Le Chef de l’Etat était aujourd’hui à Saint-Lô, dans la Manche, pour présenter ses voeux aux personnels de l’éducation nationale. Axant son discours sur la crise et sur l’incertitude qu’elle fait peser sur l’avenir des jeunes, Nicolas Sarkozy a également annoncé la création d’un haut-commissariat à la Jeunesse, dont Martin Hirsch, déjà commissaire aux Solidarités actives, sera en charge.
Une telle transpiration, ce n’est pas très ragoutant. Que peut faire Carlita ?
Et je trouve que le polo noir n’est pas très seyant. Pourquoi ne pas essayer Damart sous la chemise ?
Est-ce normal qu’en démocratie on accueille les enseignants avec des matraques ?
Je vois que le ton n’est plus aussi ferme envers les enseignants. M. sarkozy déçoit encore des millions de gens qui en ont marre de ce corps enseignant qui ne veut pas se réformer. des ultras privilégiés qui réclament encore moins d’heures de travail, des congés a rallonge et des salaires encore plus gros. Envoyez ces gens travailler avec la majorité des travailleurs pour leur apprendre ce qu’est la vraie vie. Qu’ils deviennent un peu plus humbles. Messieurs de la droite l’enseignement sera votre perte.
Il me font bien rire les syndicats d’enseignants du secondaire et les lycéens avec leurs revendications. Cela fait 30 ans qu’ils demandent sans cesse des moyens supplémentaires. On peut dire qu’ils ont de la suite dans les idées, un problème dans l’Education Nationale ? Donnez-nous des moyens pour le régler.
Y-a-t-il eu des résultats ? Non, le taux d’illettrisme est toujours aussi élevé, l’échec scolaire toujours présent, le nombre de jeunes qui ne trouve pas de travail à la sortie de leurs études de plus en plus important. Or la seule revendication des syndicats d’enseignants (et des lycéens) est encore et toujours "donnez-nous plus de moyens". Si on leur rétorque que leur budget n’a cessé d’augmenter, ils nous répondent que ce n’est pas encore assez!
Il y a beaucoup de réformes à faire dans l’enseignement (et cela permettrait certainement des économies et un renforcement de l’efficacité, n’en déplaise à certains). Non l’Education Nationale ne manque pas de moyens (il y a en moyenne un professeur pour 12 à 15 élèves…) mais d’organisation. Pourquoi a-t-on besoin d’un prof de chinois, de japonnais, de russe ou d’italien par lycée ? Ce n’est pas nécessaire, il faudrait créer des pôles dans les académies et permettre aux élèves de choisir leur lycée en fonction des options proposées. Quel est l’intérêt d’avoir des programmes aussi chargé au collège, pourquoi ne pas se recentrer sur les fondamentaux (français, maths, histoire-géo) ? Mais dès qu’un Gouvernement propose une réforme, il se heurte à la fronde des syndicats d’enseignants et ceux-ci arrivent même à convaincre les lycéens et les parents d’élèves de manifester pour eux! Ce serait bien de moderniser le discours, de cesser le corporatisme et de réfléchir ENSEMBLE à des moyens pérennes d’améliorer les choses non ?
je cite "Jésabel" : "il y a en moyenne un professeur pour 12 à 15 élèves .."
vous auriez du préciser dans le secteur privé non ?
après avoir sali les cheminots, et une bonne partie des fonctionnaires, on va maintenant lapider les profs sur la place publique. remarquez ils ont au moins le mérite d’apprendre ce qu’est une république démocratique à des jeunes qui ont des parents amnésiques.
@ JEZABEL : c’est plein de bon sens ce que vous écrivez mais QUI a décidé d’ouvrir des postes de chinois , de japonais , etc ? sauf erreur de ma part ce ne sont pas les syndicats mais une gestion laxiste , voire irresponsable de notre administration. On commence à admettre que la France vit au dessus de ses moyens et l’impulsion , l’exemple devraient venir du sommet , Parlement y compris , pour mieux déployer nos moyens . Tout en étant ambitieux . On en est loin à mon avis.
@scc : parce qu’un monopole qui exclut à tour de bras est démocratique ? parce que les cheminots qui profitent d’un monopole pour dicter leurs conditions sont des exemples de démocratie ? Staline, tu fais toujours des émules !
@Scc : Non, ce n’est pas dans le "secteur privé" de l’enseignement (d’ailleurs qu’entendez-vous par "secteur privé" ? Il y tellement de cas différents dans le privé). La statistique est nationale et elle comprend tous les personnels enseignants payés par l’Etat en France. Comment en arrive-t-on là ? En ayant des professeurs qui font cours à 5 élèves parce que leur option est peu demandée, en ajoutant les professeurs qui sont dans les bureau à l’académie…
Sur votre remarque à propos des professeurs et des cheminots, il ne me semble pas qu’il soit démocratique de ne pas assurer les cours (la majorité des élèves ne manifestent pas et désirent apprendre), d’obliger les parents à prendre des jours de congés pour garder leurs enfants, est-ce cela la démocratie ? Est-il démocratique de fermer une gare toute une journée en laissant à la porte des milliers de personnes? Est-il démocratique de bloquer les usagers (SNCF, RATP et autres réseau de transport) pour des revendications catégorielles ?
D’après Abraham Lincoln, "La démocratie, c’est le gouvernement du peuple, par le peuple, pour le peuple", je ne vois pas en quoi les refus de réformer l’Education Nationale sont une émanation du Peuple français et encore moins ce que cela lui apporte. Il ne s’agit pas de lapider les professeurs mais de s’insurger contre le refus systématique de la réforme!
Quand à la République, elle désigne un régime dans lequel le chef de l’Etat est électif et non héréditaire. Quelquefois, le terme est utilisé pour désigner la démocratie et l’Etat en général, mais ce n’est pas sa définition première.
Enfin concernant les parents amnésiques, faites-vous référence à Mai 1968 (qui hante encore les syndicats lycéens et estudiantins) ? En quoi était-ce une manifestation démocratique ? En quoi le siège de la Sorbonne était-il démocratique ? A mon avis, une véritable démocratie permet aux uns de s’exprimer sans pour autant restreindre en partie la liberté des autres.
@Yffic 31 : Merci pour le compliment. Concernant votre remarque peut-être me suis-je mal exprimée, les syndicats n’ont pas le pouvoir de créer ces postes. Néanmoins, maintenant que l’on a constaté que certains n’ont pas d’élèves devant eux, ils ont tendance à faire grève dès qu’on leur parle d’une réforme pour résoudre le problème et c’est bien le souci.
Je suis d’accord avec vous sur le fait qu’il faut redéployer nos moyens (notre carte administrative est plus qu’obsolète) en commençant par le haut, mais à mon avis nous allons très vite nous heurter aux revendications relatives à la "défense des droits acquis" ou à d’autres revendications comme celles de la proximité (Cf. la réforme de la carte judiciaire).
Pourquoi la France est-elle l’un des pays en Europe où il est quasiment impossible de négocier ou de discuter ? Je comprend mal cette tendance systématique à vouloir s’opposer avec la manière forte. et à répéter sans cesse que les idées des opposants sont nulles et sans intérêts.
Jezabel, ca fait longtemps que t’as pas mis les pieds à l’école? Mon avis est que ceux qui savent ce qui faut pour les enfants et bien c’est ceux qui sont sur le terrain, les profs
petitgars
parent d’élèves
Mon commentaire reflète le vécu.
Le métier d’enseignant mérite beaucoup de respect et encore merci à ceux qui ,il faut bien le dire, exercent ce métier difficile avec beaucoup de courage , et heureusement, ils sont les plus nombreux ; mais il ne faut pas oublier qu’une petite minorité ne se prive pas de compter de nombre de jours d’absence autorisé (pour ne pas avoir ne manque sur sur paie) et qui se moquent bien des résultats de leurs élèves? là, comme ailleurs , mais peut-être encore davantage il est utile d’avoir une grande conscience professionnelle? il s’agit quand même de l’avenir de nos enfants ?
Ne pas oublier non plus que tous les enfants ne sont pas égaux devant les études, les défaillances d’un professeur peuvent être facilement comblées par l’aide de parents ayant poursuivis des études supérieures alors que d’autres n’ont comme seul support que ce qu’on leur enseigne en cours !
@SCC,
Des classes très chargées, difficiles, il y en a, c’est évident. Mais pour faire avancer le débat, il faut parler et reconnaître qu’il y a aussi par endroit des classes peu chargées.
Je comprends que c’est gênant de l’admettre pour les syndicats car cela accrédite la thèse du ministre comme quoi une meilleure répartition des tâches entre les enseignants rendrait le système plus efficient. C’est à dire que sans augmenter le coût du système éducatif, il est possible de le rendre plus efficace.
@petitgars : Ca fait certainement moins longtemps que vous que j’ai quitté l’école, je suis bien plus jeune que ce que vous semblez imaginer et je n’ai pas finit mes études…
Si vous pensez que défendre le collège unique, continuer à avoir des classes surchargées est une bonne chose, que le taux d’échec scolaire et d’illettrisme à la sortie de l’Ecole vous satisfait alors je propose l’immobilisme. Ce n’est pas mon cas, désolée.
Pourquoi s’opposer systématiquement à toutes les réformes proposées? Ne me dites pas que c’est pour le bien des élèves (d’ailleurs, comme le dit Marie-Rose, la majorité des professeurs sont de bons pédagogues, ils savent transmettre leurs savoirs et leurs passions et il ne sont pas nécessairement opposés aux réformes, ceux que je dénonce depuis le début, c’est cette minorité que l’on voit constamment défiler dans les rues).
Néanmoins, si vous estimez que seuls les profs (particulièrement ceux qui demandent plus de moyens) sont capables de savoir ce qui est bien pour les élèves, alors seuls les employés des réseaux de transports en commun savent ce qui est bien pour les usagers (c’est bien la logique le votre billet non ?). Dans ce cas la fermeture de la gare Saint-Lazare hier était une aubaine pour les usagers, et ce que les syndicats ont obtenu améliore le service public… C’est génial, nous sommes dans un monde parfaits, tout le monde agit dans l’intérêt commun…
Trêve d’ironie, pour que la réforme de l’Educuation Nationale s’opère dans de bonnes conditions, il faut évidemment l’avis des profs mais aussi celui des élèves, des parents et de nos dirigeants. Or pour que cela soit possible, il faut se mettre autour d’une table et discuter et surtout accepter les idées des autres et c’est précisément le problème posé. Les profs savent certainement comment améliorer la qualité de l’éducation mais pour ce qui est de l’efficience de la gestion, c’est du ressort des chefs d’établissements et du Ministres et des Secrétaires d’Etats concernés (aussi des parlementaires naturellement).
je suis d’accord avec vous petitgars. Ce n’est pas à une poignée d’umpistes privilégiés qui apporteront une analyse réaliste de l’éducation nationale.
Respect pour les profs, qui ont fait des études et qui ont choisi ce métier parce qu’ils aiment transmettre leur savoir aux enfants. Respect parce qu’ils n’hésitent pas à faire des heures supplémentaires non payées pour accompagner un groupe de collégien le soir à un spectacle (un exemple).
Respect parce que le travail en soirée (corrections des copies, préparation des cours) les amène souvent à sacrifier leur vie de famille, ce ne sont pas des bureaucrates ! et ceci pour un salaire modeste : instit ça démare à 1300 et quelques euros, qu’on se le dise.
et que ceux qui envient les profs passent le concours et soient affectés dans une banlieue difficile en RP. Le salaire qui ne permet que de louer un petit 20 M2, les élèves difficiles voir souvent hostiles (parents au chômage, enclavement des cités HLMs et disparition de l’état dans ces zones.. etc..)
@ JEZABEL : je comprends votre amertume et je serais pleinement d’accord avec vous si je n’avais vécu de l’intérieur comment fonctionne notre Administration. Il me semblait qu’il y avait au Ministère de l’E.N. une Direction de l’Evaluation et de la Prospective mais en pratique , dans bien des domaines , quand on veut créer on vous sort les chiffres du dernier recensement sans prendre en compte les potentiels ( ou pas ) de développement de la collectivité. Ouvrir des postes d’enseignant de (des) la langue chinoise dans Paris Xiii ème peut sembler pertinent et pérenne mais créer un poste de japonais à Brest au motif qu’il y aurait 3 familles qui le demandent me parait irresponsable . Si mon exemple est purement théorique je crains que cela se soit concrétisé en maints endroits. Je crois également que la crispation des syndicats et souvent celle des élus provient d’une grande défiance à l’égard de l’Administration en général peu encline à la concertation sauf quand cela l’arrange….Mais vous avez pleinement raison sur un point : le monde enseignant est très politisé et a été très marqué , depuis la Libération du pays , par le modèle Soviétique et les comportements totalitaires qui en découlent ( cf le terrorisme intellectuel timidement dénoncé car sévissant encore dans bien des médias….) C’est d’autant plus regrettable que l’on a affaire avec des gens instruits , au Q.I. au dessus de la moyenne mais vivant dans leur bulle ignorante des contraintes économiques.
@Scc : J’ai aussi beaucoup de respect pour les professeurs que vous décrivez. En revanche, je reste persuadée que la grève n’est pas un vecteur pour faire avancer un pays. Il en est de même pour les oppositions systématiques aux réformes ou pour l’éternelle revendication d’une augmentation des moyens. Il ne s’agit pas de critiquer les professeurs ni de dire que ceux-ci sont privilégiés, il s’agit de dire qu’une réorganisation de l’Education Nationale est nécessaire et que celle-ci ne passe pas forcément par une logique de moyens, c’est tout…
Sur les ZEP, là encore pourquoi s’opposer à une nouvelle répartition des moyens, à un éventuel aménagement des options pour s’adapter à ces zones difficiles ? A mon avis c’est pour ne pas remettre en cause le collège unique et pour ne pas voir que tous les enfants ne sont pas à égalité quand ils intègrent le système scolaire. Notre Education Nationale ne favorise pas l’égalité, elle est égalitariste!! Toutefois, les professeurs qui sont passionnés par ce qu’ils font, qui essaient de trouver des solutions pour lutter contre l’échec scolaire particulièrement dans ces zones forcent le respect. Et il y en a. Seulement, personne n’en parle. Pourquoi les syndicats enseignants ne recensent-ils pas ces initiatives qui fonctionnent pour en proposer l’application ailleurs plutôt que de descendre dans la rue en hurlant qu’ils n’ont pas assez de moyens ?
@Yffic31 : Je trouve votre commentaire très pertinent. Je suis entièrement d’accord avec vous sur les raisons de la crispation des syndicats et des élus envers l’Administration. J’ose cependant espérer que cela est entrain de changer, bien que je doute un peu eu égard au nombre de circulaires qui sortent chaque année, j’ai bien l’impression que notre Administration à du mal à faire confiance à ces agents et se sent toujours obligée de préciser ce qu’ils doivent faire (merci pour la confiance et la performance des fonctionnaires). Même si effectivement, il semble qu’elle commence à raisonner en terme d’efficience de gestion, il reste des progrès à faire. Pour ce qui est du fonctionnement de l’Administration, je n’ai que très peu pratiquée, j’en ai donc une vision beaucoup plus "théorique" que vous.
Sur les syndicats, je crois qu’il y a deux difficultés majeures. D’une part, ils ne sont pas représentatifs des fonctionnaires (et encore moins des travailleurs en général) et ils ont un poids trop important dans le fonctionnement de l’Administration (je pense aux commissions qui décident de l’avancement des fonctionnaires dans lesquelles les syndicats ont un rôle à jouer, vu qu’ils sont assez corporatistes, il vaut mieux être syndiqué pour pouvoir avancer rapidement. Je trouve cela un peu injuste, l’avancement devrait être au mérite uniquement). D’autre part, ils défendent des intérêts catégoriels, ils sont ainsi peu crédibles au près de la population et de l’Administration. En outre, avec le système actuel, ils n’ont aucun intérêt à changer de "fond de commerce", le système est en leur faveur, une minorité peu empêcher la majorité d’avancer. C’est effectivement assez soviétique comme système.
Ca me fait plaisir de lire les commentaires sur ce blog.
C’est agréable de lire des gens qui ont des avis, qui savent les argumenter et qui savent aussi tenir compte de l’avis des autres.
C’est avec cette attitude qu’on arrive à se comprendre et à négocier dans l’intérêt de tous. Si on ne sait pas négocier, qu’on reste crispé sur les peurs et sur l’acquis, on n’obtient que de la destruction.
Si Dieu existe, le pauvre, il semble débordé, il a oublié d’installer les mises à jour de la communication entre humains.
Un outil m’a personnellement aidée dans ma vie personnelle et dans mon rôle de cadre infirmier, c’est l’analyse transactionnelle. C’est une technique très simple qui part du principe que mon avis est respectable, que celui de l’autre est respectable aussi, qui est plus basé sur « je ressens ou je pense ceci » que « sur tu es cela », plus basé sur l’expression que sur l’accusation. L’autre ne se sentant pas accusé, adoucit ses défenses et est un peu plus prêt à l’échange.
Je pense que cette technique (ou une autre) de communication et de résolution des conflits devrait être enseignée dès le primaire. Dans une société, nous avons d’abord à définir les objectifs que nous voulons atteindre, puis les moyens. Parfois, il semble qu’il n’y ait aucune démarche cohérente, qu’on ne sait pas où on va, qu’on navigue dans le brouillard et qu’on ne sait même pas ce qu’on veut et du coup, nous gaspillons une énergie précieuse en argent et en moyens humains..
En attendant, nous avons encore à souffrir inutilement à lutter les uns contre les autres, alors que nous voudrions tous être en paix. La guerre israélo palestinienne en est une triste illustration. Ces gens là sont des frères et sœurs. Ils veulent tous être en paix avec leurs familles et leurs amis et ce qu’ils font est déchirant. Sommes nous destinés à être toujours aussi stupides ? Avons-nous un espoir d’évolution ?
Merci encore à Mr Lambert d’ouvrir son blog à l’expression et au dialogue. Son attitude donne le ton. J’espère que ce sera contagieux.
"La culture générale est « sans aucun doute socialement discriminante » nous apprend le Le Figaro du 16 janvier. Pour cette raison, le concours d’entrée à Sciences Po est menacé. Son directeur, Richard Descoings, chargé par Nicolas Sarkozy de mener la concertation sur la réforme du lycée, veut « démocratiser » le recrutement de l’institution de la rue Saint-Guillaume. L’idée rejoint celle du ministre André Santini, qui veut supprimer la culture générale aux concours administratifs pour « lutter contre les discriminations ». Qui nous fera croire que la liberté des esprits progressera en France avec des bacheliers, des fonctionnaires et des ministres sans culture ?"
Veut-on continuer à crétiniser la France si notre Président avec l’efficacité que l’on lui connaît ne choisi pas mieux ses conseillers cela risque de faire mal.
Il ferait mieux de faire appel a Laurent Lafforge- médaille Fields – qui a des idées pour remettre dans le bon chemin l’éducation nationale ( oh que je regrette l"appellation d’instruction publique)
Vous pouvez consulter :
fr.wikipedia.org/wiki/Lau…
pour découvrir cet imminent mathématicien
et ci-dessous l’ensemble de ces textes consacrés à l’enseignement:
http://www.ihes.fr/~lafforgue/te...
Quelques remarques en passant :
– le retour aux fondamentaux en maternelle et en primaire me paraît indispensable, par contre, je trouve dommageable d’avoir supprimé les cours du samedi matin pour la plupart des élèves (les 2 heures de soutien ne concernent que les élèves en difficulté).
– le collège unique est un échec patent, nous assistons à un nivellement du niveau des élèves par le bas. On a voulu mettre les élèves au même niveau que les enseignants en favorisant une transmission horizontale des savoirs( merci M. Meirieu, le pédagogisme est un désastre). Je pense qu’il faut revenir à une transmission plus verticale. Je ne comprends pas que le Ministre puisse proposer une réforme du lycée (enseignement général et enseignement professionnel) avant d’avoir modifié l’organisation du collège.
– la réussite à des examens nationaux sans contrôle continu doit devenir une condition nécessaire pour la poursuite de la scolarité (fin CM2, fin 5 ème avec palier d’orientation, fin 3ème). Les élèves ne fournissent pas assez d’efforts tout simplement car ils n’ont pas besoin de le faire. Les conseils de classe ont perdu leur souveraineté et c’est bien dommage !
– une réflexion sur les rythmes scolaires me semble nécessaire, allégeons les journées de travail afin de favoriser le travail personnel et augmentons le nombre de semaines de scolarité.
– les règles du jeu de l’ascenseur social doivent être clairement définies et connues de tous, voilà la véritable égalité.
MONIQUE : Dieu débordé ? Hum ! Récemment je suis allé en Egypte , dans le désert du Sinaî, et comme des centaines d’autres j’ai visité ce jour là le Monastère Ste Catherine ou , sous le buisson ardent j’ai cotoyé des New-Yorkais , des Asiatiques , des Russes bien entendu , des Orthodoxes du monde entier….Une bonne occasion de relire les Commandements transmis à Moîse . Dieu a fait son boulot , si j’ose m’exprimer ainsi , mais ensuite c’est aux hommes de prendre le relais, c’est notre responsabilité de faire le bien ou le mal…Malheureusement le mal sévit un peu partout et il ne me vient pas à l’esprit d’en faire reproche à Dieu. Dans les camps de la barbarie nazie les Déportés se demandaient ou était Dieu et on comprend leur colère devant l’absence de réponse….Ne la cherchons pas ailleurs qu’en nous memes. C’est ma conviction.
Des heures de soutien, des stages etc…. c’est parfait , qui décide de qui a besoin de quoi ? ne faudrait-il pas mieux se pencher directement sur les programmes, peut-être en les allégeants. Combien de sujets ou matières indispensables pour l’avenir des élèves sont balayés, voire même non abordés, se recentrer sur des bases fondamentales semblerait être le minimum , mais c’est peut-être trop simple nous aimons tellement compliquer les choses, y compris l’enseignement !
MONIQUE : Dieu débordé ? Hum ! Récemment je suis allé en Egypte , dans le désert du Sinaî, et comme des centaines d’autres j’ai visité ce jour là le Monastère Ste Catherine ou , sous le buisson ardent j’ai cotoyé des New-Yorkais , des Asiatiques , des Russes bien entendu , des Orthodoxes du monde entier….Une bonne occasion de relire les Commandements transmis à Moîse . Dieu a fait son boulot , si j’ose m’exprimer ainsi , mais ensuite c’est aux hommes de prendre le relais, c’est notre responsabilité de faire le bien ou le mal…Malheureusement le mal sévit un peu partout et il ne me vient pas à l’esprit d’en faire reproche à Dieu. Dans les camps de la barbarie nazie les Déportés se demandaient ou était Dieu et on comprend leur colère devant l’absence de réponse….Ne la cherchons pas ailleurs qu’en nous memes. C’est ma conviction.
@ Le MAMERTIN : Durant cette période de fètes j’ai eu l’occasion de bavarder avec des Professeurs expérimentés et j’en ai retenu :
– Collège unique = cata
– effort des élèves = ils ne f…..rien.
– aucun ne m’a dit " manquer de moyens " bien au contraire et notamment dans les D.O.M.
– alors ? alors ?
La culture générale est certainement discriminatoire socialement, mais la culture de base l’est certainement tout autant, celle qui permet tout simplement de gagner le SMIC ; on devrait se pencher davantage sur toute cette jeunesse ni n’a pas pu (ou voulu parfois) pour quelles raisons ? et qui termine souvent sans emploi .
Même s’il ne faut pas regarder en arrière, nos grands-parents par ex. qui, pour la plupart, n’ont pas été en classe , parfois, au-delà de 10/11 ans savaient parfaitement lire , s’exprimer , écrire et même certains sans fautes, il y a donc un véritable problème dans l’enseignement actuel (les élèves ne sont pas moins intelligents), programmes inadaptés, trop de laxisme, pas assez d’autorité ; un élève qui ne veut (ou ne peut) rien faire, on le met au fond de la classe etc… tout ça, bien évidemment au détriement de l’apprentissage des bases élémentaires indispensables pour pouvoir affronter une vie normale .
Il est peut-être aussi utile de souligner que la plupart des parents ne peuvent pas aider leurs enfants parceque l’enseignement des matières , même les plus élémentaires, se pratique de telle sorte que si l’on se permet de donner notre "méthode" ou notre "logique"on perturbe complétement le raisonnement des enfants !
C’est un sujet préoccupant qui mérite une attention particulière, les enfants d’aujourd’hui seront les adultes de demain !
@Yffic31 : je ne crois pas avoir parlé de moyens financiers dans mon message, dans un premier temps discutons sur les véritables réformes à mettre en place afin de réduire l’échec scolaire.
le soutien scolaire est inutile dans la plupart des cas, il faut redonner l’envie d’apprendre. Prévoyons des cycles plus longs pour les élèves en difficulté puisque le doublement semble inefficace (cycles CP/CE1 et 6ème/5ème en trois ans). Cette mesure nécessiterait des évaluations nationales exigeantes (le socle commun des connaissances est une escroquerie).
le système actuel leurre nos chers bambins : le passage en classe supérieure est acquis par les nombreuses procédures d’appel, pas d’obligation d’obtenir le brevet des collèges pour entrer en classe de 2nde, développement des contrôles continus en cours de formation afin d’augmenter artificiellement les taux de réussite. Les élèves ne fournissent plus d’efforts car ils n’ont plus besoin de le faire. Parlons des corrections d’examens où les grilles critériées d’évaluation obligent d’attribuer des points lorsque le mot attendu figure dans la copie même si la phrase n’a aucun sens. Remettons en cause les procédures d’harmonisation qui imposent une note moyenne.
Enfin, il me paraît indispensable d’écarter les parents de l’école. Je suis toujours stupéfait à chaque réunion de rentrée de ma fille (classe de maternelle) de voir des parents contester les progressions pédagogiques des instits. Faisons de nouveau confiance à nos maîtres, et nous parents occupons nous de l’éducation de nos progénitures.
@ Patrick S. : "….s’il ne faut pas regarder en arrière…." mais si , cher collègue blogger , il faut toujours tirer des enseignements de notre histoire…..En qualité d’ancien parent d’élève il y a une expérience que je n’ai pas encore digérée : les maths modernes qui ont eu pour effet de couper l’aide que nous pouvions apporter à nos enfants….Et que dire du language " précieux " de nos pédagogues bureaucratiques ? Ce n’est pas par hasard si tout cela s’est développé au détriment du role éducatif des parents ordinaires qu’il fallait marginaliser au profit des " sachants " ….On voit , hélas , le résultat dont sont victimes les plus faibles.
@ MAMERTIN : quand je parle des moyens il s’agit bien entendu des effectifs dont la charge est assurée par le budget. C’est le poste principal comme vous le savez .
Sur les autres points je suis plutot d’accord avec vous sauf peut etre au sujet de la participation des parents qui ont fait leur entrée dans les établissements scolaires à la suite de Mai 1968. Elu par les parents d’élèves je siégeais au C.A. du lycée de Corbeil présidé par le Maire communiste et ai participé aux conseils de classe. Climat de défiance ,voire d’hostilité parfois et puis ,chacun restant à sa place , les relations se sont normalisées. Le gros défaut de certains parents c’est de siéger pour parler de leurs cas particuliers et de vouloir se mêler de pédagogie en se frottant directement aux enseignants. Je pense que les APE ont un rôle à jouer et qu’il faut former les parents à la participation démocratique de la vie de l’Etablissement.Tout le monde devrait y gagner.