L’actualité et la confrérie des chefs d’Etats et de gouvernements, ces semaines passées, nous ont irradiés de considérations, toutes plus morales les unes que les autres, sur les paradis fiscaux. Sans bien nous dire d’ailleurs ce que ce vocable pouvait bien recouvrir ! Or, lorsqu’on parle de ce genre de paradis, il faut entendre « fiscaux » mais également « sociaux », « législatifs et réglementaires » et « judiciaires » ! Une variante de ces paradis étant les centres dits « offshore » (Jersey – Iles Vierges).
Evidemment, en bons citoyens, soulagés de pouvoir enfin démontrer la cupidité sordide de milliardaires voyous, nous n’imaginons pas un instant que les Etats sont les premiers complices de ce genre de « paradis ». Qu’ils en sont eux-mêmes, qu’ils en créent, qu’ils les utilisent voire qu’ils les nourrissent par des attitudes irresponsables.
Ainsi chacun sait-il que le Royaume Uni a fondé une partie de sa prospérité économique sur une industrie financière, souvent localisée dans ce type de territoires ? Que les Etats-Unis ont avec l’Etat du Delaware une plate-forme commode pour certaines opérations. Que la Suisse, le Liechtenstein et bien d’autres destinations sont réservées à un tourisme spécifique. Je ne parle pas de la Russie qui, depuis des siècles, a ses propres méthodes.
Quels Etats auront, les premiers, la sincérité de nous révéler la raison sociale, le siège et les actions de sociétés détenues par eux dans ces paradis fiscaux ? Même notre sentencieux pays, et sous tous les gouvernements, n’a pas échappé à ces inévitables acrobaties. Il serait intéressant de savoir si cette pratique a cessé et depuis quand ?
Enfin, et sans doute le plus grave, et sous la pression conjointe des Etats-Unis et de la Commission Européenne, les pays développés ont tous totalement confondu libéralisation et dérégulation. La libéralisation des activités de marché était inévitable, et sans doute souhaitable, pour sortir de l’économie étatique administrée, en raison de la globalisation des échanges. Mais précisément, cette libéralisation devait s’accompagner d’un appareil de régulation fort, reconnu et respecté. Et que veut dire « régulation » sinon l’affirmation de « l’Autorité publique » sanctifiant les règles de marché et veillant à leur respect et à leur exécution. On a fait tout le contraire. La simple évocation de « l’Autorité Publique » créait une crise d’urticaire à tout fonctionnaire européen, relevait d’une langue étrangère pour un politicien anglo-américain et suscitait la risée condescendante dans les déjeuners de banquiers. Pourtant, le retour de la confiance, le rétablissement d’un nouvel ordre mondial requiert, non pas le retour de l’Etat kafkaïen et bureaucratique, mais le retour de « l’Autorité Publique » régalienne ou partagée mais dont aucune force ne saurait contrarier les prérogatives de puissance.
C’est simple. Cela ne coûte rien. Encore faut-il avoir les idées claires et la volonté de les appliquer. C’est, en tous cas, le seul moyen de sortir de l’enfer, l’économie mondiale.
Et l’Etat prédateur pousse à l’exode vers ces paradis … De même lorsqu’il préléve 70 % des salaires, il encourage le travail noir.
70% prélevés sur les salaires? vite, le bouclier fiscal….
Dominique M. l’a déjà fort bien dit ici, s’il existe des paradis fiscaux, c’est bien parce qu’il existe des enfers fiscaux, l’un étant la conséquence de l’autre. Ce sont en fait les deux faces d’une même pièce.
Pour être complet, il faut ajouter que ces enfers ne sont pas seulement fiscaux, puisqu’il faut tenir compte de l’ensemble des prélèvements de toutes natures.
Les nouveaux ayatollahs, fraîchement convertis à la nouvelle religion économique, qui s’indignent de l’existence de ces paradis fiscaux et proposent de les envoyer au bûcher, en établissant des listes noires, devraient aussi proposer d’établir des listes noires des enfers fiscaux, pour que leur traque soit équitable. Dans la liste noire des enfers fiscaux la France viendrait sûrement en bonne place. Ne dit-on pas, que la France se doit de tenir son rang ! On ne peut pas être doué dans tous les domaines.
Vous dénoncez à juste titre, cher Alain Lambert, l’hypocrisie des états qui les mettent à l’index tout en les utilisant et en sont en fait les créateurs, comme outil de guerre économique.
Dans la guerre économique à laquelle nous nous livrons, les paradis fiscaux ne sont que des artifices (la soupape de sécurité), qu’utilisent les enfers fiscaux pour lutter à armes (pas très) égales, pour se livrer bataille.
Que les institutions financières se soit emparées de ces artifices pour faire n’importe quoi, ne fait pas de doute ! Le problème, c’est les institutions financières, pas nécessairement les soi-disant paradis fiscaux.
Faut-il pour autant jeter le bébé avec l’eau du bain ? Pas si sûr, ils nous permettent de nous mettre face à notre réalité.
Vous en appelez à l’autorité publique, comme régulateur, soit. Et eux, qui va les contrôler ?
Vous venez de mettre en évidence que ce sont les états qui ont créé les paradis fiscaux.
Au nom de quoi seraient-ils plus vertueux que les acteurs du marché ?
Il faudrait déjà définir ce que sont des paradis fiscaux, quel en sont les critères, qui les définit, et au nom de quoi.
De quel titre, des enfers fiscaux pourraient-ils se targuer, pour reprocher à ceux qui ne le sont pas, de ne pas l’être ?
C’est comme si des alcooliques venaient reprocher, à ceux qui sont sobres, de ne pas boire !
Si les enfers fiscaux n’existaient pas, les paradis fiscaux n’auraient pas de raison d’être.
Ne présentant pas d’intérêt, ils tomberaient simplement en désuétude.
Sans chercher à devenir un paradis fiscal, et je n’ai pas entre aperçu que nous en ayons pris le chemin, on pourrait peut être se demander pourquoi ils existent ?
Mais là, il nous faudrait faire une sérieuse introspection, et aborder les sujets qui fâchent. Et on sait bien, que quand l’on veut tuer son chien, on l’accuse d’avoir la rage. Avec le paradis fiscal, on a trouvé de quoi détourner l’attention des foules (Quand la maison brûle, on regarde ailleurs).
"Dans toute niche, il y a des chiens". Et des chiens, nous en avons dans tous les pays.
Mais au fait, quel intérêt public justifie l’existence du secret bancaire ?
Je ne suis pas très éloigné de la Principauté d’ANDORRE dont l’un des co-Princes n’est autre que le Président de la République Française. Paradis fiscal ? Je n’ai pas d’information privilégiée sauf celle de constater les cohortes de touristes en revenant chargés de cigarettes , d’alcools et gadgets réputés à prix avantageux….Il n’y a donc pas que les Milliardaires mais c’est sans doute un écran de fumée cachant les véritables intérêts financiers autrement importants.Tout cela n’est pas noueau et je fais confiance (?) aux spécialistes du Droit pour inventer des formules contournant les contraintes qui finiront bien par apparaitre ne serait ce que pour calmer les opinions publiques….
Par ailleurs je suis totalement d’accord avec notre hôte.
GERFO : s’il y a des paradis fiscaux c’est parce qu’il y a des enfers fiscaux , dites vous ? Vous devez être bien plus jeune que moi car ces paradis fiscaux ont toujours existé sans qu’il soit nécéssaire d’expliquer pourquoi : il y a toujours eu de l’argent noir….
Pour ma part j’ai découvert ce petit paradis coïncé entre la Suisse et l’Autriche qu’est le LIECHTENSTEIN . C’était il y a environ un demi siècle alors que nous étions dans " les trente Glorieuses " ,qu’il y avait peu de chômage , que l’économie filait bon train et que les Français s’enrichissaient honnêtement par leur travail. Alors pourquoi toutes ces banques dans ces petits Etats ? Si c’était à cause de nos méchants fonctionnaires , tels E.JOLY , traquant les dissimulations de capitaux , cela pourrait être partiellement vrai de nos jours mais à mon humble avis la fraude a toujours existé et continuera d’exister quelle que soit la pression fiscale de tel ou tel pays.
A Francis (décidément) : Et pourtant … J’ai rencontré le cas d’une entreprise qui, il y a quelques temps, a décidé de rapatrier à son siège des salariés d’un établissement éloigné. Après négociation avec les syndicats, il est décidé de verser une prime de 15 000 € à tous les salariés mutés. Cout par salarié : 22 000 € pour l’entreprise (il y a les charges).
Chaque salarié a perçu 11 700 euros. Il y a toujours les charges. C’est ensuite l’IRPP qui est tombé … Un salarié faiblement imposé initialement m’a dit qu’il avait ainsi découvert des tranches d’impôt à quasiment 30 %. Net après IRPP = 8 541 €
Et si on dépense 8541 €, une partie est utilisée pour payer la TVA (mettons 12 % de taux moyen). Il reste 7500 € … Cela fait 66 % de prèlevements au total. On est assez proche du taux de prelevement sur produit interieur net que j’avais présenté il y a quelques semaines. Et c’est bien ce qui bloque toute politique de relance !
@Yffic31,
Que je sois plus jeune que vous, c’est bien possible, et je veux bien vous le concéder (j’ai cependant connu une partie de trente glorieuses, mais surtout les trente piteuses qui ont suivi), mais ça ne change en rien mon propos, et ne m’empêche pas d’être d’accord avec votre vision des choses.
Pour faire simple, un enfer fiscal, comme un paradis fiscal, ne se mesurent qu’à la réalité de ce qu’ils sont l’un par rapport à l’autre.
Un enfer fiscal, c’est quoi ? Tout simplement une contrée ou l’ensemble des prélèvements est inacceptable. Notion toute relative me direz vous ? Je suis bien d’accord. C’est pour ça que l’appréciation varie en fonction de celui qui les paie.
Un paradis fiscal, c’est quoi ? Tout simplement une contrée qui a fait des choix à l’opposé, en supprimant tous les prélèvements qu’elle ne juge pas indispensable. Il est donc normal que ces contrées attirent ceux qui considèrent que les prélèvements, là où ils sont, ne sont pas acceptables.
Tout ça pour dire, que même à l’époque des trente glorieuses que vous citez, il y en avait probablement qui considéraient déjà que compte tenu de ce qu’ils pouvaient trouver ailleurs, ce qu’ils payaient, là où ils étaient, n’était pas acceptable.
Et donc, si déjà à l’époque, il y avait beaucoup de banques dans ce petit pays, c’est qu’il y avait de la clientèle pour trouver que près de l’Autriche, l’herbe y est beaucoup plus verte.
Par contre, pour ce que vous appelez fraude, il faudrait déjà s’entendre sur une définition pour aller plus loin, et je ne suis pas sur que ce soit chose facile.
depuis plusieurs mois on nous explique que la crise actuelle est due aux subprime, crédits accordés dans des conditions très risquées puis revendus sur le marché financier. J’ai été soulagé d’apprendre dans les compte-rendus du G 20 qu’en réalité c’était l’existence de paradis fiscaux qui étaient la cause de tous nos maux. "Et voila pourquoi votre fille est muette" (Molière)
@ GERFO : il me semble que la définition du mot "fraude" ne souffra pas d’ambiguïté : pour rester sur le plan de la citoyenneté je dirais qu’il s’agit du non respect, portant préjudice aux intérèts de la collectivité nationale , des lois de son pays quel qu’en soit le domaine. S’agissant de fiscalité et pour l’avoir vécu j’ai remarqué que tout dépot de fonds dans une banque ( espagnole ce qui était de mon cas ) ou française il faut justifier de la provenance ce qui est facile lorsque l’opération en amont est licite et vérifiable. Par contre si vous êtes proxénète ou trafiquant de drogue on imagine très bien qu’il soit difficile de justifier la provenance et alors tous les moyens sont bons pour "planquer" ses avoirs.Ces " paradis " doivent également être commodes pour verser des commissions occultes ou des rétro-commissions sur de juteux marchés d’Etats pour ne parler que des affaires les plus médiatisées et qui , sans doute , cachent l’essentiel des transactions financières des banques de ces petits pays.Par contre un contribuable,bien conseillé,qui utilise tous les avantages de la loi ( avoir fiscal par exemple) pour atténuer voire effacer l’impot sur le revenu n’est pas une fraude comme on a pu le laisser penser lors de la publication de la feuille d’impots de J.CHABAN-DELMAS …..
Les paradis fiscaux existent, en partie, tout simplement parce que certains pays ont exagéré leur fiscalité, ne serait-ce pas justement le moment de remettre un peu d’ordre dans tout cela afin d’éviter ce genre de problèmes, car le grand écart existe encore soit vous êtes au paradis , soit vous êtes en enfer, c’est probablement cette raison toute simple qui fait franchir la ligne blanche aux plus fortunés, ce n’est pas très citoyen mais encouragé par les deux camps, celui qui décourage et qui pousse à aller voir ailleurs et celui qui reçoit sans trop se poser de questions en proposant des conditions beaucoup plus avantageuses.
C’est à nos Gouvernements d’y réfléchir et d’en tirer malgré tout quelques enseignements afin d’enrayer bien évidemment cette situtation d’évasion en libérant certains carcans, le premier étant l’I.S.F. qui en fait nous coûte très cher à cause du bouclier fiscal et qui symbolise plutôt une idéologie qu’une réelle envie d’imposition.
@Yffic31,
Pas d’ambiguïté ? Oh que si !
Vous avez votre définition, c’est bien. C’est la votre.
Il y aurait de quoi faire un bouquin sur le sujet, et nous ne le ferons pas ici.
Notez seulement que votre proposition, moi je la vois beaucoup mieux à l’envers où elle prend réellement tout son sens. A savoir, que la plus part du temps, c’est la collectivité nationale, qui porte préjudice aux intérêts de ceux qui la nourrissent.
Quant à la citoyenneté, je crois l’avoir déjà dit, je ne sais pas très bien ce que ça veut dire. C’est un concept qui existe surtout dans la tête de ceux qui vivent sur la dette. Pour les autres, ceux qui la paient, ils n’ont pas besoin de jouer avec ça, ils ont d’autres sujets de préoccupation, plus sérieux.
Et vous avez raison pour ce qui est de l’optimisation fiscale.
@Gerfo,
Qu’il y ait concurrence fiscale entre les pays, cela ne ma choque pas. Certains veulent beaucoup de solidarité publique donc des impôts, d’autres peu.
Ce qui choque, c’est la disparité de la réglementation bancaire. En France, quand vous déposez de l’argent sur un compte bancaire, vous savez que vous devez pouvoir prouver la légalité de l’origine des fonds déposés.
La banque est tenue de vous « dénoncer » à Tracfin et vous risquez une enquête judiciaire ou fiscale en cas de doute.
Dans d’autres pays la législation est différente vous pouvez déposez des fonds de manière anonyme en toute « sécurité ». Personne ne s’inquiète de savoir si vous avez assassiné vos voisins pour obtenir l’argent.
Un paradis fiscal est un lieu où l’on peut circuler cagoulé, sans papiers, avec dans chaque main une mallette pleine de dollars.
Un peu trop simple de sanctionner, de dénoncer, de classifier etc… après avoir en quelque sorte , par le biais, de certaines exagérations découragé et provoqué cette situation qui n’est en finale que le résultat d’une politique parfois , soit trop laxiste, soit trop rigide et, malgré tout, pour les plus avertis facile à contourner, malheureusement reste les moins riches qui , eux subissent le plein pot.
Une sérieuse mise au point de la fiscalité parait opportune pour ne pas renouveller les dysfonctionnements du passé , reconnaissons le un peu permissifs .
Ne serait-il pas raisonnable, étant donné la situation difficile actuelle, d’encourager le retour de tous ces fonds qui pourraient être un facteur positif pour la relance ?
Continuer à jouer au chat et à la souris d’apportera pas forcément le meilleur, mieux vaudrait essayer de clarifier les situations afin de décourager l’exportation des capitaux français et d’encourager leur retour ; de ce fait plus de paradis, plus d’enfer !
Pour alimenter votre réflexion je suggère la lecture de l’ITV donnée par P.SEGUIN dans le dernier n° de l’EXPRESS.
C’est un sujet très complexe car il semblerait que certains capitaux aient été exportés avec une certaine bienveillance de part et d’autre .
Il est plus facile de Jouer au "père fouétard" avec les "braves français" ,ceux qui ne connaissent pas les hors frontières mais qui alimentent sagement les caisses de l’Etat .
La situation mériterait que l’on s’y attarde de manière intelligente , sans esprit de sanction acharnée pour ce qui concerne l’argent propre , et essayer d’en tirer le meilleur pour le futur en encourageant le retour volontaire de tout ce manque à gagner dont nous avons tant besoin.
@Hervé,
Vous soulevez là des sujets intéressants. Concernant ceux qui veulent beaucoup de solidarité publique, donc des impôts. D’autres pays qui prélèvent infiniment moins que nous, ont eux aussi des services publics. Ils ne sont ni moins bien protégés, ni moins bien soignés. Et ils ne s’en portent pas plus mal.
Sur les mille milliards que consomme notre système par les prélèvements, il ne doit y en avoir tout au plus un tiers qui sert réellement à ce que vous dites, le reste étant la gabegie que l’on connaît.
Pour ce qui est de la disparité de réglementation bancaire, vous rappelez que les banques chez nous, ont été transformées en auxiliaires de police. C’est certainement notre atavisme soviétique qui ressort.
Dans ces conditions, cela justifie pleinement que certains, qui sont attachés à leur sécurité, mettent leur argent dans des contrées où les banques respectent un peu plus leurs clients.
Je ne savais pas que les gens circulaient cagoulés dans les paradis fiscaux ! Vous me l’apprenez.
Et pour ceux qui circulent avec des mallettes pleines de dollars, où est le problème ?
Ils n’auraient pas le droit de mettre leur argent dans des mallettes ?
Si c’est là leur bon plaisir, ou s’ils n’ont pas confiance dans les autres modes de transport, ils n’auraient pas le droit ? C’est encore là notre atavisme soviétique.
à AB galiani (14 avril). a quelquechose prés, je suis d’accord avec votre calcul: le salarié "moyen" subit un taux marginal de prélèvement de l’ordre de 60%, et pourtant pas de bouclier fiscal pour lui!
dans un pays où le taux moyen de prélévement obligatoire est de 45%, que le taux par foyer varie de 20% (TVA) à 60% ne me paraît pas scandaleux….
@ GERFO : Il me semble qu’HERVE a raison : TRACFIN n’est pas une invention franco-soviétique, l’ayant vu vu à l’oeuvre dans une banque Espagnole, pays qui a hérité du franquisme et d’une Démocratie apaisée.
A Francis : ce n’est pas un taux marginal que j’ai calculé mais un taux moyen. I
l s’agit d’abord d’un constat, non d’un jugement de valeur. En revanche, ce que j’ai remis en cause, c’est l’efficacité (où l’absence d’efficacité) des dépenses publiques.
@Gerfo,
Nous avons la chance de vivre dans un pays démocratique où tous les ans une loi de finances est votée. Cette loi prévoit entre autres que tous les revenus sont à déclarer. Il se trouve que les hommes étant ce qu’ils sont, ils n’aiment pas payer leurs impôts.
En conséquence si des contrôles efficaces ne sont pas mis en place, la plupart des citoyens et des entreprises, surtout les plus habiles, échappent d’une manière ou d’une autre à l’impôt.
Les paradis fiscaux sont un des moyens offerts aux plus fortunés pour y parvenir.
Soit on ferme les yeux, comme vous le suggérez, soit on essaye de faire appliquer la même loi à tous.
Mais fermer les yeux revient à soutenir ceux qui souhaitent, comme Besancenot, la révolution.
à AB Galiani: un taux moyen de prélèvement sur un revenu de type salarial de 70%, i don’t believe it!
je pense qu’un "bouclier fiscal et social" a un sens, plutôt autour de 60/66% des revenus car notre taux moyen de prélèvement est à 45%, mais à l’inverse un "socle fiscal" autour de 20% ne serait pas absurde tant il est anormal que certains puissent avoir des revenus de centaines de milliers d’euros et ne pas payer un sou d’impôts via des dispositifs de déduction spécifiques habilement exploités par les conseillers fiscaux….
Bien vu , HERVE , non seulement les gros revenus se trouvent des moyens pour éviter l’impôt mais j’ai en plus la conviction que les évasions fiscales jouissent d’une réelle impunité ….Dans le cas contraire ça se saurait , me semble t’il . L’ancien Ministre du Budget a certainement une opinion sur ce sujet qui choque beaucoup de nos compatriotes. Il n’y a pas que BESANCENOT à agiter le drapeau rouge…..
@Hervé,
Vous parlez de loi de finance, soit, mais quant on voit l’usage de ce qui est fait de l’argent des contribuables, il vaudrait mieux parler de loi inique, qui sert avant tout à gaver ceux qui vivent dessus.
Vous faites allusion aux revenus. Pour votre information, les prélèvements sur les revenus ne sont qu’une toute petite partie des prélèvements effectués (il n’y a pas mile milliards d’impôts sur le revenu).
Pour vous répondre en faisant simple, ceux qui créent de la richesse ici, ne sont pas tenus de faire, malgré notre atavisme soviétique, ou encore moins tenus de le faire ici, si vous voyez ce que je veux dire.
Donc, que l’on ferme les yeux ou pas, personne ne peut obliger quelqu’un à créer de la richesse ici, et par voie de conséquence les contrôles efficaces auxquels vous faites allusion, s’asseoir dessus.
Vous brandissez le facteur comme un épouvantail ! Mais vous devriez savoir selon le vieil adage, qu’un chien qui aboie ne mord pas.
Par ailleurs, je pense qu’il n’est pas totalement stupide (encore que ?). Et donc si par, je ne sais quel hasard, les circonstances lui étaient favorables, il en serait très ennuyé, il n’y aurait plus personne pour le nourrir. Et comme beaucoup, il doit être attaché à sa gamelle.
l’I.S.F. ne serait-il pas le principal responsable de l’évasion des capitaux, peut-être pas pour son montant mais plutôt pour son côté idéologique et quelque peu discriminatoire.
Par contre nous sommes forcés de reconnaitre que, pour les plus grosses fortunes restées en France, le bouclier fiscal a permis de passer de l’enfer directement au paradis ! car maintenant parfois on redistribue plus que l’on encaisse.
Il y a surtout marre que ce soient les plus riches des riches qui bénéficient le plus des réductions d’impôts. Il faut réhabiliter l’impôt progressifs sur tous les revenus et mettre définitivement à la poubelle ce seuil de 50% qui ne sert qu’à épargner les plus grandes fortunes
Nos Ministres responsables du budget et des finances sont apparemment très satisfaits de leur manière de traiter la fiscalité en France, quand on leur suggère par ex. de revoir l’I.S.F. autrement , c’est "non" alors que tout le monde sait que c’est un impôt mal ficelé.
Il est à croire que nous aimons tout ce qui est complexe, compliqué et ce, même si cela ne rapporte rien et même peut-être le contraire.
Tant que nos responsables n’auront pas compris qu’il est urgent de faire simple pour être compris, et ce, surtout en période de turbulence, le paradis, l’enfer et même le purgatoire risquent de perdurer .
Nos Ministres responsables du budget et des finances sont apparemment très satisfaits de leur manière de traiter la fiscalité en France, quand on leur suggère par ex. de revoir l’I.S.F. autrement , c’est "non" alors que tout le monde sait que c’est un impôt mal ficelé.
Il est à croire que nous aimons tout ce qui est complexe, compliqué et ce, même si cela ne rapporte rien et même peut-être le contraire.
Tant que nos responsables n’auront pas compris qu’il est urgent de faire simple pour être compris, et ce, surtout en période de turbulence, le paradis, l’enfer et même le purgatoire risquent de perdurer .
Nos Ministres responsables du budget et des finances sont apparemment très satisfaits de leur manière de traiter la fiscalité en France, quand on leur suggère par ex. de revoir l’I.S.F. autrement , c’est "non" alors que tout le monde sait que c’est un impôt mal ficelé.
Il est à croire que nous aimons tout ce qui est complexe, compliqué et ce, même si cela ne rapporte rien et même peut-être le contraire.
Tant que nos responsables n’auront pas compris qu’il est urgent de faire simple pour être compris, et ce, surtout en période de turbulence, le paradis, l’enfer et même le purgatoire risquent de perdurer .
Nos Ministres responsables du budget et des finances sont apparemment très satisfaits de leur manière de traiter la fiscalité en France, quand on leur suggère par ex. de revoir l’I.S.F. autrement , c’est "non" alors que tout le monde sait que c’est un impôt mal ficelé.
Il est à croire que nous aimons tout ce qui est complexe, compliqué et ce, même si cela ne rapporte rien et même peut-être le contraire.
Tant que nos responsables n’auront pas compris qu’il est urgent de faire simple pour être compris, et ce, surtout en période de turbulence, le paradis, l’enfer et même le purgatoire risquent de perdurer .
Nos Ministres responsables du budget et des finances sont apparemment très satisfaits de leur manière de traiter la fiscalité en France, quand on leur suggère par ex. de revoir l’I.S.F. autrement , c’est "non" alors que tout le monde sait que c’est un impôt mal ficelé.
Il est à croire que nous aimons tout ce qui est complexe, compliqué et ce, même si cela ne rapporte rien et même peut-être le contraire.
Tant que nos responsables n’auront pas compris qu’il est urgent de faire simple pour être compris, et ce, surtout en période de turbulence, le paradis, l’enfer et même le purgatoire risquent de perdurer .
Nos Ministres responsables du budget et des finances sont apparemment très satisfaits de leur manière de traiter la fiscalité en France, quand on leur suggère par ex. de revoir l’I.S.F. autrement , c’est "non" alors que tout le monde sait que c’est un impôt mal ficelé.
Il est à croire que nous aimons tout ce qui est complexe, compliqué et ce, même si cela ne rapporte rien et même peut-être le contraire.
Tant que nos responsables n’auront pas compris qu’il est urgent de faire simple pour être compris, et ce, surtout en période de turbulence, le paradis, l’enfer et même le purgatoire risquent de perdurer .
Pour ne pas connaitre véritablement l’enfer :
Ne serait-il pas préférable de remplacer l’I.S.F. par un Impôt Spécial raisonnable pour rembourser notre dette (I.S.D.par ex.) cela serait mieux compris et nous serions certains que cela servirait à quelque chose et en plus il serait très certainement beaucoup plus facile à gérer en le faisant figurer sur la feuille d’impôts sur les revenus et les intérêts des capitaux etc.. , personne ne passerait à la trappe et les bases seraient beaucoup plus fiables en respectant, bien évidemment, un seuil acceptable de façon à ne pas laiser les faibles revenus.
Est-ce si difficile de faire simple ?
Marcellin, vous plaisantez ?
Vu qu’actuellement avec l’ISF la dette augmente régulièrement, si vous le supprimez, la situation sera pire.
A moins de le remplacer par un impôt d’un rapport beaucoup plus important :
Pour commencer à rembourser un peu de dette cette année en supprimant l’ISF (4 Mds€ de mémoire), il faudrait le remplacer par un impôt rapportant au moins 104 Mds ! …
(On est très loin d’un impôt raisonnable)
@ Hervé
L’ISF coute plus cher à mettre en place qu’il ne rapporte !
@ Hervé
Voilà les bases de ma réflexion, peut-être que je me trompe.
On nous a toujours dit que l’I.S.F. ne rapportait rien, même au contraire …. bouclier fiscal oblige , donc à quoi et à qui sert cet impôt ?Pourquoi d’autres pays l’ont déjà supprimé ? cela peut provoquer certaines interrogations au sein même de l’Europe.
Pensez-vous que cela soit raisonnable par ex. de rembourser pour les plus gros revenus des sommes colossales , si je ne me trompe pas? ( cela me semble tellement énorme) plus de 300 000 euros par contribuable ….. Je ne trouve pas cela très sérieux et plutôt décourageant pour le contribuable moyen qui lui continue à payer plein pot.
Ne serait-il pas plus logique , comme je le dis plus haut, qu’à partir d’un certain seuil de revenus , un impôt spécifique soit prélevé sur les revenus des capitaux, des hauts revenus etc.. pour commencer à rembourser la dette … cela rapporterait très certainement davantage et surtout nous éviterions quand même de laisser une trop grosse ardoise à nos suivants .
En résumé je prèfere voir naitre un impôt intelligent qui sert à quelque chose plutôt que de penser qu’un impôt a été mis en place pour rembourser les plus fortunés.
Continuer à entretenir un impôt idéologique à double face qui en fait ne profite qu’aux très riches, n’est pas très sain ni sérieux surtout au sein de l’Europe ; la dette, par contre, elle, est bien là et nous devrions faire quelque chose pour l’enrayer , il faut anticiper et ne pas continuer à l’alourdir , et comme on ne peut pas toujours taxer ou surtaxer, pourquoi effectivement ne pas faire disparaitre un impôt serpent au profit d’un autre beaucoup plus sérieux qui serait destiné exclusivement au remboursement de cette fameuse dette dont tout le monde parle et qui doit faire réfléchir ?
@Marcellin et Arthur,
Vous confondez me semble t il l’ISF et le bouclier fiscal.
Votre argumentation milite pour une suppression totale du bouclier fiscal. Je suis partisan de le maintenir mais d’en plafonner l’avantage, par exemple le rendre actif jusqu’à 200 000 euros de revenu (soit à 50%, 100 000 euros d’impôts au maximum).
Tous les impôts, intelligents ou pas, alimentent indistinctement le budget et permettent de contenir l’accroissement de la dette.
@Hervé, bien sûr ce bouclier est discutable car injuste, mais il faut quand même bien convenir que c’est un impôt bizarre, les bases en étant même parfois à fixer par le contribuable lui-même (immobilier par ex.) c’est assez surprenant et il s’apparente davantage à des élucubrations qu’à du réel, il y a certainement mieux et se pencher sur du concret, plus simple, plus lisible et surtout plus juste car il faut bien le reconnaitre les deux premières tranches I.S.F. par ex. ne sont pas de réelles grandes fortunes alors qu’il y a des dysfonctionnements notoires lorsque vous franchissez les vraies et réelles fortunes à qui on rembourse plus que ce qu’ils ont payé ?
Du concret, du réel quelque chose qui rentre effectivement dans les caisses et qui ne divise pas correspondrait mieux et en finir une fois pour toutes avec ce un truc-machin dont on ne sait pas franchement qui en bénéficie à part bien sûr les plus grosses fortunes …. , quel but est réellement recherché ?
Ne serait-ce pas tout simplement un certain échapatoire pour faire taire les moins riches en leur faisant croire que les riches vont payer !
Notre pays est un pays qui lutte contre la discrimantion et là pourtant il semblerait que l’on procède à un certain classement des français.
Nous sommes en période de crise , il faut se projeter vers l’avenir et savoir anticiper, probablement et inévitablement par le biais de l’impôt alors la solidarité voudrait que l’on ne divise plus mais qu’au contraire on se serre tous les coudes dans une certaine justice et que chacun participe , selon ses ressources, mais par des moyens plus simples en ajustant, par exemple, l’impôt en fonction des revenus réels et non supposés .
Quand quelque chose ne fonctionne pas ou mal , il faut savoir le reconnaitre et remettre tout à plat afin de repartir sur des bases plus solides , plus efficaces, plus saines et plus justes .
Du concret, du réel quelque chose qui rentre effectivement dans les caisses et qui ne divise pas correspondrait mieux et en finir une fois pour toutes avec ce un truc-machin dont on ne sait pas franchement qui en bénéficie à part bien sûr les plus grosses fortunes …. , quel but est réellement recherché ?
Ne serait-ce pas tout simplement un certain échapatoire pour faire taire les moins riches en leur faisant croire que les riches vont payer !
Notre pays est un pays qui lutte contre la discrimantion et là pourtant il semblerait que l’on procède à un certain classement des français.
Nous sommes en période de crise , il faut se projeter vers l’avenir et savoir anticiper, probablement et inévitablement par le biais de l’impôt alors la solidarité voudrait que l’on ne divise plus mais qu’au contraire on se serre tous les coudes dans une certaine justice et que chacun participe , selon ses ressources, mais par des moyens plus simples en ajustant, par exemple, l’impôt en fonction des revenus réels et non supposés .
Quand quelque chose ne fonctionne pas ou mal , il faut savoir le reconnaitre et remettre tout à plat afin de repartir sur des bases plus solides , plus efficaces, plus saines et plus justes .
Du concret, du réel quelque chose qui rentre effectivement dans les caisses et qui ne divise pas correspondrait mieux et en finir une fois pour toutes avec ce un truc-machin dont on ne sait pas franchement qui en bénéficie à part bien sûr les plus grosses fortunes …. , quel but est réellement recherché ?
Ne serait-ce pas tout simplement un certain échapatoire pour faire taire les moins riches en leur faisant croire que les riches vont payer !
Notre pays est un pays qui lutte contre la discrimantion et là pourtant il semblerait que l’on procède à un certain classement des français.
Nous sommes en période de crise , il faut se projeter vers l’avenir et savoir anticiper, probablement et inévitablement par le biais de l’impôt alors la solidarité voudrait que l’on ne divise plus mais qu’au contraire on se serre tous les coudes dans une certaine justice et que chacun participe , selon ses ressources, mais par des moyens plus simples en ajustant, par exemple, l’impôt en fonction des revenus réels et non supposés .
Quand quelque chose ne fonctionne pas ou mal , il faut savoir le reconnaitre et remettre tout à plat afin de repartir sur des bases plus solides , plus efficaces, plus saines et plus justes .
Du concret, du réel quelque chose qui rentre effectivement dans les caisses et qui ne divise pas correspondrait mieux et en finir une fois pour toutes avec ce un truc-machin dont on ne sait pas franchement qui en bénéficie à part bien sûr les plus grosses fortunes …. , quel but est réellement recherché ?
Ne serait-ce pas tout simplement un certain échapatoire pour faire taire les moins riches en leur faisant croire que les riches vont payer !
Notre pays est un pays qui lutte contre la discrimantion et là pourtant il semblerait que l’on procède à un certain classement des français.
Nous sommes en période de crise , il faut se projeter vers l’avenir et savoir anticiper, probablement et inévitablement par le biais de l’impôt alors la solidarité voudrait que l’on ne divise plus mais qu’au contraire on se serre tous les coudes dans une certaine justice et que chacun participe , selon ses ressources, mais par des moyens plus simples en ajustant, par exemple, l’impôt en fonction des revenus réels et non supposés .
Quand quelque chose ne fonctionne pas ou mal , il faut savoir le reconnaitre et remettre tout à plat afin de repartir sur des bases plus solides , plus efficaces, plus saines et plus justes .
Du concret, du réel quelque chose qui rentre effectivement dans les caisses et qui ne divise pas correspondrait mieux et en finir une fois pour toutes avec ce un truc-machin dont on ne sait pas franchement qui en bénéficie à part bien sûr les plus grosses fortunes …. , quel but est réellement recherché ?
Ne serait-ce pas tout simplement un certain échapatoire pour faire taire les moins riches en leur faisant croire que les riches vont payer !
Notre pays est un pays qui lutte contre la discrimantion et là pourtant il semblerait que l’on procède à un certain classement des français.
Nous sommes en période de crise , il faut se projeter vers l’avenir et savoir anticiper, probablement et inévitablement par le biais de l’impôt alors la solidarité voudrait que l’on ne divise plus mais qu’au contraire on se serre tous les coudes dans une certaine justice et que chacun participe , selon ses ressources, mais par des moyens plus simples en ajustant, par exemple, l’impôt en fonction des revenus réels et non supposés .
Quand quelque chose ne fonctionne pas ou mal , il faut savoir le reconnaitre et remettre tout à plat afin de repartir sur des bases plus solides , plus efficaces, plus saines et plus justes .
Du concret, du réel quelque chose qui rentre effectivement dans les caisses et qui ne divise pas correspondrait mieux et en finir une fois pour toutes avec ce un truc-machin dont on ne sait pas franchement qui en bénéficie à part bien sûr les plus grosses fortunes …. , quel but est réellement recherché ?
Ne serait-ce pas tout simplement un certain échapatoire pour faire taire les moins riches en leur faisant croire que les riches vont payer !
Notre pays est un pays qui lutte contre la discrimantion et là pourtant il semblerait que l’on procède à un certain classement des français.
Nous sommes en période de crise , il faut se projeter vers l’avenir et savoir anticiper, probablement et inévitablement par le biais de l’impôt alors la solidarité voudrait que l’on ne divise plus mais qu’au contraire on se serre tous les coudes dans une certaine justice et que chacun participe , selon ses ressources, mais par des moyens plus simples en ajustant, par exemple, l’impôt en fonction des revenus réels et non supposés .
Quand quelque chose ne fonctionne pas ou mal , il faut savoir le reconnaitre et remettre tout à plat afin de repartir sur des bases plus solides , plus efficaces, plus saines et plus justes .
A Nicolas P. : La France est parmi les pays à la plus forte fiscalité. Est ce que la bonne question ne serait pas plutôt celle de l’efficacité des dépenses publiques, c’est à dire celle de la "logique de performance" plutôt que la "logique de moyen" ?
Il est inutile de continuer à faire croire que c’est un impôt sur la fortune, c’est un impôt pour la fortune, un peu choquant qui dit impôt dit faire rentrer des sous dans l’escarcelle commune de l’Etat et bien là apparemmment c’est le contraire c’est un impôt qui rend aux plus riches un trop perçu d’impôt. Le supprimer une bonne fois pour toutes et mettre en place un impôt SOLIDAIRE basé sur tous les revenus permettrait d’ enrayer de manière équitable le phénomène de notre dette toujours croissante .
Ce qui est très paradoxal c’est que la gauche continue à vouloir faire perdurer cet impôt, le bouclier fiscal est bien sûr critiqué mais ….. il est à penser que certains doivent y trouver quelques avantages ?
En finale on s’aperçoit que si personne (gauche et droite) ne souhaite revoir le sujet de l’I.S.F. c’est bel et bien que tout ce petit monde est d’accord sur l’essentiel, c’est à dire rendre aux plus fortunés une partie de leurs impôts.
Dans les faits ce n’est pas particulièrement choquant que le plafond de l’imposition soit ramené à 50% , c’est plutôt le fait que cela soit les moins fortunés qui contribuent au remboursement.
C’est tout simplement la preuve que notre fiscalité a des failles et que dans l’absolu il y aurait lieu de revoir notre système, apparement cela bouge espérons que cela soit dans le bon sens…
Hervé, il n’y a pas que le bouclier fiscal qui est critiquable, mais l’impôt tel qu’il est instrumenté , chacun fait plus au moins ce qu’il veut dans son coin avec ses petits arrangements, un impôt cela doit avoir des bases imposables identiques pour tous et non pas laisser la libre expertise des sommes taxables, c’est pourquoi il serait certainement préférable , si cet impôt doit continuer à exister, ce qui serait une erreur, a être mieux cadré et surtout à être prélevé à la source, à partir d’un certain montant sur des valeurs réelles ,des plus values réelles et des profits réels , ce qui semble assez facile étant donné le regroupement des informations.
En procédant ainsi on mettrait fin à toute cette polémique sur cet impôt dit "imbécile" et qui reste quand même une particulatité française dans l’Europe (dixit une certaine remarque de N.S. ) Nous souhaitons de plus en plus d’harmonisation au sein de l’Europe?
serions nous à la traine … ou faisons nous le contraire de ce que nous proposons ? ne pas oublier que la plupart des pays d’Europe ont su réagir plus vite que nous.