Le communiqué de Presse le plus lu le 23 novembre : l’intervention d’Alain Lambert au Sénat : Dépenses Publiques et retraites : « Un conflit des générations à naître ! »
Alain Lambert interpelle ainsi le Parlement : la nouvelle génération aura-t-elle d’autre choix que de tourner le dos à ses parents ? L’Etat permettra t’il d’éviter un si violent et inquiétant conflit intergénérationnel ?
Les objectifs d’Alain Lambert sont simples : éviter un conflit en germe qui déchirerait la société française : « le conflit entre générations », « l’iniquité intergénérationnelle actuellement à l’oeuvre sera la honte de ce siècle ». Selon l’hôte de ce blog, il faut obliger les administrations à proposer elles-mêmes au corps politique (Exécutif et Parlement) de faire, enfin, les choix qui s’imposent pour éviter le pire qui se dessine et que peu de gens acceptent de regarder en face. Il devient de plus en plus évident que les générations futures n’accepteront pas une réduction de leur niveau de vie pour garantir à la génération de leur parents un niveau de vie supérieur au leur. Ce qui fait peser de sérieuses réserves sur le fait que les pensions puissent être intégralement servies. Le rapport de la Cour des Comptes s’inquiète également sur ce sujet en parlant « d’inévitable injustice chronologique ».
Parce que, au delà d’une crise sociale bien réelle, nous sommes à l’aube d’un véritable conflit familial.
1er communiqué de presse le plus lu après avoir été sélectionné par la rédaction de Newspress : c’est que le sujet intéresse… ! Continuez à nous donner votre avis
"il faut obliger les administrations à proposer elles-mêmes au corps politique de faire, enfin, les choix qui s’imposent"
Le devoir de réserve leur interdit de s’adresser à l’électeur.
D’une manière générale, les restrictions à la liberté d’expression protègeront toujours bien plus coquins et cochons qu’elles ne contribuent à l’ordre public.
Cher Monsieur Lambert,
Chers bloggeurs intéressés par la chose publique.
Nous vous signalons la naissance d’un nouveau Blog : vivelesenat.over-blog.com.
Sa vocation : vous parler du Sénat, vous en expliquer le fonctionnement, vous en faire pénétrer les coulisses, et contribuer à son renouveau par…la transparence.
Il sera nourri par des informations de première main et… par les votres.
Notre conviction est que le Sénat est essentiel à l’équilibre des institutions, qu’il traverse une période difficile et qu’il faut aider à sa renaissance.
Son nouveau président a parlé d’un nouveau "cap", mais sa première apparition publique, lors d’une conférence de presse, n’a porté que sur des questions matérielles. Qu’il faille crever l’abcès de la critique récurrente de certains abus est une chose, qu’il en résulte qu’aucune orientation politique pour l’avenir ne soit fixée en est une autre!
Alors aidons-le!
A vos plumes (vivelesenat@rocketmail.com)
Vive le Sénat!
Je ne crois pas un seul instant que les administrations soient capables de proposer des économies cohérentes dans leur périmètre! Elles proposeront toujours des pistes qui ménagent leurs prérogatives et leur confort. Et si elles doivent arbitrer entre l’intérêt des Français et celui de leurs agents, les croyez-vous capables d’une quelconque abnégation?! C’est vrai pour elles comme pour chacun des ministères d’ailleurs.
La seule et unique solution: un pouvoir politique courageux, un audit d’expert issus du secteur privé et si possible internationaux ( émanant des pays où des réformes courageuses et réussies ont été menées ), et une application immédiate et complète. Sinon, ce sera encore de la communication, du vent et du temps perdu.
Reste le seul vrai problème: un pouvoir politique courageux. Où est-il? Pour l’instant, on a parlé de rupture et de réformes mais les réalisations sont maigres.
Sur le plan des effectifs des fonctions publiques, il y a une solution simple et à effet immédiat:
1. Créer une agence nationale du reclassement,
2. Réaliser l’audit de toutes les administrations et y affecter sans perte d’emploi tous les agents en surnombre,
3. Obliger toutes les administrations à s’adresser au préalable à l’agence nationale de reclassement pour recruter,
4. Apporter des formations renforçant l’employabilité des agents en attente de reclassement.
Le tout, avec des mesures d’accompagnement quant à la mobilité.
Qu’est ce qui interdit de tester cette solution sur une région? Par exemple, l’Île de France, là où la mobilité géographique est plus simple?
Monsieur LAMBERT, qu’en pensez-vous?
je le répète: commençons par le B et A BA! réformons le Statut-Garot ! nettoyons les écuries d’Augias-France , crise aidant! Rétablissons l’égalité et notamment que les fonctionnaires commencent par combler le déficit de leur propre système de retraite! Ouvrons un nouveau chapitre de la capitalisation (oui oui je sais je sais : il ya peut être devant nous un trou noir qui nous aspire!) etc.
Depuis des décennies, les parents ayant fondé une famille ont eu le souci d’offrir à leur progéniture les meilleures chances pour réussir dans la vie. Pour cela, ils travaillaient dur, savait qu’on ne dépense pas l’argent qu’on n’a pas, mettaient un peu d’argent de côté "au cas où"pour faire face à un imprévu ou se préparer une cagnotte à investir dans un projet…bref, une gestion en BON PERE DE FAMILLE, le souci d’un comportement exemplaire qui seul donne la légitimité pour éduquer, le sens des responsabilités. Quel Tsunami a bouleversé ses règles et ses valeurs qui avaient montré leur solidité ? Pour les jeunes d’aujourd’hui, "l’héritage" risque d’être amer et je rejoins Mr Lambert sur la nécessaire prise en compte du risque intergénerationnel qui couve. Comment peut on à la fois jouir des douceurs des trente glorieuses et laisser payer l’addition à ses enfants ? Remettre en place les bons repères nécessite un pouvoir et des gouvernants aux convictions fortes, à la conduite irréprochable donc exemplaire, à la determination inflexible, avec un sens élevé de la pédagogie et de l’équité pour favoriser la rapidité d’éxecution en limitant les heurs. Un immense Challenge pour le bien et la grandeur de la France avec un avenir un peu plus souriant pour les jeunes qui entrent dans la vie.