Une pratique innocente, silencieuse, secrète, à laquelle nos jeunes peuvent s’adonner, en groupe ou seul, plusieurs fois par jour, parfois et c’est la vie qui fuit, c’est le handicap qui détruit, ce sont des familles, des professionnels de l’éducation qui ne comprennent pas et qui n’ont rien pu voir venir, faute d’information suffisante et de dialogue. L’Association de Parents d’Enfants Accidentés par Strangulation (EPAS), créée en 2000, multiplie les actions de prévention auprès des parents, absolument essentielles pour protéger les enfants et les adolescents, les sensibiliser aux dangers réels de ce qu’ils croient être un amusement, un défi, à l’âge des bouleversements et de tous les possibles. Le message a été parfaitement reçu, jeudi soir, 20 novembre, à la Halle aux Toiles en Alençon. Un public fourni et plus qu’attentif s’est ému de l’intervention digne, construite, de Françoise Cochet, membre de l’association EPAS, dont le fils, Nicolas, est décédé brutalement, à 14 ans. Elle a su trouver la force et l’énergie de partager son expérience, livrant des conseils simples, de bon sens afin d’éviter d’épouvantables drames. Cette conférence-débat* menée en toute sobriété par Mathias Millaret, responsable du pôle enfance et famille au Conseil général de l’Orne, associant le philosophe argentanais Michel Onfray se voulait, avant tout, un hymne à la vie, à l’espoir. N’oubliez pas, : votre parole est d’or ! *Partenaires : Conseil général de l’Orne, CODES 61, Croix Rouge française Association Nationale de Prévention en Alcoologie et Accidentologie. Pour toute information complémentaire, rendez-vous sur le site internet : www.jeudufoulard.com
Super inquiétant. Comment cette conférence a-t-elle été organisée ? Ne craignez vous pas qu’elle donne des idées folles aux enfants ?
Non, elle a été conçue pour les parents afin de les aider à troouver les mots justes pour en parler aux enfants et adolescents. L’essentiel était de transmettre une information sur ces pratiques afin que des drames soient évités.
En effet, c’est important que les enfants connaissent les risques de ce jeu car certains enfants sont morts alors qu’ils avaient envie de vivre.
Par contre, cette technique simple pourrait résoudre le problème de ceux qui souhaitent une euthanasie en fin de vie. Personnelllement, je la mets dans un coin de ma tête au cas où mon état de santé serait trop dégradé pour avoir envie d’aller plus loin. Bien sûr, dans ce cas, je préférerais être accompagnée, mais , dans l’état actuel de la loi, je ne voudrais pas créer d’ennuis à mes proches, et ça pourrait être une solution.
Chère Monique, ce billet est destiné à relayer uune action essentielle de prévention menée par l’Association EPAS. IL s’agit d’un appel à la vie, un message d’espoir qui concerne tout le monde. Bien à vous.
nous avons également mis sur pied une conférence dans le Puy de dôme en Février dernier. depuis, nous avons fondé le CALJAr, Collectif d’Action et de Lutte contre les Jeux A Risques, constitué de parents non victimes, inscrits dans la prévention, afin de soulager le travail de l’APEAs constitué de parents victimes.si vous souhaitez nous rejoindre nous pourrons ainsi tisser au fur et à mesure une toile nationale des prents "sources d’infos". pas d’adhésion payante, juste des échanges de coordonnées. faites passer merci et allez voir le blog !