Commentaire de blog sur la kermesse de Washington. Bravo à Thomas d’avoir réalisé cette ITW sur le G20 de Washington que je n’ai pas résisté à la tentation de qualifier de « Kermesse ». Il suffit de lire la presse étrangère pour mesurer que nous sommes les seuls à croire qu’il s’agit d’un sommet historique. Avec son intervieweuse de talent, nous avons essayé, avec Thomas, de traiter, de manière pédagogique, quelques sujets qui ont été au coeur de ce sommet. D’abord pour remarquer qu’il a été imposé aux Américains ! Certes, mais ceux-ci, comme à leur habitude, ont laissé faire sans se fatiguer. Le Président Bush a joué les utilités, mais il ne représente plus rien, quant à Barack Obama, il n’était représenté par aucune personne ayant compétence en matière financière. S’agissant de Gordon Brown, désormais volubile, le contraire du passé, (élections obligent), il ne s’interdit aucune percée conceptuelle y compris celles qu’il sait impossible. A la veille des élections britanniques, il est prêt à acheter électoralement des dépenses et de la dette pour soi-disant stimuler la croissance, sauf que cette belle idée n’a pas de sens en dehors de l’investissement qui, par nature, n’a pas de retour immédiat. En revanche, il peut avoir des succès inespérés en France avec des thèmes de cette nature. Enfin, après avoir défendu jusqu’à l’extrême les Banques Centrales, il m’a semblé équitable de dire ce que je pense. Il arrive qu’elles me laissent pantois. Après nous avoir, en continu, tympanisés pour contenir les dépenses, il leur arrive, dans certains cercles de les recommander. Comprenne qui voudra. Et surtout qui pourra ! Pour le reste, comparez Google par pays et vous verrez que ce G20 ou cette Kermesse, selon votre préférence, n’a pas la même notation !
je n’ai pas moi même employé le mot Kermesse mais celui de cirque et je ne m’y suis pas attardé.
En fait c’était un rituel de grands sorciers pour se rassurer et jeter de la poudre aux yeux. Ils sont tous d’ailleurs absolument incapables et d’une approche globale de la totalité de la crise (en fait des crises dont le sobrime né aux USA uniquement parce qu’ils sont les maîtres des technologies de la com; on oublie le cour d’accordéon boursier en France en 1990 avec la crise immobilière qui impliquait toute sle sbanques etc.) et d’un vision d’un futur global. Incapables et peut être même peu désireux.
Il est clair aussi comme vous le signalez que la question des monnaies été la grande absente de cette "kermesse".
Il y a quand même un petit qqch de positif: ils se rencontrent. Ils se parlent. et pour nombre d’entre eux, ils rajeunissent! Et puis le cercle de famille s’est ouvert. Gageons qu’il ne se refermera pas sauf…pour se taper dessus si bien entendu la situation le justifie comme dernière sortie pour l’échec!
Enfin je partage votre analyse et notamment sur les dépenses qui devraient être réduites pour le fonctionnement et fortement augmentées pour l’investissement. Ce ne sont pas les besoins qui manquent…pour le futur!
A quand l’inflation?
Je ne sais pas s’il faut parler de kermesse, de cirque ou d’autre chose. Sans être un spécialiste averti de toutes les questions de finances internationales, je peux dire que ce G20 est à ranger dans le casier des gesticulations visant à laisser croire que les problèmes sont traités. Ils le sont effectivement vis à vis des opinions publiques mais pas sur le fond.
En France par exemple, le refus d’engager de vraies réformes de la dépense publique depuis trente ans nous enlève toute crédibilité. La récession est déjà là et les acteurs économiques ne croient plus à la communication du gouvernement car elle ne correspond pas au perçu dans les faits qu’ils constatent par eux-mêmes. Cette communication n »st pas sans effet. Plus elle est "décalée", plus elle aggrave la méfiance.
Pour ma part, voilà mon scénario à 5 ans. Rien de concrêt ne sortira hormis du colmatage.
On va vivre une récession en 2009 et sans doute aussi en 2010. Comme nous n’avons aucune capacité budgétaire, cette crise sera dure pour les Français et les petites entreprises.
Nous devrons attendre les effets de reprise des autres pays ( notamment d’Allemagne) pour voir notre économie repartir.
Et l’État aura tout intérêt à laisser filer l’inflation pour s’en sortir à court terme ( 8 à 10%) à l’approche des élections. Après, un tour de vis, si ce n’est la "mise sous tutelle" par l’Europe.
Le plus fort, c’est que le message principal de ce sommet, plutôt qu’une refondation chimérique du xapitalisme, c’est la réaffirmation des principes libéraux : relance du cycle de Doha et promotion du libre-échange.
De plus, la négociation improvisée entre Medvedev et Sarkozy sur le déploiement des missiles a une fois de plus pris l’Europe de court, amplifiant le malaise qui règne entre ses dirigeants. On peut dire qu’entre ce flop et cette claque, la présidence française de l’UE restera un gag dans les annales de la construction européenne !
Si l’on vulgarise au maximum la crise financière actuelle, on se rend compte que le marché n’est pas faible, bien au contraire, mais manque d’une part de confiance et d’autre part de liquidité, due à nos amis les banques. Il est impossible d’influer sur les liquidités des banques et des entreprises, à moins de nationaliser à tout va, ou alors de mettre en place des plans de sauvetages qui n’ont d’autres effets que de faire baisser la confiance des marchés.
Selon moi, l’équilibre reviendra par la confiance et non par l’argent. Après tout, le marché n’est fait que de spéculations en fonction de ce que l’on pense des entreprises, non de ce qu’elles valent réellement. Le sommet du G20 était censé rassurer, par la présence des "géants" du commerce mondiale. Malheureusement, on se rend vite compte que ces géants ne savent pas comment s’en sortir, ils en sont totalement incapable. Ils ne font que limiter la casse en lançant des plans de sauvetages quand la situation pour un tel est critique. En résumé, ils réagissent mais n’agissent pas. Soit ces géants ne savent pas comment sortir de la crise, soit ils ne la prennent pas assez en compte (cf le fabuleux sommet). Dans les deux cas, la réolution du problème ne viendra pas d’eux.
Un article dans le times disait que le marché est en crise, mais cela veut dire que le marché travaille, comme il n’a jamais travaillé. On ne peut pas gagner à chaque fois.
Les états le savent, et nous jettent de la poudre au yeux, comme dit M. FRADET. Le marché doit se stabiliser de lui même, et dès lors les états seront en mesure de relancer l’économie.
Le contraire est impossible, comme le montre le sommet du G20.
Une kermesse ?…..Moi je voyais plutôt une comédie ou de la comm. Mais le qualificatif de kermesse me va très bien.
A défaut de pouvoir influer véritablement, sur les affaires en cours, je vois plutôt ça comme une opération de comm, destinée à rassurer dans les chaumières.
Dans les chaumières, on marche à la confiance.
Et pour redonner confiance dans les chaumières, il faut donner l’impression que l’on est à la manœuvre, que l’on a prise sur les évènements.
C’est une manière de dire, voyez braves gens, on s’agite, on brasse, on gère, dormez tranquille, on s’occupe de tout, on fait votre bonheur (avec votre argent).
En réalité, l’économie est une guerre qui ne dit pas son nom, et les représentants venus à la kermesse, sont là pour la comm.
Dans un élan commun, on déclare que tout le monde il est beau, tout le monde il est bon, tout le monde il est gentil, et on rentre chez soi.
En fait, au-delà de la photo de famille qui se veut rassurante, les intervenants ont des intérêts divergents, et ils ne sont pas là pour le dire, parce qu’aujourd’hui, l’économie réelle se passe en dehors de ces cercles là.
Moi, ce qui m’intéresserait de connaître, c’est surtout le coût global de la kermesse.
bonne fete les amis 🙂 merci
Je n ai pas vus le temps passer, je vous remercie pour le bon moment passe sur votre site.