….
@ Monique61 :
Ce qui m’était apparu intéressant à noter c’était la valeur œcuménique et humaniste du SOURIRE.
Et que sur ce thème, croyants (quelle que soit leur religion), non croyants, agnostiques, trouvent un terrain d’entente sur une valeur humaine commune permettant de mieux vivre ensemble et qui plus est chacun pour soi : LE SOURIRE.
Monique61 y va un peu fort au sujet de Sainte Thérèse : il faut voir une autre facette de sa vie : la relation avec Dieu lui procurait la joie et c’était tellement fort qu’elle ne souhaitait qu’une chose Le retrouver. Parler de légende et d’alimentation du tourisme dénote une incompréhension. Au lieu de légende, il faut parler de leçon de vie d’amour (au sens d’aimer les autres)que ses parents et même une grande partie de sa famille ont su si bien lui insuffler dés son plus jeune âge.
@Histoire,
Merci d’avoir mis un lien avec le beau texte d’AL. Je trouve aussi que le politique doit faire en sorte que le spirituel, quelle que soit son expression puisse trouver une place dans la cité.
Ceci dit, le politique doit rester laïc à titre public et respecter à égale valeur toutes les formes de spiritualité du moment qu’elles ne s’opposent pas aux lois.
J’aimerais bien comme Monique penser que les valeurs humanistes font partie du patrimoine génétique humain, mais je n’y crois pas. Sans prétendre être un spécialiste, l’étude par exemple des anciennes civilisations romaines et chinoises démontre que ces valeurs leur étaient étrangères.
A Hervé, je crois que l’être humain a tout en lui : le meilleur et le pire et que, en fonction de ses prédispositions, de son éducation, de son époque, de son âge, de sa prise de conscience, de ses choix, il agit plus ou moins tel ou tel aspect de sa personnalité.
En tous cas, on ne peut pas dire que dans l’histoire, les religions ont particulièrement apporté lé paix. Les gens se sont beaucoup battu au nom du Dieu de leur imagination et qu’ils supposaient les soutenir. Hitler avait entendu l’appel de Dieu, Bush déclarait la guerre la bible à la main.
Je suis d’accord avec Jean louis Soularue sur la valeur oécuménique du sourire qui dénote une attitude d’accueil et avec Yffic sur le fait que la laicité se doit de respecter toutes les croyances dans la mesure où les lois sont respectées.
Par exemple, quand Sarkosy dit qu’on a besoin d’un prêtre , d’un imam, ou d’un rabbin, il outrepasse ses fonctions ; il peut dire que lui, il a besoin d’un guide religieux, c’est son choix, mais il ne peut pas penser à la place des autres et en faire une généralité. Alain Lambert a une attitude juste. Il parle de ses convictions personnelles, il ne les impose pas aux autres.
@Monique,
Je crois que NS a été critiqué pour avoir dit que le curé ou l’imam sont mieux à même d’enseigner la morale que les professeurs des écoles.
Je pense qu’il a raison car je suis sûr qu’actuellement les jeunes professeurs des écoles dans leur grande majorité n’ont aucune envie d’enseigner l’éthique à leurs élèves, c’est un sujet bien trop délicat à aborder.
Cela dit, j’aimerais bien que la morale républicaine revienne dans les programmes scolaires .
A Hervé
Je suis d’accord que la morale doit revenir, mais pas seulement sous formes de règles, mais dans un véritable apprentissage de la communication.
Les connaissances en psychologie et en méthodes de communication ont beaucoup évolué ces derniers temps.
Il me paraît très utile que des méthodes soient enseignées à l’école aux enfants dès le primaire, en particulier par des jeux de rôle. Des méthodes comme l’analyse transactionnelle, les techniques d’écoute qui sont très simples à utiliser aideraient les enfants et les jeunes à s’exprimer, à respecter les autres et à résoudre leurs conflits sans en venir aux mains. Ces connaissances leur seraient utiles toute leur vie.
Les morales religieuses reposent sur des croyances qui ne sont pas partagées par tous et font partie de la sphère privée, L’enseignement de la communication et de la citoyenneté concernent toute la population. Cet enseignement devrait être intégré dans les programmes.
Quand remettra ton de l’ordre dans la dérégulation libérale ?
J’entends aux infos, que le lait va baisser d’un tiers à la production, il restera au même prix à la vente.
Tous les abus sont permis, rien n’arrête ceux qui osent créer de telles situations et qui ont perdu tout sens moral.
On peut remarquer que la morale et le sens civique ont beaucoup de progrès à faire à l’école, mais ce n’est que le reflet du monde des adultes.
Les enfants ont besoin pour se construire qu’on leur mette des limites et qu’on leur apprenne à accepter les frustrations nécessaires et inévitables de la vie sans se rendre malheureux inutilement. Ils ont besoin qu’on leur enseigne la responsabilité.
La société aussi doit mettre des limites au cynisme des personnes qui poussent toujours le bouchon plus loin sans se sentir responsables des conséquences.
Même si on peut tout relativiser et garder au plus profond se soi son sourire intérieur, même si on peut avoir de la compassion pour les drogués de l’argent que leur avidité aveugle, parfois une bonne colère au bon moment, quand elle est juste peut être créatrice de changement.
@ Monique,
Je verrais deux thèmes à mettre en débat. D’une part les valeurs, c’est-à-dire le fond du sujet à enseigner et puis la méthode, c’est-à-dire comment aborder ces questions.
Je crois qu’il faudrait rester très modeste sur les valeurs en cherchant une éthique partagée par le plus grand nombre quel que soit sa religion ou son athéisme, en somme définir des valeurs « républicaines minimales ». Comme vous l’exprimez aussi, être ambitieux sur la méthode et pourquoi pas l’analyse transactionnelle et toutes ces méthodes qui aident à écouter l’autre et à le comprendre.
A Monique
Je souhaite juste apporter une précision. La notion de « lait » chez l’épicier ne recouvre pas la même chose que la notion de lait chez l’agriculteur. En effet, au prix du lait lorsqu’il quitte l’exploitation agricole, vont venir s’ajouter des intrans : transport, conditionnement, transformation … Bref ! le prix du lait payé à l’agriculteur n’est qu’une petite partie du lait acheté par le consommateur. Depuis le début des années 80, la valeur ajoutée des industries agro-alimentaires est supérieure à celle de l’agriculture.
De même, le pétrole n’est qu’une petite partie du prix de l’essence que nous payons: entre 99 et l’été 2008, le prix du pétrole a été multiplié par 7, celui de l’essence par 1,5.
Accessoirement, concernant l’agriculture, il ne faut pas oublier que les mécanismes de garantie des prix instaurés dans les années 60, privilégiant une régulation administrative à une régulation concurrentielle, ont conduit à la création de stocks payés par les contribuables et ensuite bradés à perte sur les marchés mondiaux.
Monique, je partage votre point de vue :
Que certains patrons du CAC rivalisent pour s’octroyer des rémunérations extravagantes ou qu’un nombre croissant de jeunes livrés à eux-mêmes n’ai jamais appris l’importance et le sens du mot «respect» relève d’un même phénomène : la perte ou le changement insidieux des repères.
Sourire ne nous empêche pas de réagir.
Echanges intéressants entre la » Rousseau-iste » MONIQUE , l’économiste AB GALIANI et le fin « théologien » HERVE ce qui me fait dire que chacun a sa part de vérité…. » Science sans conscience n’est que mort de l’âme » serais je tenté de résumer en constatant à la fois les progrès de notre société et les dégats occasionnés ici et là…Vanité de l’Homme toujours à la recherche d’un paradis terrestre alors que la réponse est en nous , l’étalon du bonheur n’étant déposé nulle part et pourtant accessible partout à chacun d’entre nous… si nous prenions la peine de relativiser.
Monique a raison de s’indigner au sujet du lait et ABG nous explique doctement la formation des prix.J’ai connu l’époque des stocks de beurre européens et les prix bradés , en Andorre par exemple. J’ai même été amené à distribuer des steaks hachés et autres surplus à des ménages ou personnes seules de ma commune mais on voit bien que ces actions ne sont pas à la hauteur des problèmes agricoles récurrents. La loi du marché , certes , mais le jeu n’est pas égal entre producteurs dans l’incapacité de retenir hors circuits commerciaux l’essentiel des fruits de leur travail et les centrales d’achat qui en fait imposent les prix sans pour autant en faire profiter les consommateurs. Entre feue l’économie administrée et l’économie pseudo-libérale ( Les Américains ne se gênent pas pour subventionner les agriculteurs…) le débat est ouvert et le restera , me semble t’il.
Cher Yffic, cela reste toujours un plaisir de lire vos arbitrages. Oserai je dire que je bois du petit lait (ahahaha) ?
A Yffic et Monique : j’observe au demeurant la confusion entre « régulation » et « règlementation ». La régulation, c’est la capacité à corriger des anomalies. La situation équilibrée d’un marché, c’est une offre égale à la demande. Quand l’offre est supérieure, les prix baissent, ce qui doit inciter les producteurs à réduire la production et le consommateur à acheter plus. La baisse des prix est donc un mécanosme de régulation. L’intervention publique sur les marchés agricoles (années 60 à 90 grosso modo) a conduit en assurant des prix garantis à 1) encourager la production bien au delà du nécéssaire 2) faire baisser les prix dans un premier temps 3)conduit les etats et donc les contribuables à acheter toujours plus de stock pour faire remonter les prix. C’est dans ce cas la règlementation qui a conduit à la dérégulation (dérégulation = incapacité à corriger les dysfonctionnements).
@ABG,
Pour moi la régulation d’un marché, ce sont tous les moyens utilisés par une autorité de marché pour faire en sorte que ce marché fonctionne bien selon les règles de la concurrence. La dérégulation c’est la suppression progressive de ces régulations dans l’espoir que ce marché va de lui-même s’auto-réguler.
La règlementation fait partie des outils de régulation.
Sur le marché du lait, une bonne régulation devrait empêcher qu’un oligopole d’acheteurs, les centrales d’achats des hypers s’entende pour maintenir des prix artificiellement bas vis-à-vis des producteurs et que le marché permette au prix de monter.
Cher A.B. GALIANI : c’est toujours bon de donner un sens aux mots et j’apprécie votre pédagogie…En outre cela m’a fait rajeunir de plusieurs décennies car dans une autre vie j’étais un REGULATEUR ( Contrôleur en fait) de la circulation aérienne au profit de notre Ecole de Chasse au Maroc. Job d’autant plus intéressant qu’il s’agissait d’aider des jeunes pilotes lachés sur avion à réaction et que je devais amener( triangulation radiogoniométrique à l’époque …) à un endroit déterminé et à un instant T pour une prise en charge optimale par le contrôle d’approche de la Base. Je faisais de la régulation ( fixation de caps , niveaux de vol ou bien hippodromes d’attente , etc ) les pilotes pilotaient selon les REGLES qu’on leur avait enseignées, en conservant le contact VHF avec le sol. On pourrait trouver d’autres exemples bien entendu et ceux de l’économie sont et resteront à l’ordre du jour !
@ A.B. GALIANI ( du 19 mai ) : au lieu de vous payer la tête du pseudo arbitre vous auriez pu saluer St Yves l’avocat des pauvres ou bien m’interroger à propos de mon accident de jardinage : ça va bien , merci , le plâtre m’a été enlevé selon le calendrier prévu et j’espère reprendre le volant sous quinzaine….
Après cette taquinerie liminaire je voudrais , à nouveau , évoquer , pour l’Officier de Réserve , un souvenir de jeunesse provoqué par votre expression » boire du petit lait » que l’on peut traduire par » se réjouir » … Malgré la suggestion de MENDES-FRANCE de faire boire du lait à nos enfants dans les écoles il faut bien admettre qu’il n’y a pas eu de grand élan dans ce sens. Par contre j’ai découvert ce petit lait ( pour moi c’est en fait du lait écrèmé , d’autres voulant y trouver ce qui reste comme liquide quand on a fait le beurre…) lors des repas servis dans les mess de » l’U.S. Air Defense School » de Fort-Bliss au Texas à la fin des années 50. Avec le café (?) et l’eau à gogo c’était la boisson officielle et on s’y fait bien entendu…Malgré plusieurs mois à ce régime je me suis empressé de reprendre mes habitudes à mon retour chez les gaulois, alors que je remarquais, même dans les bars d’El Paso ,les jeunes américains commandant volontiers leur » lait-grenadine ». Tout ça pour vous dire cher AB que pour moi » boire du petit lait » n’est pas forcément un souvenir jouissif…A ce propos , pour l’O.R. à nouveau , j’ai vu un reportage sur un exercice franco-américain de l’Aéro-Navale au cours duquel un de nos amis s’étonnait de la consommation de vin ( on duty of course ) pendant les repas…Eux font comme vous : ils boivent du petit lait quand l’appontage a été particulièrement bien réussi….Cordialement
A Yffic : l’officier de reserve que je suis salue avec respect le grand ancien que vous êtes … et sa solide expérience ! Je vous souhaite également de voir votre ennui de santé bientôt remisé au rayon des « mauvais souvenirs ». Cordialement. ABG