Ouest-France publie un sondage réalisé à l’effet de savoir comment les populations de l’Ouest accueillent l’idée d’un nouveau périmètre pour les Régions, suite au rapport Balladur. Vous trouverez tous les éléments publiés à ce sujet en cliquant là. Il serait intéressant de recueillir votre propre avis sur les motifs qui expliquent cette si nette préférence pour le statuquo, même s’il faut être prudent sur la solidité du sondage reposant sur un nombre limité de personnes.
S’agissant de la Normandie, le résultat est impressionnant, d’autant que les jeunes générations, souvent les plus allantes en ce domaine, semblent freiner désormais des quatre fers.
Pour ma part, j’ai toujours suggéré une approche pragmatique de cette question. Passer une alliance, oui, pour quoi faire et selon quelles modalités ? Telles sont les questions auxquelles il faut répondre, sauf à s’éloigner des préoccupations quotidienne des nos concitoyens.
Puis, j’ai toujours pensé également qu’il serait imprudent de présenter cette question à partir du haut et qu’il valait mieux que le débat vienne du terrain. Pour faire comprendre cela à ceux qui vivent à Paris 7 jours sur 7 c’est impossible. Cela aussi est la France ! Elle patine dans ses réformes et on se demande pourquoi, alors qu’il est évident que les citoyens ne croient plus au fonctionnement centralisé.
J’attends vos commentaires avec beaucoup d’intérêt.
Ouest-France : Pas touche à ma région !
Ouest-France : La réunification normande : pas si vite !
Ouest-France : Les Bas-Normands veulent conserver 2 normandies !
Ouest-France : Michèle Alliot-Marie : Pas de redécoupages en force !
Je ne suis nullement concerné par les projets de l’OUEST hexagonal mais je ne donne pas beaucoup de signification à ces sondages car je n’ai lu nulle part les " avantages – inconvénients " de l’une ou l’autre formule. En fait il n’y a pas de projets mobilisateurs au niveau des Régions : au miieux l’Etat choisit telle ou telle Région et abonde le financement du projet dans des contrats ETAT/REGION . Les Régions ,seules , ne disposent pas de gros moyens financiers et je ne vois pas ce qui pourrait faire rêver les citoyens. Certes des perspectives d’emplois dans la Drôme avec ITER ou bien le développement d’AIRBUS en Midi-Pyrénées sont des atouts pour les Régions concernées mais on voit bien qu’il s’agit d’abord de projets nationaux et internationaux. On l’a bien vu récemment avec GALILEO dont le siège devait etre Toulouse selon P.DOUSTE-BLAZY et puis Pchitt c’est parti ailleurs à la suite de négociations européennes….Je ne vois pas bien quels sont les véritables enjeux de cette ré-organisation territoriale puisque c’est toujours l’Etat qui tire les ficelles depuis Paris . Contrairement aux Landers allemands par exemple.
A qui va -t-on faire croire qu’un sondage réalisé auprès de 499 personnes aurait une valeur représentative ?
Une fumisterie de plus…!
La réforme a pour but d’améliorer le fonctionnement des services aux citoyens à un coût moindre de fonctionnement, le schéma cible s’oriente donc nécessairement vers:
1. Des communautés de communes regroupant les 36700 communes avec un conseil élu au suffrage universel à la proportionnel,
2. Des régions regroupant les départements avec un conseil élu au suffrage universel à la proportionnel,
3. Des services publics et des administrations privilégiant le guichet unique, la coproduction de service.
Ce qui se traduit par une administration locale plus efficace, moins nombreuse et plus responsable.
Cette reforme dans l’intérêt du citoyen et du contribuable remet en cause le nombre d’élus, les trains de vie, les armées espagnoles de fonctionnaires et agents territoriaux.
Comme ce sont les élus, les fonctionnaires et les agents territoriaux ( donc les syndicats corporatistes) ont la main sur la réforme, il y a fort à penser que rien de sérieux ne se fera et que le contribuable continuera à voir ses impôts augmenter. Sauf si chacune de nous dit haut et fort qu’il y en a marre de se faire tondre!
Etes-vous prêts, vous qui lisez ces lignes, à vous bouger?
Enfin ! Out les ayatollah qui nous expliquent que les sceptiques de la réunification sont des crétins, de vieux cons…
Réunifier, oui, pourquoi pas et surtout pour quoi faire ?
Il serait utile qu’au-delà des références historiques qui nous pousseraient à réunifier, y compris l’Angleterre…, nous puissions mesurer les avantages et les inconvénients d’un mariage, de proposer un projet d’avenir et d’abord et avant tout d’arrêter de prendre les bas-normands pour des imbéciles lorsqu’ils font état de leurs réserves sur ce dossier.
Habitant Nantes et n’étant ni élu ni fonctionnaire territorial, le détail des regroupements ou transferts de compétences qui pourraient résulter des travaux de la commission EB me laissent complètement indifférent. Peu m’importe que Nantes soit rattaché ou non à la Bretagne, que le département fusionne avec la région, cela ne changera en rien mon quotidien.
La seule chose qui m’importe, c’est que les changements mis en œuvre conduisent à plus d’efficience.
C’est à dire que la qualité des services apportés aujourd’hui par les différentes collectivités locales soit maintenue mais produite à coût moindre. Autrement dit, que la fiscalité locale déjà élevée n’augmente pas et que si possible elle diminue.
Ensuite, comment mettre d’accord les «politiques», c’est à dire par définition les élus concernés, c’est un vrai problème …
Je comprend les incertitudes actuelles qui frappent notre région.
cependant notre espace régional aujourd’hui doit évoluer, et même aurait déjà du être fait depuis longtemps, pour peu que l’on prenne le temps d’ouvrir vraiment les yeux.
Certes il faut sans doute du temps pour que chacun reprenne ses esprits et soit en face des réalités auxquelles nous sommes confrontés avec la mondialisation, l’Europe et aussi dans notre nation française.
Certes il faut un peu de volonté politique (no comment!), un minimum de capacité d’entreprendre et de se bouger, mais une fois la décision politique prise, l’intendance suivra et ceux qui seront aux commandes aurons bien le temps de trouver un accord sur la répartition des services régionaux et sur les lieux d’implantation des différentes répartitions des centres décisionnaires régional et de l’Etat.
A long terme, on peut espérer que des économies substantielles seront réalisées sur les dépenses de fonctionnement pour une meilleure efficacité de l’action publique et que la politique économique régionale s’en trouvera renforcée (aujourd’hui "métropole normandie" c’est nul, les représentations normandes à bruxelles/Strasbourg, c’est quasi archi-nul!), ce qui est utile en cette période de crise et d’augmentation du chômage.
Si on croit au déclin ni à la fatalité, alors autant passer son chemin de ce qui va suivre et même du débat.
En Normandie, notre avenir est de nous unir, d’aménager notre territoire avec intelligence, afin offrir aux Normands le dynamisme économique nécessaire au maintien et au développement de nos cadre et qualité de vie. C’est la bonne santé de l’économie qui permet de financer et d’améliorer les services aux personnes, qu’il s’agisse d’équipements, d’aides, d’animation, d’éducation ou de culture. La "Normandie reste une marque internationalement connue, et n’est pas assez valorisée et connue malgré les efforts de nombreuses filières d’activité.
Si on est réaliste (même si l’on est pragmatique), alors tous les Normands ont intérêt à soutenir le projet de réunification.
Bien à Vous.
Vive la Normandie !
A UMP50
Vous semblez ignorer que des études ont déjà été faites sur les avantages et inconvénients de la Réunif. Le dernier rapport (EDATER) est particulièrement éloquent, puisqu’il démontre que la division, depuis qu’elle existe, a couté à la Normandie plusieurs points de croissance et des milliers d’emplois. Le constat a toujours été le même : division = faiblesse, régression, absence de dynamisme, etc… Tout les milieux économiques le disent. Seuls les politiques timorés et intéressés s’efforcent de maintenir la division, afin de la faire durer aussi longtemps que leurs mandats…
UMP50bis