Nombreux sont ceux qui apprécient, entre autre, chez Alain Lambert ses qualités de pédagogue. Il est vrai que ses sujets de compétences peuvent parfois apparaître difficilement abordables, pour ne pas dire austères ! Il est vrai aussi qu’Alain Lambert est souvent habile pour imager certaines situations complexes. Dans cet esprit, il s’est prêté au jeu de l’interview avec un jeune ornais ‘reporter’ venu assister à la dernière Assemblée départementale du Conseil Général de l’Orne. Nous vous invitons à découvrir sur le site du Conseil Général destiné aux jeunes ornais la vidéo qu’il a consacré à l’explication du fonctionnement et du rôle d’un conseil général, de son président, ses conseillers…
Saluons la relève qui s’intéresse à sa vie locale et politique.
Grâce à ce billet, on comprend mieux comment se font les lois et les ajustements avec le gouvernement et les administrations. De la dentelle…On sent aussi le poids des lobbys de tous bords.
Plus, je m’interroge sur la véritable efficacité de ces discussions d’orfèvre: plus les textes sont compliqués, plus ils sont sujets à interprétation, donc à contentieux. Ce qui fit l’affaire des juristes et experts de tous poils…Mais ça renchérit le coût global de l’application de la loi pour le citoyen!
Allons plus loin. Ne faudrait-il pas mieux d’une part tendre à simplifier au maximum tous les textes, et d’autre part, consacrer ce temps gagné par les chambres à rechercher des solutions pour mieux faire fonctionner l’État, les services apportés aux citoyens et nous armer pour faire face aux défis à venir?
On pourrait alors résoudre le surcoût de la dépense publique qui pénalise gravement la France: 7% de plus que les autres pays, ce n’est pas rien!
Car s’il y a ce surcoût, ce n’est pas à la demande des citoyens. Ce surcoût coûte directement aux citoyens à qui on prend l’argent qu’ils n’ont plus! La preuve: a t’on l’impression que notre niveau de vie s’améliore et que les services apportés sont plus efficaces?
C’est bien à cause de l’absence de volonté affirmée des élus de réduire ce surcoût qui nous ruine, et d’imposer cette volonté aux administrations. On entend dire que les seniors actuels seraient coupables envers les jeunes et générations futures. C’est faux! L’endettement de la France et sa perte de compétitivité, donc son appauvrissement, est la responsabilités de ceux qui refusent de réformer le fonctionnement de l’État.
Elle est là la rupture attendue de Nicolas Sarkozy. Et sur ce point, il serait temps de se mettre au boulot!