Une ambiance chaleureuse et enflammée ! Je vous laisse découvrir quelques images.
Ce fut une magnifique bataille et nos vaillants et talentueux alençonnais n’ont gère démérité, loin de là! Deux sublimes buts, de belles et efficaces phases de jeux ont montré que l’US Alençon pouvait rêver à un avenir lumineux en championnat, voire en ligue1. Nous pouvons être fiers de notre équipe, ce soir! Comment parler de défaite lorsque le courage, le plaisir et la fête sont au rendez-vous ? ! Par un froid mordant, me voici installée, munie de mon appareil photo, aux premières loges de cette rencontre historique! J’ai investi le théâtre des opérations, deux heures avant le coup d’envoi. Aussi, ai-je pu assister à l’arrivée et à l’échauffement des équipes! Les joueurs alençonnais veulent donner le meilleur et veulent croire en une victoire! La nuit tombe, le moment approche! Coup de sifflet, le ballon s’envole, le destin se tisse, à coups de tête et de pieds! Le réalisme et la détermination des Verts sont bientôt récompensés, notre formation prend l’avantage.
Jamais, ils n’abandonneront et cette ténacité désoriente les Lorientais qui ont brillé par leur absence d’inspiration. Les chants de soutien et d’espoirs inondaient Jacques Fould, la bonne humeur, également! Près de moi, des habitués livraient des analyses des plus piquantes, non dénuées d’humour, les rires brisent la glace et les discussions s’engagent. A nos oreilles, parvient le murmure mat et joyeux de ce ballon, devenu enjeu! A la fin du temps réglementaire, nos orteils étaient gelés et le score figé par ce mot terrible: égalité! Deux buts partout! Les prolongations s’achèvent sans dommages pour nos combattants et la séance de pénalties doit sceller l’issue de la partie! Nous l’entamons correctement et notre gardien fait preuve d’une force et d’une agilité incomparables. Pourtant, la fatigue et les conditions climatiques auront raison de nous! Ne soyons pas déçus, ce fut une incroyable aventure dont les Verts alençonnais seront, à jamais, les héros! Merci à tous !!!
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Dommage que, pour beaucoup de gens, le rêve passe par les buts des footballeurs. C’est artificiel et cela promet des lendemains qui déchantent.
Nous avons assisté hier un très bon match d’Alençon, dans une une très bonne ambiance, qui a su élever son niveau de jeu. Une chose est sûre : la victoire n’aurait pas été volée. Ils n’avaient rien à perdre, et ont failli continuer l’aventure. On peut même nourrir des regrets, ce que peu de personnes auraient pensé avant le match.
D’une manière générale, oui, les buts des footballeurs peuvent faire rêver. Il n’y a rien de dommageable à cela.
Il faut juste y voir un signe de bonheur partagé.
Si il y a des personnes qui ne peuvent rêver dans la vie de tous les jours, on peut au moins les laisser rêver avec le football.
Le Journal du Dimanche a publié aujourd’hui son TOP 50 des personnalités préférées des français :
1er, Yannick NOAH, second, Dany BOON, 3 ème, Zinédine ZIDANE… Première personnalité politique, Simone VEIL, en 11 ème position puis loin derrière Nicolas SARKOZY, à la 42 ème place, suivi de prés par Olivier BESANCENOT, 46 ème et Ségolène ROYAL, en 47 ème position…
Eh oui les français ont, en priorité un grand besoin de ce rêve que savent leur donner les humoristes, les chanteurs et les sportifs.
Sans doute parce que le quotidien ne les enchante guère.
Faut pas rêver ?
Alençon y a cru
Football – Coupe de France
http://www.eurosport.fr/football/coupe-de-france/2008-2009/alencon-y-a-cru_sto1798810/story.shtml
Les joueurs d’Alençon ont tout donné mais ils auront nécessairement des regrets. Ils ont dominé de la tête et des épaules des Lorientais incapables de prendre le jeu à leur compte. C’est la loterie des tirs au but qui aura finalement eu raison des amateurs (2-2, 2 tab à 3). Cruel.
ALENÇON (CFA 2) – LORIENT (L1) : 2-2 (2 tab à 3)
Buts : Daniel (31e) et Paris (82e) pour Alençon – Gameiro (70e) et Namouchi (75e) pour Lorient
C’est le charme de la Coupe de France. La rencontre entre une équipe de joueurs amateurs et un club professionnel. On se dit qu’avant le match tout est possible, qu’une CFA2 peut sortir une Ligue 1. Au vu de la physionomie du match entre Alençon et Lorient, c’est ce qui aurait dû arriver, tant les Normands, dépourvus de complexes, ont dominé de bien pâles Merlus qui n’ont presque rien tenté ce soir mais s’en sont miraculeusement sortis à l’issue d’une séance de tirs au but folle (2-2, 2 tab à 3).
Tout était conditionné pour voir l’exploit, un stade plein à craquer, une ambiance de fête, un terrain gelé peu à l’avantage de professionnels plutôt habitués à jouer sur des billards. Dès les premiers contacts, les hommes de Christophe Ferron ont montré toute la volonté et la détermination qui caractérisent les petits poucets. Ils n’ont pas eu peur des professionnels et comptaient bien bousculer leur adversaire d’un soir venu très méfiant au Stade Jacques-Fould.
Daniel, Flandrin et Paris, héros malheureux
Alençon a d’entrée fait reculer Lorient, se procurant les meilleures occasions de la partie grâce à leur attaquant de pointe Julien Daniel. Il était de tous les bons coups. Vif, rapide, toujours en mouvement, Daniel a réussi à se défaire du marquage de la défense lorientaise. Sans se décourager, il ouvra le score à la 61e minute. Menés au score, les Merlus réagirent. Mais Flandrin, dans les buts, repoussa toutes les tentatives jusqu’à deux frappes de Gameiro (70e) et Namouchi (75e) qui renversèrent la situation.
La partie semblait pliée. Les Bretons ayant assuré l’essentiel sur deux séquences de jeu. Mais Alençon ne lâchait pas et égalisait par l’intermédiaire de Paris d’une superbe reprise de volée (2-2, 82e). L’incroyable exploit était proche. Mais hélas pour les Alençonnais, leur chance passa quand Daniel manqua le tir au but de la gagne. Ce dernier fut maladroit. Et il ne fut pas seul : 12 tirs au but au total, 7 manqués. Epuisés par 120 minutes de jeu, les joueurs de CFA2 finirent par plier (2 tab à 3). Fin du rêve pour Alençon.
Eurosport – Cédric GRANEL
Que peut-on ajouter ? On rêve…