A lire sur le site de Ouest-France, ce court article paru aujourd’hui sur les élections cantonales de Puitanges-Pont-Ecrepin :
Le président du conseil général, est en campagne dans le canton de Putanges. Il était mardi à Champcerie, Rabodanges et Les Rotours. En réponse aux propos de Frédéric Léveillé quant au « non-respect des électeurs », au pur « intérêt personnel » ou à « l’atteinte à la démocratie » que serait cette candidature, Alain Lambert a répondu : « Que M. Léveillé aille demander à Laurent Beauvais ou à Joaquim Pueyo ce qu’ils pensent de ma gestion de la ville d’Alençon, ou de ma coopération avec la région. Je remarque que l’on me critique beaucoup, mais qu’à chaque fois on critique mes mandats électoraux, et jamais mes bilans ».
avant de critiquer alain monsieur leveille ferait bien d abord de prouver ses competences en tant qu elu .heureusement mr puyeo et m beauvais ont plus d experience et aussi de competences et d intillegence pour faire de la politique et penser a l interet general.erreur de jeunesse dirons nous!!! et manque de formation en la matiere .
Qui connaît Monsieur Léveillé ?
vous avez raison, ne donnons pas d’importance a ce monsieur
pour reparler des mandats , merci de faire connaître le montant de la réserve parlementaire qui vous a été octroyée fin 2008 et sur quoi elle a été investie : le plan de relance local peut-être ou des émoluments ou…
le cumul des mandats électoraux permettant sans nulle doute de bénéficier de mannes financières assurant leur pérennité par une sorte de fongibilité?
sinon, une belle journée avec tout plein de citoyens qui ont manifesté, c’est quand même rassurant ! et si c’était un signal ?
Juste une question à Monsieur Lambert :
Comment arrivez vous à "gérer" tous ces mandats ? N’est ce pas problématique pour votre vie familiale ? Ou même pour le bon suivi de certains dossiers ?
@quizas un jour :
Vous abordez le sujet de la " réserve parlementaire " et tout le monde ne sait peut-être pas précisément de quoi il s’agit, à qui elle est attribuée, à quoi elle sert ?
Pour info ci-dessous un texte que j’ai trouvé sur le site de l’Express :
Institutions
La manne cachée du Parlement
par Marion Faure, publié le 09/03/2006 – mis à jour le 07/03/2006
Elle permet de financer de multiples projets locaux: comment fonctionne la «réserve parlementaire»?
Quel est le point commun entre les réverbères d’Alba-la-Romaine, le centre petite enfance du canton de Pompey, l’orangerie du château de Grouchy, les posters de l’hôpital pour enfants de Nancy et la piscine de L’Isle-Adam? Tous ont été financés par la «réserve parlementaire», véritable manne républicaine.
«C’est un pouvoir de subvention donné aux élus», explique Frédéric Lefebvre, conseiller du ministre de l’Intérieur pour les relations avec le Parlement. Chaque année, quand elles votent le budget, les deux chambres s’allouent des crédits d’investissement: environ 90 millions d’euros pour l’Assemblée nationale et 55 pour le Sénat. Ces sommes sont ensuite réparties entre les groupes politiques. Pour en faire bénéficier les communes et les associations de leur circonscription, les parlementaires doivent constituer un dossier, qu’ils confient au président de la commission des Finances de leur assemblée ou au rapporteur général du budget, lesquels le transmettent au ministère concerné – l’Intérieur, le plus souvent. «La réserve suit les mêmes règles que n’importe quel autre crédit, souligne Gilles Carrez, rapporteur général du budget au Palais-Bourbon. Avec la même rigueur et la même transparence.»
La stratégie du coup de pouce
Alba-la-Romaine, village touristique de l’Ardèche, enlaidi par des poteaux et des câbles électriques, a greffé un programme d’aménagement paysager à des travaux de voirie prévus par le département. Un projet abondé par la réserve parlementaire d’un complément de 10 000 euros. Résultat: des réverbères neufs, sans fils. Les travaux de voirie, eux, sont bloqués par des tracas administratifs au département. Pour la réserve, la procédure fut simple: demande en octobre 2004, préfecture saisie en avril 2005, travaux en partie achevés en juin.
La réserve doit être un coup de pouce décisif: les 3 000 euros destinés à la rénovation de fontaines classées à Bourg-Saint-Andéol (Ardèche) ont eu le même effet que les 150 000 alloués pour l’édification d’une structure «petite enfance» dans le canton de Pompey (Meurthe-et-Moselle), bloquée après le retrait de financement de la caisse d’allocations familiales.
Tout n’est pas si simple. Gilles Carrez et Pierre Méhaignerie, président de la commission des Finances à l’Assemblée nationale, ont beau se présenter comme de simples «passeurs», ils effectuent bel et bien une sélection. «Tout le monde n’a pas ce qu’il souhaite, reconnaît Claude Gaillard, député UMP de Meurthe-et-Moselle et questeur de l’Assemblée. C’est pourquoi il existe plusieurs relais, qui sont autant de facteurs équilibrants.» En effet, si un député peut s’adresser directement aux membres de la commission des Finances, il passe le plus souvent d’abord par le président de son groupe ou celui de la commission dont il fait partie.
Des «bizuts» mal informés Le fonctionnement de la réserve est méconnu de bien des élus. Ainsi, Axel Poniatowski, député UMP du Val-d’Oise, ignore qu’elle est gérée par la commission des Finances et croit que, comme lui, tous les députés bénéficient chaque année de 100 000 euros. Les «bizuts» ignorent parfois même son existence. «Il faut se renseigner, être tenace», explique ainsi une députée de la «cuvée» 2002. Le benjamin de l’Assemblée, Laurent Wauquiez, ne bénéficie que de 30 000 euros par an. Pascal Terrasse, député PS de l’Ardèche, qui n’a pu dépasser 40 000 euros, s’estime, lui, bien servi pour un membre de l’opposition. «La réserve se démocratise depuis une dizaine d’années; elle devient plus accessible au député lambda», se félicite le socialiste Didier Migaud, rapporteur général du budget à l’Assemblée de 1997 à 2002. Pour Claude Gaillard, une certaine équité règne: «La présence dans l’hémicycle, le travail fourni en commission, les responsabilités sont des critères de choix, au même titre que l’importance du projet.»
Le Sénat, lui, préfère rester discret sur sa réserve. Il est vrai qu’elle fournit aux sénateurs, vis-à-vis de leurs principaux électeurs – les maires – un argument de poids…
Oui c’est un sujet qui ne fait l’objet d’aucune circulaire et souvent vous découvrez par des articles de presse quels ont été les heureux bénéficiaires de ces subventions très clientélistes. Personnellement je n’ai rien obtenu et pourtant j’avais demandé pour aider à la réalisation d’une maternelle intercommunale (politiquement plurielle en sus ….) Mon successeur , avec un autre député, a émargé à cette réserve parlementaire saupoudrée sur des projets modestes. Leur bon usage par les Députés et Sénateurs favorise leur ré-élection. Bien entendu ces crédits sont gérés par les services Préfectoraux , liquidés ,ordonnancés et mandatés selon les règles de la comptabilité publique.Pour les communes éligibles à la D.G.E c’est de l’Etat que provient l’essentiel des aides OU du Conseil Général , selon des taux et des calendriers également très politiques. Les Maires sont des courtisans obligés de Monsieur le Préfet et de Monsieur le Président du Conseil Général , dans l’Orne comme partout ailleurs. Ni plus ni moins….
merci pour vos info sur les fameuses réserves, certaines mieux dotées étant donc discrètement distribuées aux bons et loyaux serviteurs . Curieuse de nature, j’aimerais savoir quelle est la fourchette des réserves versées aux sénateurs ? quelles en sont les traçabilités?
une contribuable citoyenne qui s’interroge sur l’attribution très discrète de certaines enveloppes alors que la LOLF nous serine sincérité et transparence des comptes publics !