En ces temps difficiles de crise financière, économique et sociale, et cette période de grand froid qui est prévue sur notre pays pour les jours à venir, il est bon de rappeler que la générosité des français est toujours au rendez-vous. Comme le souligne aujourd’hui un article paru dans Les Echos, différentes associations comme Le Secours Catholique, la Fondation Abbé Pierre, Les Restos du Coeurs ou encore La Croix Rouge sont rassurées de voir le nombre de leurs donateurs stable.
Profitons-en pour rappeler que si la générosité ne connaît pas de calendrier, cette période de l’année doit être propice et peut appeler à d’autant plus d’attention envers les personnes en difficultés, défavorisées, qui ont besoin de chaleur humaine, et de chaleur tout court !
Retrouvez l’intégralité de l’article ici : « La générosité des donateurs résiste à la crise »
OUI les donateurs contribuent à aider les malheureux et il faut continuer.je pense qu’il faudrait accélérer la bonne utilisation de ces dons sous la tutelle de quelques Sages .Tous ces milliards de dons coutent à la collectivité à travers la déduction fiscale.
Enfin luttons contre des français trop assistés.
Dommage de constater que l’Etat se fasse parfois tirer l’oreille pour assumer son devoir de ne laisser personne au boRd de la route et qu’il compte un peu trop sur le bon coeur des Français, la générosité dans ces temps difficiles est appréciable, mais combien donne t’on à des associations inutiles ? ne serait-il pas plus utile d’en supprimer quelques unes au profit de l’urgence ?
En cette période de fin d’année, il est de coutume de faire le bilan sur ce que nous venons de vivre, je vais donc vous présenter ma perception de la situation.
Il y a au moins un chiffre positif dans le résultat de la gestion de nos gouvernants et de la majorité des deux assemblées, c’est celui de la dette publique qui atteignait au 30 septembre 2008 à 1.248,8 milliards d’euros, c’est-à-dire environ 66,1 % du produit intérieur brut (PIB), selon l’INSEE.
Ce chiffre record n’est malheureusement pas lié à la crise que nous vivons aujourd’hui, mais celui-ci est en très forte augmentation depuis l’entrée à Matignon de M. Balladur le 29 mars 1993. Quand on analyse ce chiffre, depuis cette date on peut s’apercevoir que notre pays est géré en ayant constamment recours à la dette publique.
Autre constat que vous pouvez vérifier, qui n’est pas sans importance, ce sont les gouvernants et les majorités issus de l’UMP qui ont le plus endetté la France.
Heureusement que la plupart des chefs d’entreprise du privé sont de meilleurs gestionnaires.
Pendant ce temps, le Sénat, qui n’a jamais eu d’alternance en un demi-siècle et dont certains de ses membres se disent des experts en gestion des finances publiques, laisse dériver le bateau France vers une dette publique catastrophique qui aura pour effet de faire supporter les conséquences de notre irresponsabilité aux futures générations.
En l’absence de résultat, puisque la dette ne fait qu’augmenter il est donc permis de se poser à nouveau la question : quelle est l’utilité du Sénat ? Simple chambre d’enregistrement… ?
Le Général De Gaulle déclarait «Il y a deux choses inutiles en France : la prostate et le Sénat » A cette remarque plus que jamais d’actualité j’ajouterai que le Sénat est une belle maison de retraite dorée qui n’est pas en manque de personnel et dont les coûts sont totalement à la charge des contribuables. Bien entendu, il n’est pas question de retenir les frais de séjour des Sénateurs sur leur patrimoine personnel, comme ils projettent de le faire sur l’APA…
Aujourd’hui, Nicolas Sarkozy renfloue les banques en utilisant l’argent public sans aucune garantie en contrepartie. Ces mêmes banques qui ont dilapidés l’argent de leurs clients dans des démarches douteuses se trouvent ainsi renforcées dans leur comportement avec le soutien des pouvoirs publics qui a clairement choisi de faire payer le contribuable honnête plutôt que de rechercher et de faire payer les fraudeurs.
Les banques ont intérêt à ce que l’État s’endette au maximum, cette situation leur assure de percevoir une rente à long terme prélevée sur chaque citoyen. Le remboursement de la dette absorbe chaque année la totalité de l’impôt sur le revenu.
L’endettement est un moyen pour réduire inévitablement les ressources financières des états, et donc leur capacité d’action, conformément au projet "libéral" qui vise à réduire les états à l’impuissance.
Aussi, Nicolas Sarkozy ne gouverne plus la France, contrairement à ce qu’il veut nous faire croire, le Président de la République exécute les exigences imposées par les lobbys financiers et les parlementaires se contentent d’entériner la situation.
En France, nous embauchons en ce moment des chercheurs, bac plus 12, en leur proposant un salaire mensuel de 1700 €, alors que nous rémunérons un parlementaire aux environs de 6 000 € par mois, la jeunesse française a quelques raisons d’être inquiète pour son avenir et on peut comprendre son côté revendicatif.
Oui, il y a de profondes réformes à faire, mais c’est d’abord au sein du parti majoritaire, c’est-à-dire l’UMP, que ces réformes doivent être faites pour qu’enfin ce parti et ses dirigeants soient plus près des citoyens.
Quand on meurt aujourd’hui à cause d’un problème d’accueil dans un centre hospitalier (ce n’est pas parce qu’il y avait des lits de libres que cet accueil pouvait se faire) il est permis de s’interroger sur les valeurs qui animent actuellement nos dirigeants.
Je vous souhaite une excellente fin d’année à toutes et à tous.
Gérard Doiteau
2008 conte de Noël
– Allo ! Allo, le central, ici ambulance 115, vous me recevez ?
– Ici le central, je vous écoute.
– Nous avons une crise cardiaque, nous l’avons réanimé, mais il flanche, il nous faut un lit.
– Vous êtes où ?
– Nous sommes rue de Rivoli, ça fait vingt minutes qu’on tourne autour de l’obélisque.
– Continuez de tourner, je cherche un hôpital.
Il fait froid, en dessous de zéro, mais fort heureusement il fait sec, pas de verglas à redouter pour l’immédiat.
Il fait assez chaud dans l’ambulance, mais l’infirmière et son collègue commencent à fatiguer, c’est la deuxième fois qu’il font revenir à la vie c’est un homme d’une quarantaine d’années qu’ils ont trouvé chez lui sur le sol à la suite d’un appel anonyme de quelque voisin.
Il a le visage livide et on peut lire sur ses traits la douleur malgré le semi coma.
L’infirmière fait de son mieux pour le rassurer.
– Tenez bon, monsieur, on s’occupe de vous, le central va vous trouver un lit, vous allez être bien soigné, choyé par les petites infirmières du service cardiaque …. Tenez bon, on va vous sauver ….
….
Ca fait maintenant quatre fois qu’ils le sauvent. L’ambulance tourne depuis deux heures autour de l’Obélisque.
– Allo ! Allo central, qu’est-ce que vous foutez bordel, on va plus pouvoir tenir encore longtemps, à la cinquième réanimation, j’ai peur qu’il ne s’en remette pas, il faut l’hospitaliser …. Maintenant !
– Désolé ambulance 115, j’ai fait tous les hôpitaux, je suis désolé, vraiment désolé, il n’y a aucun lit, vous devez tenir bon, il n’y a rien d’autre à faire, désolé …
– Mais c’est pas vrai, c’est pas possible, vous vous foutez de nous, ce type va mourir, c’est une hyper urgence, vous ne pouvez pas nous laisser avec ce type sur les bras !!!! ….. allo ! allo ! …… allo ! central, répondez nom de dieu !!!
L’homme est mort, la cinquième fois, rien à faire, il n’a pas supporté, le cœur a lâché pour de bon. Il est mort.
…….
– Allo ! Central, il est mort …. Trouvez nous une morgue pour le déposer.
– Désolé, vraiment désolé qu’on n’ai pas pu le sauver, je vous cherche une morgue….
………………..
– Allo, ambulance 115, je suis confus, je ne sais pas comment vous annoncer ça ….. les morgues sont pleines, pas une place !
……………….
– On peut plus continuer comme ça, à tourner avec un macchabée autour de l’Obélisque !
C’est le chauffeur de l’ambulance qui vient de parler.
– T’es gentil, mais on fait quoi ? Même les morgues ne peuvent pas nous débarrasser !
…………….
– Attends, j’ai une idée. Monsieur, monsieur (elle tapote l’épaule du mort) on ne peut plus vous garder, il faut rentrer chez vous, vous m’entendez, monsieur, on va vous laisser là !
Ils se sont arrêtés près d’un banc du jardin des Tuileries, ils l’ont posé là, dans le froid qu’il ne sentait pas, et ils s’en sont repartis dans la nuit pour secourir d’autres malades ….
Le service de la ville a enregistré un SDF mort de froid sur un banc du jardin des Tuileries.
On l’a enterré avec les autres ….. dans le bois de Vincennes.
Yfig 31 décembre 2008
Et si tout simplement cette générosité soulignait certains dysfonctionnements ?? certains sont TOTALEMENT "oubliés" alors que d’autres sont largement "aidés". Notre pays n’aurait-il pas une politique sociale à deux vitesses ?