La semaine passée, c’est totalement par hasard que je suis tombé sur l’émission du « Club de l’Economie » sur LCI, animée par mon ami Jean-Marc Sylvestre. Ses invités étaient extrêmement différents et donc particulièrement complémentaires. Yves de Kerdrel et Jean-Paul Fitoussi ont débattu sur les questions économiques d’actualités et donc du court terme qui nous prend à la gorge. Puis Eric Orsenna et Dom Hugues Miguet (ecclésiastique) ont donné de l’épaisseur et de la profondeur au débat, l’un (Eric) par la dimension mondiale d’un sujet considérable comme celui de bien si précieux qui est l’avenir de l’eau, sujet de son dernier livre, l’autre (Dom HuguesMiguet) par la dimension spirituelle qui peut éclairer certaines causes de la crise. Franchement, j’ai trouvé que c’était une très bonne émission. Merci de nous faire part de vos commentaires.
C’est vraiment une excellente émission. Les deux écrivain et éccésiastique ont relevé le niveau de l’émission formidablement au dessus des débats économiques éculés. Bravo. Je regarderai à nouveau cette émission. Merci de l’avoir sélectionnée.
pas mal et insuffisant. Je pense que l’insuffisance vient d’une faute d’analyse. La crise financière n’est que la pointe visible d’un iceberg de crises dont la planète de plus en plus réduite est grosse depuis des décennies (et je fais volontiers remonter le début d ela grossesse à Hiroshima) et qui accouche. On peut dure aussi que la crise du sobprime est un révélateur des crises "existentielles " de la planète etc.
Or ne pas poser le problème dans son exactitude et ses dimensions ne peut conduire qu’à des mesures circonstancielles (de ce point de vue là je me sens assez proche de Orsenna).
Je n’ai pas trés bien compris ce que venait faire le bénédictin là dedans dont les propos étaient aussi inintéressants que éculés ou vide…de sens.
Kedrel est plus un homme d’écrit…un peu embrouillé à l’oral. Fitoussi
c’est le mécanicien de service. Je suis scpetique pour ses deux scenarii 2009. TRèsq bscpetique. Il y a d’ailleurs une immense contradiction entre les mots grande misère et ces scenarii.
Enfin on n’a guère parlé de la crise sociale et sa dérive possible (qui est dupe de Nice et Washington?) politique. Cette gesticulation bien tardive , pour ne pas être globale faute peut être de capacité d’analyse et surtout de synthèse me parit plus relever d el’exorcisme que d’une action révolutionnaire maitrisée.
Merci d’avoir mis en ligne cette émission.
Ce qui m’a le plus intéressé c’est le point de vue de Dom Hugues Miguet (vidéo n°2) parce qu’il offre un regard différent sur la crise et sur les pistes à explorer pour en sortir. Une des causes fondamentale de la crise, selon lui, c’est un manque d’éthique, une perte du sens. Et en peu de mots, il dit beaucoup de choses.
En particulier, il distingue 4 niveaux pour s’assurer du fonctionnement éthique d’une organisation, le quatrième étant la qualité des finalités.
A méditer par les concepteurs de produits dérivés, les managers de traders et les régulateurs des marchés.
YVES DE KERDEL …..un de ces journalistes du groupe le Figaro-le Journal des Finances , dont les éditos sur BFM radio sont des morceaux d’anthologie du non-sens de la doxa néo-liberale aujourd’hui ridiculisée , qui lui ,comme beaucoup d’autres, n’a rien vu venir de la crise financiere , et dont la pensée (ou la non-pensée) relève plus du "spiritisme" que du raisonnement intellectuel judicieusement construit .
je vous invite a lire l’article du Financial Times du week-end page 6 ("Good Question….) pour mieux comprendre que nos ‘faiseurs d’opinions" économiques ne sont que de dociles journalistes économiques qui n’ont rien de scientifiques.