Alain Lambert interviendra cet après-midi à la CCI de Bolbec-Fécamp. A l’invitation de Joël Mercier, son directeur général, il donnera une conférence de 45 minutes sur un sujet d’actualité de son choix! Je vous laisse deviner… la sortie de crise, bien entendu! Après le choc d’une extrême violence qui nous a tous secoués, le temps de l’action est arrivé. Si la France a éléboré une stratégie de sortie de crise et fourbi les armes, nos mesures sont-elles viables? L’assainissement du système bancaire était-il un pré-requis? Quel sera le coût de cette relance pour les générations nouvelles?
Chers blogueurs, livrez-nous vos commentaires et vos astuces « anticrise »!
Peut-on faire démarrer et avancer notre pays sans argent "non".
Il n’y a certainement pas de recettes miracle, mais une chose est certaine il faut redonner l’envie d’avoir envie et ne pas décourager les "courageux", continuer à sanctionner par le biais des charges et de l’impôt ceux qui travaillent n’est pas responsable, trop d’impôt tue l’impôt et surtout le pouvoir d’achat donc la relance, d’où un ralentissement inévitable de notre économie et ce n’est probablement pas avec cette méthode que notre pays pourra faire face à ses difficultés.
Le fait de gagner de l’argent continue à être un sujet tabou en France , c’est décevant , alors comment peut-on envisager pouvoir alimenter nos Caisses pour rembourser notre dette et continuer notre politique sociale ??
Nous rentrons de la rencontre avec les entrepreneurs de la CCI de Fécamp-Bolbec :
Chaleureusement accueilli par le Président, Bertrand Duboys Fesney et le Directeur général, Joël Mercier, Alain Lambert était invité à prendre la parole sur un sujet d’actualité : Quelle sortie de crise pour la France ?
Vous serez prochainement invité à découvrir des clichés de ce lieu somptueux et chargé d’histoire qu’est l’Abbaye du Valasse où s’est déroulée la cérémonie. Après la conférence, notre hôte s’est livré au jeu des questions et des réponses. Comme quoi, il est possible de concilier une campagne électorale cantonale speed et des obligations antérieurement souscrites.
Corine
Pourrait on, pour commencer, arrêter de vouloir imposer aux Français le travail dominical ?
Il n’y a aucun VOLONTARIAT possible ! Nous sommes en période de crise !
Lu sur "le salon beige" :
"Volontariat du dimanche ? T’as qu’à croire !
Un vendeur d’un hypermarché à Salon-de-Provence a été mis à pied trois jours en janvier pour avoir refusé de travailler le dimanche. Alors qu’il avait indiqué ne pas être volontaire pour travailler les dimanches de décembre, la direction l’avait reçu pour lui indiquer que sa demande serait respectée mais que "dans un souci d’équité" au sein du personnel, il était "possible" qu’il soit amené à travailler. Le salarié avait indiqué qu’il ne viendrait pas et s’arrangerait avec ses collègues. Or, le 14 décembre, le salarié ne s’est pas rendu à l’hypermarché alors qu’il était censé travailler sans s’être arrangé avec des collègues, selon la direction, qui reproche aussi à l’employé des problèmes d’étiquetage dans son rayon. En conséquence, elle l’a mis à pied trois jours. La CFDT a souligné :
"C’est non seulement scandaleux mais, à notre sens, totalement illégal (…) Le directeur a voulu faire un exemple pour le volontariat à venir"."
http://www.laprovence.com/articl...
Il ne faudrait pas oublier que ce sont les etats qui ont poussé et qui poussent toujours à l’endettement
à patrick S: je n’ai pas l’impression que l’impôt aie découragé notre brave jerome K et ses homologues de tenter de s’enrichir en spéculant frénétiquement sur tout ce qui passait à portée de leurs mains , quitte à semer la mouise la crise ensuite…
les "découragés de l’impôt" sont peut-être simplement une posture
"Chers blogueurs, livrez-nous vos commentaires et vos astuces "anticrise"!"
Puisque le marché semble incapable de produire ce que nous en attendons, s’organiser soi-même, avec ses proches, sa communauté, les gens de son lieu de vie pour l’obtenir : redevenir producteurs de ce que nous consommons et apprendre, petit à petit, à se dispenser d’une monnaie qui est désormais davantage un outil d’asservissement qu’un outil d’émancipation.
Autrement, parier, plus encore que jamais, sur l’économie locale.
à naouak: perso, je suis plus poussé à l’endettement par les besoins que me crée la pub, les propositions permanentes et insistantes des banques, les vendeurs d’immobilier et d’électroménager, etc… que par l’état, qui a plutôt tendance à me dire d’être raisonnable, d’épargner…
@ l’agent
… Allumons aussi le feu avec nos silex et repartons chassez le bison … Le marché fonctionne, sa réaction est à l’image du dysfonctionnement, c’est à dire un endettement massif voulu par les etats pour soutenir l’économie
@Francis, il y a des dérives et principalement au niveau des banques, mais eux s’en sortent avec l’aide des deniers publics, alors que le l’entrepreneur ou le salarié qui a la malheur de vouloir "gagner plus en travaillant plus" ! est tout simplement découragé car ce sont ses fonds propres que l’on sollicite allégrement.
Avant la sortie de crise, il y a la crise. Elle sera d’autant plus difficile à vivre que le fossé est large entre ceux qui jouissent de la sécurité de l’emploi et ne veulent pas voir leur situation privilégiée être remise en cause, et ceux qui ne l’ont pas et s’inquiètent pour leur survie . Et ce, d’autant que la réforme de la dépense publique n’a pas été faite et que le coût de fonctionnement de l’État va capter une part croissante des ressources désormais plus difficiles à collecter ou à trouver.
De mon point de vue, la raison de cette situation est simple: la France n’a toujours pas choisie clairement son modèle économique. Elle reste avec un poids considérable de l’État dans les activités économiques concurrentielles. Et par le jeu des fonctionnaires prépondérants dans la classe politique, ce sont les administrations qui gouvernent de facto le pays. Il suffit de recenser le nombre de hauts fonctionnaires ayant un mandat électif ou un poste d’administrateur.
Le secteur bancaire est en première ligne. Je ne me réjouis pas de voir l’État se mettre dans le jeu un peu plus. Pourquoi réussirait-il mieux dans la cogestion des banques que dans celui de la dépense publique? Et pourquoi pourrait-on être rassurés, alors qu’on a vu ce qui s’est passé au Crédit Lyonnais aux dépens du seul contribuable, où il n’y a même pas eu la mise en œuvre de la clause de garantie de remboursement des sommes avancées " à retour de meilleure fortune": une arnaque gigantesque!
La sortie de crise est encore loin et nous avons de bonnes raisons de nous inquiéter puisque l’essentiel de la crise est encore devant nous, que la France a détruit une grande part de son potentiel de création de valeur et que nous n’avons aucune marge de manoeuvre financière.
La sortie de crise, elle viendra d’abord pour les particuliers de leur capacité à adapter leur consommation à leurs ressources, c’est à dire à compter sur eux-mêmes. Il ne sert à rien de vouloir faire croire à l’intérêt de consommer davantage pour relancer l’économie. Le consommateur et le contribuable doivent maintenant faire preuve d’exigence en se mettant hors de portée des prédateurs ( État, administrations ) qui, eux, n’appliquent qu’une seule devise: " Servir, c’est d’abord se servir".
@ l’agent : vous avez parfois des thèses décoiffantes…. et la dernière m’a donné l’occasion d’une rétrospective gastronomique
– dans mon pays natal des patates, de l’artichaut et du chou fleur,du cochon à gogo sous toutes configurations et puis aussi les fruits de mer !
– à Bordeaux j’ai découvert les huitres consommées en alternance avec de la saucisse chaude , le poulet landais et quelques bons crus du vignoble
– au Maroc ,j’ai mis un certain temps avant d’apprécier le couscous et autres tajines sans oublier les agrumes
– aux EUA , l’organisation,l’hygiène,les BBQ,les coffee break,pop corn etc
– en Allemagne , la bière dans des pots immenses à Munich, la choucroute et autres charcuteries
– en région parisienne : tous les produits du monde entier ! grace à des marchés bien organisés….
– et puis enfin depuis de longues années ,le cassoulet , le magret , le foie gras , rarement la truffe , etc
Tout cela pour vous dire qu’à chaque lieu de vie j’ai trouvé la bonne réponse par le marché local certes mais aussi par la curiosité de l’autre…
En ce qui concerne la monnaie l’EURO a au moins le mérite de m’éviter une certaine honte quand le franc était périodiquement dévalué par rapport au mark. C’est mon scepticisme qui m’a conduit à voter non à MAASTRICHT, les Latins étant , sauf exception , allergiques à la rigueur…..
alors votre village gaulois , bof….
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à patrick S. celui qui veut travailler plus et gagner plus peut le faire sans probléme et sans complexe…à ma connaissance le taix marginal d’imposition est de 40%…
Dominique M, a tellement bien résumé la situation, qu’il n’est pas nécessaire d’en rajouter.
Sinon, d’appuyer sur la proposition de se mettre hors de portée des prédateurs (Etat, et Administrations) dont les dérives mafieuses, concernant le racket de ceux qui les nourrissent, ne sont pas acceptables.
Face à cela, plusieurs solutions possibles : Soit mettre son argent dans des contrées plus accueillantes, pour ce qui en ont suffisamment, ou bien basculer dans l’économie parallèle pour les autres, ou tout simplement arrêter de travailler, pour échapper ou sanctionner le racket.