Alain Lambert est l’invité de « Face à nous » sur Public Sénat à 18h45 pour répondre aux questions d’actualité de Michel Grossiord. A ses côtés plusieurs journalistes de presse écrite comme Jean Jacques Manceau de l’Expansion.
A suivre donc en direct à 18h45 !
Vous etes infatigable monsieur Lambert !!!
je vais vous écouter car vous faites parti des rares personnes politiques qui s’expriment bien et disent ce qu’elles pensent avec beaucoup de carisme et de conviction.
A tout à l’heure!!
Moi aussi! Pour votre information, j’ai consulté hier à la Chambre de Commerce de Luxembourg un ouvrage d’un doctorant portant sur l’analyse comparée des réformes de la gestion des finances publiques dans les différents pays. Vous y êtes cité et votre contribution est remarquée!
Bonsoir,
J’ai suivi la redifusion du débat sur Public Sénat et je suis ébahit par la pauvreté des échanges de vos courtois contradicteurs. L’exemple pris et la réponse donnée au petit enfant qui interroge son grand père est très révélateur : en fait selon vous, ce sont les Français qui sont responsables de la dette par leurs exigences. C’est donc ce que vous cherchez à faire rentrer dans la tête des téléspectateurs. Permettez-moi de vous dire que c’est trop facile de nous culpabiliser et de nous faire porter la responsabilité des erreurs dont nos politiques sont coupables et responsables. Je ne me sens aucunement impliqué dans cette dette. Ce sont NOS gouvernants qui nous y ont entrainés par leurs choix délibérés. En 1973, de sa seule initiative et en notre nom, la France s’est légalement obligée d’emprunter sur les marchés financiers la monnaie dont elle avait auparavant le pouvoir d’émission.
Suite au Traité de Maastricht l’article 104 interdit à la BCE et aux banques centrales nationales d’accorder un quelconque crédit aux institutions ou organes publics de la Communauté (article devenu 123 du traité de Lisbonne), toute l’Europe est dans la même situation. Cela conduit les États à s’endetter pour obtenir, au prix fort, auprès de la finance privée, la monnaie qu’ils pourraient émettre eux-mêmes par l’intermédiaire de leur Banque Centrale. C’est ainsi que dans notre pays, depuis 1973, sans compter les 1250 milliards d’euros que nous devons encore en principal, nous avons déjà payé, au seul titre de l’intérêt, plus de 1300 milliards d’euros, soit une ponction actuelle sur nos impôts et sur le fruit de notre travail de près de 120 millions d’euros par jour que nous devons payer aux déjà plus riches, qui d’ailleurs peuvent ainsi nous les reprêter à nouveau contre intérêt… Si nous n’avions pas eu à payer d’intérêts, nous n’aurions pas de dette publique ! Réduire le débat par un écran de fumée qui consiste à nous rendre responsables ne vous rend pas crédible. L’abandons par l’état de son droit régalien de création de sa propre monnaie en privatisant l’argent au profit d’intérêts privés sans que cela n’est donné lieu à aucun débat public est scandaleux et c’est là précisément que réside le scandale de la dette public.
Je pensais Naïvement que nos dirigeants par leurs actions se préoccupaient principalement du bon fonctionnement du Pays, de la protection, du bien être, et de l’épanouissement du peuple Français, ce n’est malheureusement pas de nos intérêts dont-ils se préoccupent. Je suis au regret de constater que la seule préoccupation et de l’écoute que les hommes politiques mettent en avant est une parodie qui consiste à faussement recenser les besoins de la population pour mieux lui expliquer comment s’en passer en se serrant la ceinture pendant que d’autres profitent d’une dette très rentable. Toutes les avancées qui ont fait de la France la force et la valeur de ce qu’elle est devenue durant les années passées, ont été réalisées dans une période de notre histoire ou notre Pays était ruiné par la guerre. Cela ne ressemble en rien à la situation d’aujourd’hui. Les hommes qui se sont consacrés à sa relève n’étaient pas guidés par les mêmes intérêts que ceux qui animent les hommes Politiques d’aujourd’hui et des 35 années passées qui nous ont conduits à la situation présente.
Où est donc la responsabilité du peuple Français dans cette affaire sinon que de s’être laisser enfumé pour glisser le « bon » bulletin dans l’urne ! mais jusqu’à quand ?
2 chiffres à méditer, la dette de la France, est de 64% du PIB, pour la Grèce, il est de 82%.
Le blog manque actuellement d’éclaircissements sur la crise économique actuelle. Il serait intéressant d’analyser très finement les causes de ce marasme financier. Je suis prêt à participer à cette réfléxion
Votre intervention a été à la hauteur de mes espérances.
les journalistes ont cherché à vous enfermer avec des questions (le petit-fils,l’automobile,le déficit budgètaire….).votre analyse et vos réponses argumentées ont confirmé votre grand professonnalisme.
La France a besoin de vous!!!
prenez soin de vous pour durer
Intervention intéressante. Sur la forme, courtoisie réciproque, pédagogie. Sur le fond, vous avez raison de dire que nous votons avec notre argent, pour la production en France ou la production ailleurs. Avec toutefois la limite du budget car le " produit ailleurs" est souvent moins cher que le "produit en France".
Mais vous n’avez pas évoqué la question de préservation des entreprises françaises vis à vis des prédateurs étrangers. Dans la mesure où aujourd’hui on doit regretter que bon nombre d’actionnaires n’ont que faire du développement de richesses : ils veulent du rendement immédiatement, quitte à détruire des emplois et à obérer l’avenir.
Sur ce point, la France n’est pas très inventive. Dans bon nombre de pays, l’entrepreneur extérieur ne peut jamais détenir plus de 50% du capital. C’st le cas au Moyen-Orient, en Chine notamment. Pourqio n’est-ce pas le cas en France?
@Guy
Quand on paye avec la planche à billet, la monnaie perd de sa valeur et on obtient une forte inflation et une dévaluation par rapport aux autres devises. Cela finit généralement avec une économie en lambeaux et une explosion de la pauvreté comme c’est arrivée en Argentine. Ou comme actuellement au Zimbawe.
Vous confondez création de richesse et création monétaire.
Effectrivement, votre pensée est bien naïve.