C’est un Alain Lambert plus alerte et déterminé que jamais qui a pris la parole, ce soir, devant la fédération de l’UMP de l’Orne dont il assure la présidence! En pleine forme après une journée de campagne, active et chaleureuse sur le canton de Putanges, il a saisi et visiblement galvanisé les troupes! Le message est clair:le destin de l’Orne se joue maintenant et ensemble! Au travail, les amis !!!
Rendez-vous pris au coeur de la Halle au Blé, en ce samedi soir festif! Lieu ô combien symbolique pour évoquer espoirs, rêves et avenirs que cette magnifique rotonde dont les courbes accortes s’épanouissent dans leur atours de verre et de lumière. Tradition, innovation, audace, réalisme, transparence! Il en a été question, ce 24 janvier et chacun était suspendu aux lèvres de son impétueux (voire tempétueux) président. Alain Lambert a tenu à rétablir quelques vérités, bonnes à dire et à entendre « au sein d’une vraie famille »… L’actualité politique, dense, a bien entenu, été abordée et Alain Lambert a répondu, point par poing à quelques reproches et interprétations hasardeuses véhiculées par la presse! Le citoyen est las de voter? Qu’il se souvienne du sacrifice immense de ses aïnés qui ont payé de leur vie et de leur sang, cette inestimable liberté d’expression! Le Président cherche un parachute doré? Il étudié cette candidature à la demande d’Amaury de Saint-Quentin, lui-même! Les habitants du canton d’Alençon 3 vont se sentir abandonnés? Comment le pourraient-ils, leur Président siège au sein du Quartier Lyautey, situé sur ce territoire, en outre, il a les mêmes obligations, les mêmes devoirs envers tous les Ornais, il est garant de l’unité du département… de sa réussite! « J’ai 62 ans, c’est maintenant que je peux agir pour l’Orne, pas dans 5 ou 6 ans »! A bon entendeur! Certaines oreilles et plumes ont dû siffler mais, après tout, « sans la liberté de blamer, il n’est point d’éloge flatteur »
t’as rasion Alains, te laisses pas impressionner par les plumitifs de la presse : ils ont souvent tout faux.
Ce discours me parait cohérent et convaincant d’autant qu’il est tenu devant des militants ou sympathisants. Pour ma part j’ai un peu la nostalgie des débats contradictoires menés devant et avec des publics de bords opposés. C’était chaud , parfois mais cela permettait aussi de juger des qualités de sang froid , de répartie des candidats en lice et de sentir les réactions de la salle. De ce point de vue la campagne pour la Présidentielle de 2002 a été son exemple contraire poussé jusqu’à la caricature….Mais comme dirait notre cher Edouard " c’est plus convenable " comme ça !