Je n’aurai naturellement pas l’outrecuidance de juger comment la presse fait son travail. Chacun sait qu’elle est infaillible. Elle est donc formidable et que ceux qui n’en sont pas convaincus se taisent. Seuls les applaudissements sont autorisés. Crédité vendredi matin d’un article particulièrement documenté et objectif, je me suis rendu, dès le lendemain, dans le café que tient Carine, très charmante et sympa. Pas politisée pour un sou. Café où se situait la scène décrite la veille dans le journal. Curieusement je n’ai rencontré personne fatigué de voter. Sans doute conscients que nos parents ont parfois versé leur sang pour nous offrir : démocratie et donc liberté de vote. Je n’ai trouvé personne « écoeuré » et je n’ai rencontré que des gens sympas qui ne se prennent pas la tête, comme le journal le laisser à penser. Vous pourrez voir une petite vidéo de Carine. Puis quelques photos d’amis qui m’accompagnaient. Merci notamment à Laure et Bruno pour avoir partagé le verre de l’amitié pendant ma petite enquête. Peut-être serai-je recruté comme stagiaire un de ces jours ?
Cliquez ici pour lire l’article de presse !
Cliquez ici pour voir mes photos (pas la même ambiance). Surprenant.
J’avais trouvé l’article d’Ouest-France tellement orienté que je ne pouvais pas croire un mot de ce qui était écrit. Vivement que l’Internet mange définitivement cette presse écrite qui manque tant de rigueur et trompe l’opinion.
On observera que l’article de OF fait un zoom sur 3 ou 4 personnages, qui ne représentent qu’eux mêmes ! Méthode classique : quelques étudiants, quelques fonctionnaires défilent dans la rue et tout de suite "LES etudiants" ‘LES fonctionnaires" sont dans la rue. Accessoirement, ça vaut lorsque que qq membres d’une communauté ou d’une minorité queconque se mettent en avant. Dans mon métier d’auditeur, où je dois étayer ce que j’affirme et éviter les généralisations abusives, l’expression "faire du journalisme" pour qualifier le travail d’un collègue n’est guère flatteuse.
Je comprends Alain Lambert, ce type d’article d’apporte rien ni à l’information, ni à la démocratie
Cela ne serait-il pas tout simplement la démonstration que les bars et cafés ne sont pas des permanences de partis politiques mais sont des lieux de vie ouverts et conviviaux, fréquentés par les citoyens, toutes tendances politiques confondues.
Vous n’y étiez pas le même jour que le journaliste de Ouest-France et donc sans doute n’y avez vous pas rencontré les mêmes clients.
Je ne vois rien qui puisse autoriser à mettre en cause votre bonne foi, tout comme celle de l’auteur de l’article.
Je comprends le point de vue de M. Soularue : il existe des journalistes honnêtes. De là à dire que c’est la règle… Car les trois-quarts des journalistes sont "de gauche". Quasiment le reste est "de droite". Dans les deux cas, ça transpire toujours. La frontière est difficilement étanche. Dans l’Orne, le traitement journalistique est parfois sujet à caution. Effectivement, les généralisations sont légion.
Quant aux faux-culs qui tapent sur Lambert et sont les premiers à solliciter le Conseil général pour "avoir de la pub", ça fait très "démocrate-chrétien".
N’étant pas sur place ni dans le premier cas ni dans le second, je ne porterai pas de jugement sur les faits rapportés. Mais on doit avoir conscience que pour beaucoup, la politique est "truquée", et que nos élus à tous les niveaux sont responsables de l’image donnée aux citoyens par leur comportement. Nécessité de pédagogie te de professionnalisme. Mais nécessité également de transparence et de modestie.
Heureusement qu’il y a souvent des articles intéressants dans nos journaux : Le Télégramme édité à Morlaix vient de relater la cérémonie organisée à l’occasion du 66 ème anniversaire du bombardement du viaduc par la RAF et dont les bombes sont également tombées sur une école maternelle tuant 39 enfants et leur institutrice. Je profite de l’hospitalité de ce blog pour rendre hommage à mes jeunes compagnons de l’époque et dont le décès avait provoqué la fermeture de tous les établissements scolaires….
Je relève cet extrait de l’allocution prononcée par madame le maire : " Sans haine , souvenons nous des vies disparues. Pour que nous sachions de façon définitive que la guerre ce n’est pas du cinéma " .
Ouest France se positionne dans le camp d’en face et le fait savoir. Ils mènent campagne.
Apres tout, ils ont le droit. Il suffit de le savoir, et que les lecteurs soient informés.
A partir de là, comme le dit la formule consacrée : les chiens aboient, la caravane passe.