Hier soir, au Sénat, c’était la discussion générale du budget 2009.
Un conflit des générations en germe : c’est la vision d’Alain Lambert !
En effet, il craint « une inéquité intergénérationnelle qui sera la honte de ce siècle ». Pour parvenir à la maîtrise des dépenses publiques, Alain Lambert suggère leur stabilisation en euros courants. Seul moyen pour obliger les administrations à proposer elles-mêmes au corps politique de faire, enfin, les choix qui s’imposent.
Alors que tous les orateurs ont parlé de sujets classiques sur la loi de finances – crise financière, relance économique, équilibre budgétaire – Alain Lambert a osé poser la question de savoir si les générations futures accepteront une réduction de leur niveau de vie pour garantir à la génération de leur parents un niveau de vie supérieur au leur. Ainsi, il a émis les plus vives réserves sur le fait que les pensions puissent être intégralement servies.
Tout cela n’a rien d’un scoop, il n’y a qu’à lire le rapport de la Cour des Comptes qui parle même « d’inévitable injustice chronologique ». Alain Lambert a juste pris le parti d’appuyer sur un point, pour lui, essentiel : dire la vérité aux Français, se réveiller pour assumer ses responsabilités. Pour cela, il a lancé un véritable appel au « sursaut » à ses « collègues » du Sénat.
Le rapport fait 451 pages !
Diminuer les retraites, un jour ou l’autre il faudra y venir.
Pour que cela reste acceptable socialement, cette diminution ne pourra concerner que les retraites supérieures à un niveau à déterminer, par exemple le niveau médian, et selon une réduction progressive.
Pour une fois, je suis en total désaccord avec vous …Ayant eu des responsabilités dans l’Education Nationale, je n’ai pas attendu d’avoir 77 ans pour défendre les générations à venir, mais le dévouement à leur cause ne passe pas nécessairement par le "sacrifice des vieux" : ceux-ci, pendant leur période "d’activité", ont cotisé pour leur retraite suivant le principe de répartition qui a pour corollaire que les "jeunes" (futurs retraités…) paient (en partie) les pensions des "vieux"avec leurs propres cotisations, et ainsi de suite …Autrement dit, c’est la solidarité "intergénérationnelle", et on ne peut pas la rompre sans manquement à un principe fondamental démocratiquement établi, c’est-à-dire sans commettre un "vol" à leur égard… Le seul souci doit être de permettre un niveau de vie équitable pour les "jeunes" comme pour les "vieux", en n’oubliant pas que les retraités ont au maximum les 3/4 seulement de leurs derniers salaires (hors indemnités et avantages divers) tout en continuant à payer les divers impôts de solidarité …Il y a d’autres moyens d’assurer cette équité que de s’en prendre aux "vieux", à commencer par les salaires mirobolants servis à des responsables d’entreprises, y compris des entreprises publiques …Avant de voter des lesures resteignant le niveau de vie des vieux, il serait également bon que les députés et sénateurs rappellent quels sont leurs propres émoluments…
Brillante intervention,compréhensible par tous.
Mais à quand le réveil qui permettra non seulement à la majorité mais aussi à l’opposition de faire cause commune pour stopper cette course folle à l’endettement.?
Une suggestion à nos chaines de télévision:
"au lieu d’ouvrir vos journaux télévisés sur les faits divers pendant
20 minutes avant de parler un tout petit de politique,consacrer les dix premières minutes à cette intervention d’ Alain Lambert r,et vous aurez fait oeuvre utile pour la démocratie.
Mieux un producteur et une équipe de journalistes pourraient batir un scénario attractif pour le grand public autour des thèmes développés par Alain Lambert. Rappelez-vous de cette émission avec Christine Ockrent avec la complicité d’Yves Montand sur la CRISE !déjà.
IL EST TEMPS DE SENSIBILISER TOUT LE PAYS A NOUVEAU.
Mesdames et Messieurs les journalistes et patrons de chaines,vous rendriez un grand service à l’information et votre taux d’audience serait assuré pour peu que vous mettiez les moyens nécessaires à la promotion d’une telle émission.
Merci à M. Lambert de défendre les jeunes générations. Il y a des années que l’on nous dit que les jeunes auront un niveau de vie inférieur à celui de leurs parents. Je pense que ces générations sont prêtes à faire un effort pour assurer à leurs parents un niveau de vie convenable à condition que celui-ci ne soit pas trop écarté de leur propre niveau de vie.
Je pense néanmoins qu’il ne faut pas toucher aux pensions. Les personnes qui ont travaillé toute leur vie et qui ont droit à X€ de retraite. Ils doivent la toucher dans son intégralité. Il est possible de faire des économies ailleurs afin de permettre de verser ces pensions dans leur intégralité sans trop ponctionner les jeunes. Il est également nécessaire de réformer notre système de retraite en prévoyant par exemple un double système de capitalisation et de répartition. Enfin, que des personnes à la retraite aient un niveau de vie un peu supérieur à un jeune actif ne me choque pas en soit.
Concernant les sujets abordés par les autres orateurs, je voudrai que l’on m’explique comment est-il possible de concilier relance économique (procédé qui consiste à substituer l’Etat aux agents économique et donc qui augmente la dette) et équilibre budgétaire (a fortiori des finances publiques) ? Je pense qu’il va falloir faire un choix d’autant que si la crise continue, on risque une déflation (il suffit de regarder le prix des matières premières qui ne cesse de baisser) et cela va entraîner une augmentation colossale de la dette, elle risque dès lors de ne plus être soutenable. Le seul moyen de la rendre à nouveau soutenable sera la monétisation mais la BCE veille à ce que les taux d’inflation ne dépassent pas 2% dans la zone euros et elle détient la planche à billet. D’où ma question que peut-on faire face à cette crise afin d’éviter d’en reporter la charge sur les générations futures ?
bravo alain pour ton intervention au senat jeudi, tu reagis avec pragmatisme et pas la langue de bois.ces ministres finances et du budget sont des gens extrement competents , sur le fond il savent que tu as tout a fait raison.notre cher president devrait bien lire ce genre d intervention,peut etre il comprendrait un peu mieux les realites.bien que je reste persuade qu il est conscient de tout cela ?mais comme chirac la france est endettee et c ‘est normal depuis des annees .d autre part tant que ce sera des conseillers enarques qui n ont aucune connaisse objective de ce que peux ressentir le peuple tout cela continuera .mon cher alain continues tes analyses,dans le futur un jour on dira alain lambert avait prevenu.d ailleurs beaucoup d’ analystes financiers reconnaissent tes competences en la matiere .courage !!et continues.amities michel
Monsieur le Ministre,
Je ne vais pas m’attarder sur vos qualités d’orateur. Votre intervention est exceptionnelle et je le ressens très fortement en mon âme et conscience mais j’ai aussi la joie de constater que ce sentiment est renforcé par certaines prises de vues des 2 ministres présents dans l’hémicycle comme dans l’expression du rapporteur général.
Monsieur le Ministre, du début jusqu’à la fin de votre intervention, vous avez exprimez avec une très grande force de conviction et une parfaite accessibilité pour le commun des français, vos préconisations budgétaires auxquelles vous êtes particulièrement attachées et pour lesquelles je me sens parfaitement représenté. Vous exprimez idéalement ce que mes idéologies en matière budgétaire n’osent transposer en parole… Par manque de compétence budgétaire, je le reconnais.
Monsieur le Ministre, c’est dans ces moments là que je vous honore le plus.
Vous maîtrisez mieux que n’importe quel gouvernant ou citoyen français votre matière budgétaire, vous savez récompenser comme vous savez critiquer avec art et humour, les défaillances de nos élites et je reste ébahi par votre perspicacité et surtout votre savoir faire diplomatique. En effet, pour obtenir simultanément attention et gain de cause, il s’agit la plupart du temps d’annoncer des vérités tout en ménageant les susceptibilités.
Rares sont les politiques capables de maîtriser de telles compétences diplomatiques et encore plus rare quand ces politiques sont fondamentalement des experts financiers et budgétaires.
Enfin Monsieur, moi qui suit un Fan de votre blog, je constate agréablement que certains principes d’échange de votre blog sont parfois repris dans vos interventions et je cite : " J’en viens à ma conclusion monsieur le président, elle vise à supplier madame le ministre et monsieur le ministre que la vérité soit d’urgence dîtes aux français et qu’elle soit dîtes aux français dans leur langue et non pas dans notre langue à nous même si nous ne sommes pas technocrates mais nous commençons à le devenir à vous fréquenter (excellent ! Pliez de rire pendant plusieurs minutes et j’ai mis sur pause pour digérer mon émotion !)
Ensuite Monsieur le Ministre, je vous l’écris sincèrement en fonction de mes observations : vos internautes, souvent, vous adorent et vous respectent infiniment. Mais s’agissant des gouvernants et en particulier de la Ministre de l’éco et de celui du budget, je vous l’annonce tout net (et j’ai peu de chance de me tromper), ils vous consacrent un véritable respect, tant pour votre engagement que pour vos qualités humaines, tant pour vos compétences en matière économiques, fiscales et budgétaires, mais plus largement, pour vos connaissances technologiques et votre compréhension exceptionnelle de la contemporanéité de notre époque.
Ils ont peur de vous Monsieur le Ministre parce que vous symbolisez une vérité, vous représentez la voix du messager de la faillite prochaine de notre démocratie parce que nos gouvernants sont incapables de nous assurer la viabilité sur le long terme de nos finances publiques avec les conséquences que cela aura sur nos vies mais surtout sur celles de nos enfants.
Monsieur le Ministre, je suis un simple salarié qui sacrifie la majeure partie de sa vie à s’épuiser au boulot (9H00 – 20H00 dans le meilleur des cas et la plupart du temps, je refuse d’aller déjeuner parce que si je déjeune, mon organisme s’endort) et je paie tous les ans une atrocité d’impôts (Impôts directs ou indirects) et je n’en vois pas une seule minute les bénéfices dans ma vie quotidienne. Parce que j’ai compris en navigant sur le net que la presque totalité de mes impôts vont dans le remboursement des intérêts de la dette de l’Etat et plus ça va et plus je paie d’impôt et moins j’en vois les bénéfices dans ma vie quotidienne.
Alors comment Monsieur le Ministre, je me suis déjà fait un devoir de ne pas faire d’enfant sous l’ère Sarkozy car j’ai trop honte de faire naître à mon époque et surtout sous la gouverne de ce pseudo président médiocre actuel, mon enfant que je veux être un symbole de mon sacrifice et malgré ça et même en 2012, j’apprends que finalement, mon futur bébé va payer ma dette et surtout celle de l’Etat qui laisse s’amplifier le gouffre budgétaire de la France à cause de l’inconscience, de l’ignorance et de l’incompétence de nos dirigeants ?
Mais Monsieur le Sénateur, c’est plus possible ! Comment je fais moi ? Je ne désire pas que mon bébé soit un endetté de l’écologie et de l’endettement budgétaire abyssal de la France alors même qu’il n’a pas encore ouvert l’œil de la vie !
Monsieur Lambert, vous avez extrêmement bien réagit lors de votre intervention et j’applaudis des deux mains car vous au moins, vous comprenez les enjeux contrairement à ceux qui nous gouvernent. Vous êtes véritablement responsable et j’estime que vous possédez une vision non seulement responsable mais particulièrement long-termiste de notre société et plus globalement de notre monde… C’est pour cette raison que vous avez toujours un train d’avance sur les autres.
Mais bon Dieu, pourquoi n’êtes-vous pas notre Ministre de l’économie ou du budget tout simplement ? Pourquoi le président des 53% des votants ne souhaite-t-il pas placer les plus compétents aux postes ministériels sensibles qui pourraient apporter une plus-value équivoque pour l’intérêt des citoyens.
Votre intervention m’apparaît exceptionnelle Monsieur Lambert et je ne me lasse pas de la visionner en boucle.
Merci du fond du cœur Monsieur le Sénateur. Vous êtes un vrai politique nom de Dieu !
Après De Gaulle, Vous êtes le seul politique de la nouvelle génération qui conservez encore un intérêt certain à votre peuple. Peut-on encore écrire la même chose des autres dirigeants propulsés par Sarko parce que souvent, elles avaient pour seul mérite que de savoir pisser assis ?
Enfin, je constate que notre cher Dassault national, pendant votre allocution, était encore une fois entrain de remplir en urgence ses grilles du tiercé ? Et pourtant je lui répète sans arrêt que ce n’est pas au Sénat que l’on remplit les grilles…
Toujours les mêmes naïvetés.
30 dans de déficit public, financement de prestations sociales par l’emprunt, en particulier les retraites, et vous vous imaginez que les générations futures ne vont pas réagir ?
Une fois la génération actuelle à la retraite, la nouvelle génération prendra le pouvoir et imposera des mesures d’économie et particulièrement sur les retraites. C’est juste une question de rapport de force. Les nouveaux retraités pourront toujours défiler dans la rue, personne ne s’en soucira car leur pouvoir de nuisance dans l’économie est nulle.
Et quant à imaginer que les quelques millions d’€ gagnés par des dirigeants se comptant sur les doigts de la main vont suffire à financer les dizaines de milliard d’€ par an nécerssaire aux retraites, cela fait au mieux sourire.
En économie, ont dit que les arbres ne montent pas jusqu’au ciel. Il y a une limite à notre pouvoir d’achat que est la quantité de richesses que nous produisont.
Nous avons dépassé cette limite depuis 30 ans. Viens le temps des réajustements:
Entre générations.
Entre pays développés et pays émergeant.
Entre métiers protégés et métier exposés…
Très bonne intervention de M Lambert.
Dans la mesure où les dépenses de santé actuelles sont financées par l’emprunt, on peut parler justement d’exploitation générationnelle. Nous
sommes dans un véritable rapport de force qui ne peut qu’évoluer, mais ceux qui souffriront in-fine ne seront pas nécessairement les coupables.
Cependant ne nous y trompons pas :
– tôt ou tard, il faudra changer, car le rapport de forces va continuer à évoluer
– plus on tarde, plus la réaction sera brutale
– les seuls qui s’en sortiront sont ceux qui seront morts avant
– il sera facile de faire une taxe de 1000 euros, non remboursable par assurances ou mutuelles, pour chaque jour d’hôpital passé par les plus
de 70 ans…
– La baisse du montant des retraites à servir sera alors rapide et "naturelle". Après tout si la France est pauvre, nous n’avons plus "besoin
de vieux", donc ils se débrouillent et on s’arrange pour qu’ils ne le puissent pas. On fait ainsi "coup double".
– S’ils arrivent à empêcher cela sur le plan de la représentation politique, cela se règlera dans la rue …
– la théorie de l’immigration "nécessaire pour payer ses retraites", montrera alors sa vacuité : les différences culturelles entre jeunes et
vieux, jouera le rôle d’un dissolvant puissant d’une pseudo-solidarité intergénérationnelle.
– Contrairement à ce que certains croient, le principe de la retraite par répartition, n’impose pas un abondement de la caisse par les actifs.
Si ceux-ci décident de verser moins, il y aura moins à répartir entre les pensionnés et la valeur du "point" chutera c’est tout. Très vite
chacun se verra réduit au minimum vieillesse fixé discrétionnairement par les générations rancunières.
– la taxation sera adaptée pour aider à placer l’essentiel du patrimoine entre des mains "actives" (impôt spécial sur le capital pour les
retraités)
– bref, on mettra (en fait) en place une solidarité intra-générationnelle, proportionnelle aux "espérances contributives" de chacun.
En résumé les générations que vous contrôlez actuellement parce qu’elles ne sont pas encore nées, ou sont trop jeunes, ou sont défavorisées par un régime politique qui favorise les vieux, … ces générations, tôt ou tard prendront le pouvoir, alors que vous serez en position de faiblesse (80 ans et plus), très dépendants de la solidarité d’autrui.
Dans le meilleur des cas (indifférence) par pur indivudualisme j-m’en-foutiste (ce sont les valeurs que vous enseignez), elle se servira en
vous laissant tomber. Dans le pire, elle voudra construire un monde plus moral et vous sacrifiera justement au nom d’un plus grand bien.
Bref l’attitude actuelle des plus de 50 ans est : "brûlons la chandelle par les deux bouts ; ayons une vie courte et bonne". C’est un pacte
faustien qui devra être honoré…
On connait la phrase de Louis XV : "Après moi, le Déluge !" Ce furent les choix de Mitterrand et Chirac. A Lambert a compris que pour lui (trop jeune) ce n’est déjà plus possible, il sera rattrapé …
@ Jean Daumont,
Les jeunes générations cumulent deux inconvénients.
Du fait du baby boom, elles auront à financer les retraites de générations plus nombreuses.
Du fait des progrès de la médecine, elles auront aussi à financer régulièrement de plus en plus de dépenses de santé. (Augmentation de transferts sociaux qui profitent aussi principalement aux « anciens »).
C’est un fait, et comme disait Lénine, les faits sont têtus.
Les salaires mirobolants des grands patrons sont choquants, certes, et symboliquement je pense comme vous qu’ils doivent être ramenés à des limites raisonnables mais c’est s’illusionner que de croire que leur simple plafonnement est à la hauteur des enjeux financiers d’aujourd’hui et de demain.
Il serait peut-être aussi opportun de se pencher sur la situation suivante, pour l’instant la majorité des parents peuvent ou essaient d’aider leurs enfants, pourront-ils encore le faire longtemps ? lorsque ces parents auront eux-aussi peut-être besoin de l’aide de leurs enfants (retraites en baisse ???) , pourront-ils le faire ?
Même en essayant d’être optimistes en espérant qu’il y aura une relance, du travail etc… l’avenir s’annonce assez gris.
Le principe du système par répartition est le paiement des retraites par les actifs. Il est clair, comme le relève Julius, que si les actifs abondent moins les caisses de retraites, le point chutera et les retraites avec. Néanmoins, je ne pense pas que les jeunes générations, quand elles prendront le pouvoir, laisserons tomber les "vieux" sous prétexte que ceux-ci ont inconsidérément endetté la France pour assurer leur niveau de vie.
La jeune génération (et j’espère l’ensemble des citoyens) est prête à faire une effort afin de ne pas laisser à ces descendants une situation aussi préoccupante que celle dans laquelle nous sommes actuellement. Pour que cela ne se traduise pas par une baisse des retraites (le "papy boom" risque d’être compliqué à financer) importante, il faudrait réformer notre système de retraite en créant un système où une partie (plus ou moins importante) de la retraite serai financée par la capitalisation. Mais il faut effectivement se dépêcher, si la situation devient insoutenable, les actifs auront tendance à se servir en premier. Toutefois, le principe de solidarité sociale inter-génération est à mon avis trop encré dans notre philosophie pour que les jeunes laissent tomber les "vieux".
Les sacrifiés de ce système ne vont pas être ceux qui ont 50 ans et plus aujourd’hui. Il y a de forte chance que ce soit les personnes qui ont actuellement entre 20 et 35 ans (qui sont soit encore dans les études, soit au début de leur vie active). Non seulement, il va falloir financer le "papy boom", préparer sa propre retraite (parce qu’à mon avis, le système aura été réformé dans le sens d’une capitalisation avant qu’ils ne soient à la retraite s’ils le sont un jour), rembourser les dettes laissées par les générations précédentes afin de ne pas aggraver la situation pour leurs enfants.
Bref, il est temps d’arrêter les frais et de s’attaquer sérieusement aux problèmes de notre dette et de toutes les dépenses que nous classons pudiquement dans le "hors-bilan" histoire de ne pas démoraliser les français et de ne pas les faire apparaître dans la dette…
A part ça, je suis d’accord avec Hervé, le plafonnement des salaires des grands patrons ne résoudra pas le problème, il aura tout au plus une valeur symbolique (mais qu’ils aient un salaire élevé ne me choque absolument pas du moment qu’ils ont les responsabilités qui vont avec. Ce qui est plus choquant ce sont les "gloden parachutes". Payer des millions d’euros quelqu’un qui se fait virer suite à une erreur, je trouve cela lamentable et plus que choquant mais stopper cela ne résoudra en rien les problèmes de financements).
votre emission ne ressemble à rien.tous vos collaborateurs
sont sarkosiens comme vous et la chaine .Iln’y a aucune
objectivite .ça tiens plutot de la desinformation contre l’opposition.
il n’y a au senat que les amendements de l’ump et du centre
qui sont acceptes.
Et pourtant tout pour Sarko,dans l’etat lamentable ou se trouve la France l’ump ferait bien de se réveiller.
Je crois qu’AB Galiani avait donné quelques chiffres un jour dans un commentaires : 30 % des salaires pour les retraites du privé dans une génération, 25 % pour la sécurité sociale, gardez en pour les ASSEDIC, + dans les impots IRPP et locaux, de quoi payer les régimes spéciaux (toutes FP + SNCF) + prélevements divers pour retraites EDF. On arrive à combie, : 65 % ? 70 % de prelevements obligatoires ?
Et encore, comment va t’on assurer une fin de vie décente à tous ceux qui arrivent bientôt à l’âge de la retraite avec la seule perspective certaine de ressources insuffisantes La solidarité transgénérationnelle risque de rendre acceptable la montée de l’euthanasie, à l’initiative des personnes âgées elles-mêmes qui ne supporteront plus d’être à charge.
@Naouak,
En 2006, d’après l’ODCE, le taux de prélèvements obligatoire en France (tout compris) était de 44,5% du PIB contre 35,7% en Allemagne, 49% au Danemark, 28,2% aux Etats-Unis, 37,4% au Royaume-Unis, et 27,4% au Japon. La moyenne de l’UE à 15 était de 39,8%. Je ne pense pas que cela ait beaucoup augmenté en 2 ans
Entre 1975 et 2006 la pression fiscale est passée de 35,4% à 44,5%. Cette augmentation a été constatée dans beaucoup de pays développés.
Concernant la structure des prélèvements obligatoires, en 2008, en France, la fiscalité au profit de l’Etat représentait 14% du PIB soit 36% des recettes totales versées au profit de l’Etat (contre 53,9% des recettes pour l’Europe des 15). Les prélèvements effectués au profit de la Sécurité sociale s’élèvent à 22,2% du PIB en 2008 (contre 15% en UE) soit 44% des recettes totales versées au profit de la Sécurité sociale. Enfin les prélèvements au profit des collectivités territoriales représentent environ 5,7% du PIB soit à peine 20% des recettes totales des prélèvements obligatoires. Pour être complète, les prélèvements pour le financement de l’UE ne représentent qu’à peine 1% en 2008.
Nos impôts et cotisations sociales sont donc principalement destinés à financer notre système de protection sociale et ce n’est pas prêt de s’arrêter avec l’augmentation du nombre de personnes âgées, les avancées technologiques de la médecine et la montée actuelle du chômage. Le PLF pour 2009 prévoit d’ailleurs un taux de prélèvements obligatoires pour la Sécu de 22,3% du PIB en 2009. Les jeunes vont payer si on ne fait rien…
(Source : OCDE et loi de finances 2008).
Ce que vous nous dites Monsieur Lambert m’inquiète au plus haut point, mais comme j’ai confiance en vous car, en 40 ans, vous m’avez toujours donné des bons conseils, je me demande pourquoi la presse française est si timorée. Je constate que personne ne s’intéresse à cette question qui n’est pas mince : les retraites seront-elles servies ?
Non le people l’emporte sur tout. Décidément notre pays est bien mal en point. Continuez à vous battre pour faire triompher la vérité et vous verrez le Pays sera derrière vous. Les dirigeants d’ajourd’hui ne se rendent pas compte de la déception qu’ils ont engendré partout chez les classes moyennes. Ne me parlez plus de M. Sarkozy qui, pour moi, est une imposture. Je surveille que vous ne vous rabobichiez pas avec lui car ce serait pour moi une grande déception. J’attends avec impatience la prochaine élection présidentielle pour le battre et nous en débarrasser une fois pour toutes.
merci Mr Lambert pour cette prise de position
passons à la phase suivante
publication permanente 24h/24
sur internet d’un tableau de bord
compréhensible et SIMPLE
de l’état de notre dette publique
et du besoin de financement
des retraites et de la "sécu"
car
un bon graphique vaut mieux
que de longs discours…
La crise financière est en train de sortir des salles de marché pour atteindre "l’économie réelle" (comme si la finance et l’industrie étaient deux mondes déconnectés) ; je ne suis pas sur que les communicant(e)s qui nous gouvernent ou rèvent de le faire aient mesurés l’ampleur de la crise et je crains que les prochains conflits ne soient pas seulement intergénérationnels : dix ans après 1929, il y eut 1939.
A Retraité,
Peut-être est-il temps d’accepter la réalité telle qu’elle est?
Les médias n’ont pas vocation à vous informer mais simplement à servir leurs intérêts. Soit vendre un maximum de papier ou d’audience pour encaisser des recettes publicitaires, soit développer l’idéologie de leurs mandants. Et la communication politique – tous bords confondus – suit cette logique aussi. La qualité de l’information n’est que secondaire. D’ailleurs, la plupart des journalistes se contentent d’exploiter les dépêches d’agences de presse, quand il n’en font pas qu’un simple copié-collé…On se rappellera le nuage radioactif qui a très heureusement contourné la France, le suicidé de l’Élysée de deux balles dans le dos, les grèves lancées par les syndicats pour la seule raison de conforter leur image de "gros bras "afin d’arriver bien placés aux élections prudhommales et de maximiser ainsi la subvention qu’ils toucheront émanant directement de nos impôts…Car les syndicats se moquent bien des "travailleurs": ils sont la propriété des apparatchoks qui y vivent comme des nababs…Il y a bien quelques illuminés, qu’on laisse s’agiter ^pur faire plus vrai, mais qu’on sait "calmer" quand il le faut…
Faut-il aussi vous ouvrir les yeux sur la mascarade de la loi qu’on vote à grands renforts de débats et que le décrêt d’application dévoit, ou que l’administration décide d’appliquer selon ses propres critères? Si les réformes sont si difficiles, ce n’est pas la faute des Français. C’est parce que les administrations n’ont pas envie e remettre en cause leurs prébendes, et parce que les politiques ne s’en sentent pas l’abnégation ou la capacité d’imposer le respect du choix démocratique. Un seul exemple que M. LAMBERT connaît bien: la baisse de la dépense publique.Qui veut vraiment cette baisse? Apparemment pas l’Elysée où le budget 2009 est largement en hausse! Tpus les responsables connaissent les solutions. Il suffit de voir ce qui a été fait ailleurs et qui marche. L’exception française, n’est-elle pas simplement notre couardise? Le refus de voir la réalité en face, préférant ne pas voir ce qu’on n’a pas envie de voir parce que ça nous fait peur?
Rendre compte de l’état de nos finances publiques par un moyen simple comme un graphique est une bonne idée. Néanmoins, je crains que cela ne démoralise quelque peu les citoyens-contribuables de voir que leur argent sert à financer en partie notre dette.
Dans le graphique, il ne faudrait pas oublier d’intégrer toutes les dépenses "hors-bilan"(qui soit dit en passant sont extrêmement élevées et pèseraient beaucoup sur notre dette, pour plus d’information sur le sujet, voir le rapport Pebereau de 2006 qui intègre le "hors-bilan")
En attendant le graphique, l’encours actuel total de la dette (Etat, Collectivités territoriales et Sécurité sociale confondus) est de 1200 milliards d’euros environ. Sans vouloir être pessimiste, elle risque d’augmenter vu la crise actuelle.
Pour ce qui est des conflits, espérons qu’il se limite à un conflit inter-générationnel.Ceci dit, je vois mal une guerre mondiale provoquée par cette crise, le contexte à changé, à l’époque, la globalisation n’existait pas, maintenant, tout le monde à besoin de tout le monde, si nous devons craindre quelque chose, ce n’est pas une guerre mettant en scène les pays développé mais plutôt des batailles (voire des guerres) internes ou des Révolutions (des pauvres de plus en plus pauvres et des riches de plus en plus riches, la croissance des inégalités de fait et parfois de droit, n’est-ce pas un terreau dans lequel les revendications des extrêmes vont monter ? La Révolution de 1789 et la Révolution Russe n’ont-elles pas éclatées à cause des inégalités criantes entre le peuple et les privilégiés ? C’est probablement le plus gros risque de conflit que nous ayons actuellement). Heureusement, nous n’en sommes pas encore là, mais il est urgent de faire quelque chose pour ne pas en arriver là!
@ machu pichu : après 2 semaines "off" j’ai du retard dans mes lectures favorites et je remarque que vous captez sans problème les vidéos proposées par notre hote ce qui n’est pas mon cas malgré plusieurs essais.Compte tenu de votre ton "participatif" auriez vous svp quelques tuyaux techniques pour un authentique autodidacte du web ? par avance je vous en remercie.
NDLR : Oui O….. il faut absolument aider Iffic31 qui est un fidèle du blog et qui doit avoir une installation qui bloque les vidéos. Mais il faudra que l’un et l’autre s’échangent leur numéro de téléphone sans les donner sur le blog. Comme webmaster je me ferai un plaisir de servir d’intermédiaire.
@ jezabel
merci d’avoir "réagi" a ma suggestion…
vous dites
"Rendre compte de l’état de nos finances publiques par un moyen simple
comme un graphique est une bonne idée. Néanmoins,
je crains que cela ne démoralise quelque peu les citoyens-contribuables
de voir que leur argent sert à financer en partie notre dette."
– jezabel…
ne pensez-vous pas qu’il faut maintenant traiter les contribuables français en ADULTES qui peuvent comprendre la VERITE aussi dure soit-elle ?
Lancer un véritable appel au sursaut à ses collègues du sénat !
L’intention est louable, mais sur le sujet Alain Lambert se bat contre des moulins et en est parfaitement conscient, puisqu’il en fait le constat sur la fracture des comptes.
Il est des sujets pour lesquels il est plus pratique de regarder ailleurs quand la maison brûle.
Parce que personne n’a véritablement envie ni intérêt à entendre ce message.
La récente élection à la présidence du sénat a été édifiante et riche d’enseignement. Il a pu le mesurer sur le moment.
L’Etat, comme les administrations, vivent très bien sur la dette, tout aussi bien d’ailleurs que sur le racket des automobilistes, et se satisfont pleinement de la situation.
Les 1300 milliards de dettes ne sont pas arrivés par hasard.
Sans parler de renvoyer la dette à nos enfants, si dès aujourd’hui les intérêts que nous payons, ne permettent plus d’envisager de remboursement, c’est bien que d’autres hier, qui se sont gavés dessus, nous ont déjà renvoyés leurs problèmes, qui nous mettent dès à présent dans la panade.
En attendant que ceux qui financent ce système inique imaginent des solutions collectives, il est normal et conseillé que chacun trouve ses solutions pour mettre ses avoirs à l’abri, pour ne pas en être la victime.
@ jezabel
merci d’avoir "réagi" a ma suggestion…
vous dites
"Rendre compte de l’état de nos finances publiques par un moyen simple
comme un graphique est une bonne idée. Néanmoins,
je crains que cela ne démoralise quelque peu les citoyens-contribuables
de voir que leur argent sert à financer en partie notre dette."
– jezabel…
ne pensez-vous pas qu’il faut maintenant traiter les contribuables français
en ADULTES qui peuvent comprendre la VERITE aussi dure soit-elle ?
A Jezabel :
Je rebondis sur votre remarque formulée samedi soir. Je voudrais simplement préciser qu’à coté des prélèvements obligatoires, il existe des recettes "non fiscales" : ce sont des revenus de l’Etat qui ne sont pas des impôts ou qui ne sont pas considérés comme tels (amendes par exemple). Aujourd’hui le "public", (c’est à dire les administtrations publiques au sens de la comptabilité nationale) reçoit environ 50 % du PIB. Il est exact que sur ce blog, un jour ou l’autre, je me suis inquiété de la croissance de certaines dépenses à venir : outre le rythme d’embauche des fonctionnaires toujours très fort, les retraites d’ici une génération representeront + 7 points et la Sécurité Sociale + 5 … Je doute que ce soit de nature à stimuler l’investissement.
@m.a,
Vous avez raison quand vous dites qu’il faut traiter les contribuables français comme des adultes capables de comprendre la vérité. Mais j’ai bien peur que les montants astronomiques de notre dette, les augmentations importantes des besoins de dépenses de la Sécurité sociale échappent à la plus part de nos concitoyens (les sommes sont tellement énormes qu’il est difficile de se rendre compte de ce que ça représente). Pour en avoir discuté avec plusieurs personnes autour de moi, la plus part ne comprennent pas l’urgence voire s’en moquent.
Si des instruments graphiques et chiffrés sont mis en place (ce serait une bonne chose car un graphique c’est assez pédagogique comme approche), il faut clairement définir ce que l’on met dedans, doit-on avoir une vision consolidée (en intégrant le "hors-bilan" dans les dépenses) ? Quels chiffres prendrons-nous, les chiffres nationaux qui diffèrent de ceux de l’OCDE ? Je pense que les graphiques devraient intégrer l’évolution des dépenses de chaque acteurs (Etats, Collectivités et Sécurité sociale).
Ma deuxième crainte, et non des moindre, est l’interprétation que les médias et les partis politiques risquent de faire des chiffres et des graphiques. Je prend l’exemple des chiffres du chômage, quand ils baissent, on nous dit partout "le chômage à baissé" et la personne qui regarde les informations, se dit "ça c’est super, il y a moins de chômeurs, donc si je perds mon boulot, j’ai plus de chance de retrouver un travail", ce que l’on oublie de dire c’est que certaines personnes considérées comme chômeuses sont en formation (donc elles sont inactives et plus chômeuses) ou en fin de droit… Il risque d’y avoir le même problème pour les finances, le graphique montre que la dette baisse, c’est génial, mais ce n’est pas forcément grâce à une bonne gestion, s’il y a de l’inflation, les intérêts de la dette baissent mécaniquement.
Si nous donnons des instruments de compréhension au français, il faut aussi leur expliquer, sans parti pris et là ça risque d’être dur, ce que signifient ces chiffres, comment on les obtient afin qu’ils puissent se faire leur propre opinion.
@AB Galiani,
Merci pour ces précisions, j’ignorais que les recettes non-fiscales étaient si importantes dans le total des recettes de nos finances publiques.
L’augmentation des dépenses de retraites et de la Sécurité sociale est inquiétante, comment allons-nous la financer ? Je doute que l’on puisse augmenter indéfiniment les impôts de type CSG ou les cotisations sociales.
Comment on va faire pour faire face aux dépenses S..S et Vieillesse ?
ce n’est pas simple mais le bon sens serait qu’il y ait plus de cotisants et moins d’assistés, et la seule solution est très certainement que nous puissions procurer du travail , mais y en a-t’il encore, tous les jours on ferme des Entreprises, on délocalise, les finances ne sont pas inépuisables …. Quel avenir sommes-nous en train de nous préparer ??? continuer à montrer du doigt et à assassiner les outils de notre travail sous un faux prétexte, mais idéologique, que nous n’avons pas besoin de richesses en France est un pur suicide.
@ Jézabel
merci de vous intéressez à ma proposition
mais ne tournons pas autour du pot…
-soit l’on veut informer nos concitoyens
alors on "oublie" qu’ils ne sont "pas informés"
car c’est bien pour cela qu’il est urgent de les informer !
-soit l’on décide délibérément de les maintenir dans leur "ignorance"
pourquoi ne joindrions nous pas nos effort dans un projet commun…
de mise sur internet d’un indice permanent de la dette
et du délais de "default" prévisible de notre système de retraites ?
@m.a,
Je suis pour la première proposition, il faut informer les citoyens de l’état de nos finances publiques.
Nous pourrions effectivement joindre nos efforts dans un projet commun de mise sur Internet d’un indice permanent de la dette et du délai de "default" prévisible de notre système de retraites. C’est une bonne idée.
@ Jézabel
je propose que nous nous retrouvions au sénat
à une date à convenir en y invitant:
-AB Galiani
-Alain Lambert
-et les visiteurs de ce blog qui en feraient la demande
pour le moment un seul indicateur existe:
http://www.nirgal.com
mais sa rigueur est sujette à caution
@ Jézabel
allez voir http://www.nirgal.com/wakeup/det...
en ce moment elle dépasse Euros 1’339’234’450’XXX,-
dans un premier temps reprendre un tel indice
avec commentaires et information à jour
me semblerait un bon départ ?
qu’en pensez-vous ?
@m.a,
D’accord pour le rendez-vous au Sénat. Restes à trouver un jour qui convienne à tous.
Vu que c’est le seul indice qui existe, je pense que c’est un bon point de départ, nous pourrions aussi faire un graphique général de l’évolution de notre dette depuis 10 ou 20 ans, afin de montrer l’évolution ?
@Jézabel
je suis à Paris toute la semaine prochaine
votre jour et votre heure seront les miens
je ne suis pas expert mais je pense
que la publication d’un indice de la dette
sur un blog accompagné de commentaires…
y compris ceux de A.B. Galiani et de Alain Lambert
ajoutés à d’autres: occasionnels ou réguliers
très à jour: quasi quotidiennement
finirait par avoir de l’influence
compte tenu des prises de position de AL sur
-"l ‘inéquité générationelle qui constitue un brûlot
-"pouvant déclencher une guerre de générations."
je pense que nous ne manquerons pas de matériau éditorial
pour présenter: le délai de "default" prévisible de notre système de retraites
@m.a,
Le jeudi 4 décembre à 13h30 vous conviendrait-il ? Je n’ai pas tout l’après-midi mais je suis disponible jusqu’à 15h30 environ.
Je ne suis pas non plus une experte dans le domaine, mais oui je pense que c’est une bonne idée. Reste à savoir comment calculer l’indice de la dette.
A Jezabel et m.a.
Merci d’avoir pensé m’inviter au sénat ; ceci dit, je vis et travaille loin de Paris.
Concernant la dette calculée par Nirgal, j’ai déjà eu l’occasion de faire part de mes observations à m.a.
Ce site procède à un chiffrage par extrapolation, c’est à dire qu’à partir d’observations passées, elle chiffre une vitesse moyenne de croissance de la dette et vogue la galère.
Plusieurs soucis méthodologiques : tout d’abord, plus l’extrapolation vise loin, plus elle risque d’être inexacte. A cet égard, Nirgal n’a pas été remis à jour depuis plusieurs années ! Secundo : il faudrait nuancer l’extrapolation par categorie d’administrations …
@Jezabel
d’accord pour jeudi 4 décembre de 13h30 à 15h30
j’aurai un "dossier" intitulé "Dette Publique et Retraites"
@ AB Galiani
nous comprenons vos réserves et vos réticences…
mais il faut bien commencer même avec des approximations
-comme pour un budget prévisionnel toujours "approximatif"
-qui est nécessaire et utile comme outil de tableau de bord
plutôt que de piloter à l’aveuglette sans tableau de bord
il est URGENT de commencer à publier une estimation en
temps réel de l’évolution de notre dette publique
même avec une "marge d’erreur"
Ce matin Nirgal chiffre notre dette publique à
1’339’815’XXX’XXX euros…
soit plus de mille trois cent milliards d’euros…
nous pensons que Nirgal donne une idee plausible
de l’augmentation permanente de notre dette publique
naturellement
nous acceuillerons toutes vos critiques et informations
Ah ces retraités que faut-il en faire ? c’est un peut triste de contater que l’on continue à faire croire que tous les problèmes viennent de cette génération , y compris la dette de la France ! .
Quand enfin aurons nous le courage de dire que c’est plutôt à cause du manque de travail que tout s’écroule, pas de cotisations , pas d’argent…. etc… , et aussi à ceux qui parfois se plaignent de leur fin de mois et qui en parallèle osent dire qu’ils ne souhaitent pas travailler ; j’ai même entendu récemment un jeune père de famille dire "j’espère ne pas retrouver de travail avant deux mois !" mais si cela dure six mois cela me fera du repos !!! un peu de cohérence, aidons véritablement ceux qui veulent s’en sortir et qui en ont le courage et sanctionnons un peu plus ceux qui , malgré les difficultés actuelles, essaient encore d’en profiter ….
@ Régis M
il ne s’agit pas de mettre en cause les retraités
mais AU CONTRAIRE
de mettre en cause la DETTE qui menace les retraites et les retraités
car si la dette continue a augmenter au rythme actuel
les retraites ne pourront plus être payées
la question est QUAND ?
@M.A. tout à fait d’accord avec vous, mais pourquoi insister aussi lourdemenent sur cette catégorie (dont je ne fais pas encore partie !) , il y a un véritable problème, essayons de le résoudre sans montrer du doigt ces "privilégiés" en les rendant pratiquement responsables de la situation, nous avons eu des politiques qui savaient faire des prévisions, des analyses etc… il aurait peut-être tout simplement fallu être plus visionnaire et anticiper ce problème, comment je n’en sais rien mais il y a des spécialistes pour ça, et quand il s’agit de combler certains déficits apparemment on trouve bien souvent des solutions !
@Régis M.
les retraités seront les premières victime de la croissance de la dette et en sonnant l’alerte nous parviendrons à "anticiper ce problème" et à trouver "des solutions !" comme vous le souhaitez…
@Jezabel
confirmation pour jeudi 4 décembre de 13h30 à 15h30
j’aurai un "dossier" intitulé "Dette Publique et Retraites"
je n’ai toujours pas bien compris quelle serait la génération lésée, ou celle qui aurait "tout raflé"…
cette opposition intergénérationnelle me paraît bien artificielle…
d’ailleurs la cour des comptes a écrit qu’il n’y avait pas d’"inéquité générationnelle majeure"…
@m.a,
D’accord pour le jeudi 4 décembre de 13h30 à 15h30 au Sénat (enfin devant l’entrée je suppose).
@ Jézabel
confirmé demain 13h30
devant l’entrée du sénat
mon GSM 06 20 04 24 94
en cas de besoin
juste une réflexion sur le système de retraite par répartition.
Si j’ai bien compris, c’est une génération qui paie les retraites de la génération précédente.
Après un petit calcul démographique, j’ai fait un rapport entre deux génération, celle de babyboom et la précédente.
Et bien, aujourd’hui les caisses de retraite devraient être excédentaires de plusieurs milliard d’€. Si quelqu’un peut me dire ou sont passé ces milliards, je le remercie par avance.
reduire le train de vie de nos gouvernants ministres, deputés senateurs , leur retraite devrait etre calculee sur 160 trimestres liberte egalité…pas reelu…plus remunéré bonne idee mais qui la votera …certainement pas les interressés alors ??? on prend dans la poche des travailleurs …quel courage faut_ il faire science po pour en arriver la…. quelle tristesse…