« Le président américain, qui s’exprimera mardi soir heure américaine devant les deux Chambres du Congrès réunies, s’est engagé ce lundi à réduire de moitié le déficit budgétaire d’ici la fin de son mandat. La crise économique n’obèrera pas les réformes indispensables, a-t-il promis. »
Amis bloggeurs, qu’en pensez-vous ?
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Nous? Nous voulons aussi réduire le déficit. C’est au moins ce que nos dirgeants ont annoncé à plusieurs reprises. Ils s’y sont même engagés solennellement, devant les médias et les Français. Devant nos partenaires européens et la Commission de Bruxelles aussi.
Mais il semble que ce ne soit pas pour maintenant.
D’ailleurs, pour eux, ce n’est jamais le bon moment….
Pire, il y a au contraire une volonté décomplexée de l’aggraver, au nom de la lutte contre la crise, reportant sa réduction à plus tard.
Si un jour, les citoyens français peuvent citer à comparaître des responsables politiques devant une juridiction nationale ou européenne pour manquement grave aux intérêts fondamentaux de la France par mauvaise gestion des dépenses publiques, il risque d’y avoir du monde.
Car le déficit est moins dû à la conjoncture qu’au refus réitéré de baisser les dépenses publiques et d’engager les économies. Deux exemples:
1. L’ambassadeur de France aux USA vient de refuser l’augmentation de 22% qui lui est allouée pour le budget de son ambassade pour 2009. Est-ce que d’autres ambassades ont fait de même? Alors que la France est en situation difficile, comment peut-on "lâcher" des dépenses aussi considérables, telles que les intéressés en soient choqués? C’est sans doute pour aider à la relance de consommation aux USA?!
2. A ce jour, les 1000 et quelques comités "théodules " recensés comme inutiles continuent de recevoir leurs dotations et leurs membres à mener leur train de vie confortable sans avoir besoin de justifier d’un travail effectif, et sans que leurs comptes soient soumis au moindre contrôle. N’est-ce pas M. le député Tardy, vous qui avait fait de ce dossier votre combat?
M. Fillon s’était rendu à Bruxelles pour prendre un engagement solennel de redressement de nos dépenses publiques. Va t’il y aller encore bientôt pour demander que la procédure pour dépassement de déficit autorisé ne soit pas engagée contre la France?
Hé bien, en ce qui me concerne, je recommande à mes enfants de ne surtout pas négliger l’apprentissage des langues étrangères et de ne pas trop s"inquiéter pour leurs parents : ils ne le mériteront guère…
Car à ce rythme, il ne serait pas impensable que la France devienne rapidement un pays d’émigration.
Ce que nous en pensons , CORINE , comme la plupart des Français : on s’en f…..Voir à ce sujet le dernier essai de F.de CLOSETS : Le Divorce Français ( comment réconcilier le peuple et les élites ? dont j’extrais le passage suivant : " au reste selon certains l’endettement n’appauvrit pas le pays puisqu’à toute dette correspond une créance.Les Français qui prêtent à l’Etat s’enrichissent à mesure que celui ci emprunte. Lors d’une émission de radio un économiste très réputé a pu lancer : " la Dette c’est un simple transfert de patrimoine qui n’affecte pas la richesse globale du pays."" En suivant de tels raisonnements il devient indifférent que l’argent se trouve sur les livrets des particuliers ou dans les caisses de l’Etat. Tout cela ne ferait en dernière analyse qu’un même compte. Cette nationalisation des patrimoines, devenus cautions solidaires de la dette publique, ferait frémir les épargnants. Mais le jargon économique agrémenté de quelques chiffres et de références savantes permet de mêler subrepticement l’argent public avec l’argent privé, et d’oublier que la moitié de cette dette est détenue par …des étrangers ! " Apparemment B.OBAMA ne partage pas cette analyse ni M.PEBEREAU , ni AB GALIANI , ni A.L. , ni CORINNE ni votre serviteur mais à en croire F.de CLOSETS c’est un sujet pas très populaire chez nous et un candidat " Père la Rigueur " n’a aucune chance d’être élu…. " si le peuple vote mal changeons le peuple " ?
Même si cela est difficile, tout doit être fait pour réduire le déficit, mais à condition de ne pas en faire supporter exclusivement le poids par le biais de l’augmentation de la fiscalité (directe et indirecte), tout le monde doit se sentir partie prenante du plus "petit" jusqu’au plus "grand". Des efforts devraient être perceptibles, comment peut-on , en particulier , expliquer que nous sommes en période difficile et que les dépenses publiques ne sont toujours pas efficacement maitrisées ?
C’est très choquant tous ces revenus exhorbitants que s’octroient nos dirigeants, à eux et à leurs amis.
C’est leur crédibilité qui est en jeu. Jusqu’où ira leur inconséquence et leur cynisme ?
Ca doit servir à cela la prime au mérite des fonctionnaires pouvant aller jusqu’à 14000€ par an. Ce ne sont pas les petits fonctionnaires qui en bénéficieront. C’est financé par la suppression de postes d’infirmières, d’enseignants etc . Quand à la dette, après nous, la fin du monde…
Bravo à Obama pour sa conscience de sa responsabilté.
Il va mettre tous ses efforts pour trouver des solutions diplomatiques et cesser la guerre en Iraq. J’ai une peur avec le côté va-t-en guerre de l’association Sarko Koushner, c’est qu’ils renforcent l’effectif des troupes, en Afganistan et qu’ils s’engagent en Iran. Notre pays creuserait son déficit, mais tout le monde ne serait pas perdant : l’industrie de l’armement continuerait de s’enrichir et en ferait profiter ses amis.
A Yffic 31 : Ce n’est pas faux … La dette correspond bien à un transfert de patrimoine. Imaginons le tandem GALIANI – YFFIC (c’est une image, bien sur). GALIANI s’endette massivement en empruntant à YFFIC ; en consolidé, il n’y a aucun changement dans la richesse globale du tandem avant ou après …
Sauf que le transfert cèle quelque chose : imaginons que GALIANI mène un train de vie dispendieux (c’est une image bien sur) bien au delà de ses revenus. La dette est la traduction comptable d’un dysfonctionnement majeur.
Et il y a ce phénomène qui interdit la nationalisation des créances represantant la dette : la dette de l’Etat est détenue à 60 % par l’étranger. Si l’Etat veut continuer à s’endetter, il a interet à laisser croire qu’il remboursera !
Comme vous le soulignez à juste titre, il n’est pas indifférent que l’argent soit sur le compte des ménages ou celui de l’Etat, car le transfert n’est pas automatique. Sauf à imaginer des prelèvements obligatoires pouvant atteindre 100 % ????
Réduire le déficit de moitié, celui de 2009, ce serait en France le ramener à …50 milliards, c’est à dire continuer à augmenter la dette en valeur absolue et % du PIB !
AB GALIANI : je veux bien vous confier mes 4 sous d’économies car je suis certain qu’avec vous ce serait judicieusement placé…..
Ce qui parait parfois incompréhensible pour les petits dont je fais partie c’est le fait ,apparemment, de savoir parfaitement ce qu’il faut faire et de ne pas le faire et de ne pas le mettre en application ? n’y aurait-il pas, en finale, beaucoup trop d’avis , ce qui aurait pour conséquence d’alourdir la machine et de l’empêcher d’avancer ?
MONIQUE : …." j’ai une peur…." mais non , Monique , soyez sans crainte , de mémoire d’homme , ce sont toujours des gouvernements de gauche qui ont déclaré la guerre…..
A Yffic31 : Votre confiance m’honore, cher Yffic, et c’est surement le plus beau compliment qu’on m’ait fait sur ce blog. Sachez que je suis ce que les financiers appellent un "risk – averser", litteralement "quelqu’un qui nourrit une aversion pour le risque". Bref, je vous propose de mettre vos 4 sous dans 4 paniers différents (division du risque) ; il reste à trouver des emprunteurs fiables (maitrise du risque de contrepartie) : l’Etat, peut être, mais pour combien de temps ; et le tout en euro (maitrise du risque de change)… C’est vrai, ce ne sera pas le plus rentable. Mais avec peu de risque …
HUBERT V : excusez moi d’avoir attribué à HERVE votre commentaire : erreur de clic !
Tous les gouvernements successifs se sont engagés a réduire les déficits. Mais ils n’appliquent jamais les belles paroles qu’ils tiennent au moment des élections (y compris pour M. Obama).
Notre président s’était engagé a réduire ces déficits. Mais la crise est là nous dit-il, alors changeons de cap. Il recule sur tous les fronts. Avec l’enseignement par exemple ou les budgets faramineux grèvent les dépenses publiques. Il faut donner d’un côté ou de l’autre quand les syndicats réclament. Pourtant les français ne doivent pas être si malheureux que celà quand on voit la consommation qui repart à la hausse, les stations de sport d’hiver qui n’ont jamais fait autant d’affaires. Et que dire des DOM TOM qui vont encorent aggraver le déficit. La crise actuelle va peut-être s’aggraver. Peut-être se termineras t’elle par une gigantesque faillite. Celà sera peut-être salutaire afin qu’un monde nouveau naisse avec des valeurs plus belles. Déception de beaucoup de français qui voyait en Nicolas Sarkozy quelqu’un qui tiendrais ferme la barre de l’état. Pour l’instant le bateau par sur la gauche. Son premier ministre François Fillon serait un bien meilleur capitaine pour la France. Sa fermeté est certainement plus forte que celle de notre président. Des actes et non des paroles !
AB GALIANI : comme Monsieur JOURDAIN je suis dans mon modeste comportement de " père de famille " un " risk-averser " ce qui explique pourquoi la chute des cours de la Bourse me laisse plutôt indifférent , à titre individuel s’entend….Comme je mets en pratique vos conseils je ne demande donc pas R.V. mais j’aurais appris l’existence d’une profession que devraient peut etre consulter les apprentis sorciers d’Outre-Atlantique et d’ailleurs….
DANIEL : Capitaine ou Général , l’Histoire nous apprend que gouverner notre pays n’a jamais été facile mais ne dramatisons pas : l’ami avec qui je m’entretenais il y a quelques instants me rappelait qu’en 1929 les gens faisaient la queue pour avoir du pain (moi j’avais retenu que les Allemands transportaient leur monnaie dans des brouettes…) alors qu’aujourdh’ui , au pied des pistes enneigées , on fait la queue pour accéder au remonte-pente…..Certes , société à plusieurs vitesses….
@Daniel,
NS malgré l’endettement croissant est obligé de tenter la relance et d’aider les plus démunis.
Sinon il prend le risque d’émeutes comme en Guadeloupe.
Entre deux maux il choisit le moindre, a t il le choix ?
A Yffig31,
Au-delà de votre humour, je suis plus intéressée par les débats de fond que par le débat gauche droite.
Vos arguments ne m’ont pas rassurée du tout. Quand un président de la république est surtout intéressé par ses revenus financiers et qu’il favorise ses courtisans et ses amis de façon injuste, c’est inquiétant. Quand on voit qu’il est allié à des lobbies financiers, je me demande s’il est libre et jusqu’où il peut aller . Bush est allé très loin dans la destruction de son pays, et ceci dans un cynisme complet . L’Amérique a des problèmes énormes, mais Bush s’en sort bien financièrement et peut-être que c’était le seul but de sa vie. J’espère que la France va cesser se suivre le chemin de Bush et qu’elle va plutôt se rallier à la philosophie d’Obama.
Eh oui, c’est ça aujourd’hui notre bien beau pays et cette douce société :
" aujourd’hui, au pied des pistes enneigées, on fait la queue pour accéder au remonte-pente ", comme l’écrit Yffic 31 … et dans le même temps il n’y a jamais eu autant de " clients " pour faire la queue aux restos du cœur !
Mais il y a bien pire que nous puisque dans nombre de pays il n’y a ni remonte-pente, ni resto du cœur.
MONIQUE : c’est bien parce que j’ai compris que ni vous ni moi n’étions attachés à réciter un catéchisme idéologique que je me permets parfois de vous taquiner…Comme vous je suis très critique à l’égard de la société " du fric " mais comme le disait un auditeur de J.J. BOURDIN ce matin sur l’antenne : " j’ai voté SARKO car il me paraissait le moins pourri…". Ce n’était pas précisément ma motivation mais il faut bien admettrre que sur le " marché " des leaders politiques il n’y avait pas grand choix…
Je suis moins sévère que vous à propos de G.W. BUSH : il a "hérité" si j’ose dire d’une problème trop grand pour lui et connaissant un peu les Texans il est certain qu’après le " nine eleven " il fallait qu’il fasse quelque chose. Ou bien les néo-conservateurs l’ont mal conseillé ou bien il a choisi les mauvaises options mais c’est d’abord aux citoyens U.S. d’en juger. N’oublions qu’après une première élection contestée il a été reconduit brillamment dans ses fonctions de Président de la plus grande puissance du monde. Les citoyens américains ne sont pas forcément plus cons que nous…Personnellement je serai plus critique à l’égard des E.U.A. quand l’EUROPE aura fait la démonstration de sa capacité à se défendre SEULE si les circonstances l’exigeaient. Pour l’instant je suis très content des bonnes relations entre notre pays ( merci SARKO..) et ce grand peuple qu’il soit Républicain ou Démocrate.
@ Jean-Louis Soularue
Il n’y a jamais eu autant de clients pour faire la queue dans les restos du coeur. Si on considère que les prelèvements obligatoires français et la part du PIB consacrée aux dépenses sociales sont parmi les plus élevées du monde, est ce une façon de souligner un "certain" manque d’efficacité ? Si on considère que le coût horaire du travail en France est parmi les plus élevés du monde, qu’en conclure ?
Avons-nous réellement l’ambition de réduire notre dette ?? on pourrait parfois en douter, les prélèvements sont de plus en plus élevés, la dette est de plus en plus élevée elle aussi, le pouvoir d’achat diminue, nos exportations sont plutôt en recul et tout cela fait que le chômage s’accentue et que personne ne comprend plus à quoi servent toutes ces sommes débloquées et quels sont les résultats obtenus.
Avons nous tout simplement emprunté le bon chemin ? il est vrai que ce n’est pas simple car nous sommes bien évidemment tributaires de l’Europe, du Monde mais malgré tout il parait évident que plus LA fiscalité directe ou indirecte sera élevée moins il y aura de pouvoir d’achat… et continuer à donner un peu par çi un peu par l pour calmer le jeu ne sera pas suffisant et ne fera qu’augmenter notre dette, il n’existe probablement pas de solution miracle mais nous pourrions certainement pouvoir mieux faire et il y a suffisamment de spécialistes pour y parvenir.
Pour notre Pays, combien sont réellement touchés aujourd’hui par cette crise ?..
Alors qu’il faudrait "un remède de cheval" et non de l’homéopathie..
Serge G.
Par ailleurs, d’autres secteurs ne seront plus subventionnés, notamment les énergies fossiles. «’est un budget qui contribue à poser des fondations à long terme pour l’économie (…) et qui se penche sur des défis longtemps délaissés, dont la santé, le système d’éducation, et l’évolution vers les énergies propres