J’ai toujours aimé partager avec vous les travaux de mon ami et collègue Maurice Blin. Encore une fois, je tenais à partager un édito qu’il vient d’écrire sur notre chère Haute Assemblée intitulé « Le Sénat, bâtisseur et témoin ».
Je vous encourage vivement à lire ses réflexions toujours si profondes, écrites dans une langue d’excellence, en cliquant ici !
Vos avis seront les bienvenus.
Ces vers sont très beaux :
« A l’homme jeune, les durs travaux,
A l’homme mûr, la méditation et le conseil,
A l’homme d’âge, la prière et un coeur
Qui se souvient des dieux. »
Espérons que cela représente le sénat…
L’age mûr peut être représenté par ce beau poème.
Mais, l’être humain a toujours 2 faces, et si l’âge peut rendre sage, malheureusement, ce n’est pas toujours le cas.
Les vieux sages se caractérisent entre autres, par beaucoup d’empathie pour les autres et pour les plus jeunes, par beaucoup d’abnégation, par un désintérêt des possessions matérielles pour eux-mêmes.
Ils sont aussi caractérisés par suffisamment d’indépendance d’esprit, pour être capables d’affirmer des convictions sans craindre les conséquences pour eux-mêmes quand l’enjeu est important, ce qui les exclut des groupes de courtisans.
Quand à la fidélité, je pense que la première des fidélités est d’être fidèle à soi même, à son être profond, à ses convictions quel qu’en soit le coût. Etre fidèle à quelqu’un d’autre n’est une qualité que dans le cadre de la fidélité à soi même, lorsqu’on est en accord profond avec sa conscience, avec le sentiment qu’on agit au mieux et dans l’intérêt de l’ensemble.
PS : Le sénat est au courant des 9 millions d’euros supplémentaires attribués à l’Elysée par décret du 12 Décembre, en plus des 10% d’augmentation du budget attribués précédemment ?
Que fait notre président de cet argent ? Serait-il raquetté par la mafia ?
@ Monique
Si vous saviez à quel point vous avez raison.
L’Etat continue de s’endetter à tour de bras … Plus touche à la Poste, à la SNCF … Les jeunes vont devoir payer cher les délires de leurs parents.
@ Nouak,
Je ne suis pas pour la destruction des services publiques.
Un service publique, bien géré, au service des français est très précieux.
Le problème dans notre pays, c’est qu’on sait pas négocier, on ne sait pas réformer dans le calme, chacun restant crispé sur ses positions et jouant le perdant perdant…
Je suis choquée par la conception de la suppression de postes pratiquée par Nicolas Sarkosy. Il supprime des postes très importants pour le service des français, et dans les ministères que tout le monde sait très mal gérés, il continue la fuite en avant, en continuant de créer des postes, en distribuant des primes au mérite pour s’acheter encore plus de courtisans.
Je suis aussi pour la transparence dans les budgets et non pour un ajout de sommes supplémentaires décidées discrètement par décret .
à naouak,
oui, pour éviter que les enfants payent pour leurs parents, il faut que chacun paye en fonction du déficit creusé durant sa génération: augme,tons à due proportion les droits de successiion!
c’est cela que vous aviez en tête?
@ Monque & Francis
A vrai dire, je suis auditeur … Et je suis intervenu dans des "services publics", qui se caractérisent le plus souvent par 1) une faiblesse notoire de pilotage (tableau de bord, suivi d’activité, objectif) 2) des effectifs beaucoup plus considérables que dans le secteur privé pour réaliser une même tache.
Il y a cependant des exceptions. La capacité de réaction de la gendarmerie (à court terme et à long terme) peut être cité en exemple.
Bon, pour répondre à Monique : ce n’est pas parce qu’il y a du monde que ca marche mieux. Et bien des entreprises publiques seraient plus efficaces en appartenant au secteur privé. Au demeurant, plus d’Etat, c’est moins de démocratie. L’Union Soviètique est elle un modèle ?
Le fait que vous soyez auditeur ne vous donne des informations que sur les entreprises que vous avez auditées.
Vous ne pouvez pas en déduire une généralité.
Il y a des entreprises publiques bien gérées et d’autres mal gérées, des entreprises privées bien gérées et d’autres mal gérées.
Le fait que la gestion d’une entreprise ait besoin d’une amélioration ne veut pas dire qu’elle doive passer au privé. On a vu comment sont gérés certains secteurs privés lorsqu’on doit engraisser des dirigeants et des actionnaires atteints d’une insatisfaction et d’une avidité chroniques qui détruisent le tissus social et l’écologie.
Vous avez raison avant d’entreprendre des changements de structure, il est important de savoir quels objectifs on veut atteindre et le meilleur moyen pour les atteindre et savoir aussi ce qu’on est prêt à sacrifier.
Lorsqu’on compare le publique et le privé, encore faut-il que les critères pris en compte aient un sens .
Par exemple, pour les hopitaux :
Les cliniques choisissent des secteurs avec des actes plus rémunérateurs, concernant une population en meilleur état général.
Pour une même pathologie, les personnes les plus atteintes sont renvoyées à l’hôpital.
Comme critère de compétence pour un service, on prend en compte en négatif le nombre de décès. Or, on sait qu’une grande partie des français meurent à l’hôpital, comme si la mort était une faute….
On sait qu’il y a un grosse surcharge de travail dans les hôpitaux. Et pourtant, on supprime des postes d’infirmières. La résistance humaine a ses limites et on prend le risque d’avoir plus de morts, et non seulement des morts naturelles de personnes ayant terminé leur vie, mais aussi de morts dues à des erreurs ou à des prises en charges trop tardives de personnes ayant encore une belle espérance de vie.
Mais peut-être qu’on n’a plus les moyens de se soigner….