En pleine crise financière, au moment où de nombreux pays développés entament la descente aux enfers de leurs finances publiques, le Canada est le seul pays du G7 à échapper à la récession en 2009. Ce pays se sent suffisamment fort pour affronter la tempête. Il dispose, il est vrai de plusieurs atouts : une économie aux bases solides, des finances publiques en ordre, et un secteur financier dont la prudence se révèle payante. Leurs principaux indicateurs sont au vert : l’inflation est maîtrisée, la création d’emplois modeste mais réelle, la consommation des ménages et les investissements des entreprises restent soutenus, alors que le chômage est stable à 6,2 %. Leurs surplus budgétaires – onze d’affilée – ont surtout été affectés à une réduction de la dette, qui frisait 70 % du PIB en 1994 et qui devrait passer sous la barre des 25 % en 2011-2012. « L’équilibre budgétaire » est désormais un acquis chez eux, une vraie culture politique ! Sont-ils fous ces Canadiens ? Sont-ils des adeptes sectaires et masochistes de la RIGUEUR budgétaire ? Que nenni. C’est tout simplement qu’ils ont failli rouler dans l’abîme à cause d’un déficit budgétaire insensé et d’un endettement massif. Mais eux ont réagi à temps et imprimé une volonté politique de redressement mondialement exemplaire. Depuis, les Français font des pèlerinages incessants au Canada pour apprendre la recette. Mais à leur retour, ils ne l’appliquent jamais. Lors de la préparation du programme de la présente législature, j’avais voulu que Nicolas Sarkozy rencontre Marcel Massé et Jocelyne Bourgon, principaux artisans du redressement canadien, sous l’autorité de Jean Chrétien. Notre Président, alors candidat, n’avait pas eu le temps de les rencontrer. Il faut dire que c’est moins excitant que le programme d’Henri Guaino. Ce n’est pas le même résultat non plus. Les Canadiens ne changeraient pas la situation de leurs finances publiques contre la nôtre. Il est vrai que l’argent ne fait pas le bonheur.
Pour ceux qui veulent lire l’article du Monde qui m’a inspiré ce billet, lire ci-dessous.
Grâce à ses réformes, le Canada sera le seul pays du G7 à poursuivre sa croissance en 2009 ici LE MONDE | 12.11.08 | 14h50 •
OTTAWA CORRESPONDANCE
Le Canada serait le seul pays du G7 à échapper à la récession en 2009, selon les prévisions du Fonds monétaire international (FMI). Dans la grisaille ambiante (avec un recul de 0,3 % pour l’ensemble des pays développés), celui-ci prédit au Canada une croissance de 0,3 %. « Ce n’est pas beaucoup, mais nous sommes les seuls à pouvoir espérer en avoir une dans des temps qui sont très difficiles pour tout le monde », a déclaré au Monde le ministre canadien des finances, Jim Flaherty. Se disant « réaliste et confiant dans l’avenir », il concède que 2009 ne sera pas une année facile, même pour le Canada, mais juge le pays « relativement fort » pour affronter la tempête qui secoue le monde.
Sans être immunisé, le Canada a de fait plusieurs atouts : une économie aux bases solides, des finances publiques en ordre et un secteur financier dont la prudence se révèle payante. Les principaux indicateurs sont au vert : l’inflation est maîtrisée, la création d’emplois modeste mais réelle, la consommation des ménages et les investissements des entreprises restent soutenus, alors que le chômage est stable à 6,2 %.
Avec les Etats-Unis pour client principal, le Canada est certes touché par la crise chez son voisin et le sera encore plus en 2009. « Il y a un ralentissement », note l’économiste principal de la Banque royale du Canada, Robert Hogue, mais non un affaissement comme aux Etats-Unis. » Les ménages canadiens, moins endettés, sont en meilleure posture que les ménages américains, et les exportateurs, durement touchés par la hausse du dollar canadien plus tôt dans l’année, profitent aujourd’hui de sa dépréciation.
En matière de gestion des finances publiques, le Canada est reconnu comme un modèle. Il a « plus de marge de manoeuvre que les autres », estime M. Flaherty. Le pays a choisi la méthode forte, il y a quatorze ans pour assainir ses finances, réduisant drastiquement la taille de l’Etat et de sa fonction publique, opérant des coupes claires dans les transferts financiers aux provinces.
SYSTÈME FINANCIER SOLIDE
Les surplus budgétaires – onze d’affilée – ont surtout été affectés à une réduction de la dette, qui frisait 70 % du PIB en 1994 et qui devrait passer sous la barre des 25 % en 2011-2012. « L’équilibre budgétaire, souligne M. Hogue, est désormais un acquis, une vraie culture politique. »
Toutefois, avec des allégements fiscaux majeurs en 2007 et une économie ralentie cette année, Ottawa voit fondre ses excédents et dispose de peu de moyens pour soutenir certains secteurs, comme l’automobile et la forêt qui sont en plein marasme. La baisse des cours des matières premières affecte son puissant secteur des ressources naturelles.
Le marché immobilier et le secteur financier sont relativement épargnés. Le premier se porte bien, les prêts hypothécaires risqués y restant marginaux. « Les Canadiens sont prudents dans leurs investissements et les banques aussi », remarque M. Flaherty, ajoutant que « le système financier est solide, avec les plus hauts standards en matière de capitalisation ».
Bien encadrées, les institutions financières ont eu « des pratiques beaucoup plus conservatrices qu’aux Etats-Unis, explique M. Hogue. Elles ont résisté à la tentation de faire des prêts plus risqués ». Par mesure de précaution, le gouvernement a annoncé fin octobre qu’il mettait à leur disposition un programme temporaire de garantie des prêts interbancaires, doté de 25 milliards de dollars canadiens (16,5 milliards d’euros).
Le gouverneur de la Banque du Canada, Mark Carney, rappelle que les grandes banques souffrent moins que d’autres, car leur degré d’endettement par rapport à leurs fonds propres est modeste. Elles pourraient même se permettre, estime-t-il, de « relever leur niveau d’endettement en augmentant la part de leurs prêts », une flexibilité qui confère à l’économie canadienne « un avantage rare ».
Anne Pélouas
Article paru dans l’édition du 13.11.08.
Lu sur AGORAVOX :
"Vous connaissez forcément le credo d’une partie de la classe politique (bien aidée en cela par quelques experts) concernant l’équilibre des comptes sociaux. Les mots sont terribles pour ces Français : qui ont abusé comme des profiteurs des retraites et des avantages sociaux en mettant en péril l’avenir de leurs enfants et petits-enfants .
L’exemple même de ce credo est le livre de Bernard SPITZ, (expert "tout terrain" puisqu’il s’occupe actuellement des Etats Généraux de la Presse).
Extrait : "Dans les trente prochaines années, le nombre des plus de 60 ans va doubler. Celui des moins de 25 ans va diminuer. D’un côté plus de retraités, vivant plus longtemps, dépensant plus pour leur santé ; de l’autre une population active moins nombreuse. Les jeunes devront payer au prix fort : plus de prélèvements pour moins de prestations, de formation, de services publics, d’emplois…
Le Papy-Krach ne sera pas seulement économique mais aussi social et moral. Pourtant quand les jeunes protestent, c’est en se trompant de cible. Ils s’opposent aux réformes qui pourraient alléger leur fardeau ; et ils soutiennent les conservatismes qui vivent à leurs dépens… / …" Le Papy-Krach Bernard SPITZ
Hasard ou non, la Cours des comptes affiche en ce moment en page d’accueil de son site Web un rapport : C.P.O. : La répartition des prélèvements obligatoires… Nous vous donnons ci-dessous un extrait du communiqué de presse accompagnant ce rapport :
"« La répartition des prélèvements obligatoires entre générations et la question de l’équité intergénérationnelle » Le Conseil des prélèvements obligatoires, présidé par M. Philippe SÉGUIN, publie le 6 novembre 2008 ses travaux sur « La répartition des prélèvements obligatoires entre générations et la question de l’équité intergénérationnelle ». Ce rapport vient d’être remis au président de la République, au président de l’Assemblée nationale et au président du Sénat … / …
1. Le système de retraite français produit par nature des transferts entre générations sans que cela n’induise une situation manifestement inéquitable entre ces dernières. Il apparaît ainsi que les premières générations ont bénéficié d’un taux de rendement relativement élevé dû au fait qu’elles ont pu recevoir des prestations en ayant peu cotisé, profitant ainsi d’un « repas gratuit ». Pour les générations suivantes, le taux de rendement a progressivement diminué et continuera ainsi quelle que soit l’option d’ajustement retenue pour se stabiliser ensuite à un taux qui correspond au taux de croissance à long terme. Pour être préservé, le système de retraite français exige des mesures – éventuellement combinées – de modération des prestations, d’augmentation des cotisations, de recul de l’âge de la retraite et de développement d’un régime de capitalisation partielle … / …
3. L’analyse de la répartition des prélèvements obligatoires par génération montre que les plus de 65 ans contribuent relativement moins que les classes actives. En effet, les prélèvements obligatoires sur les revenus et la consommation produisent un transfert en faveur des plus de 65 ans tandis que les prélèvements obligatoires sur le patrimoine, certes plus réduits, augmentent quant à eux avec l’âge. Le présent rapport fait ainsi une analyse détaillée de la structure par âge de chacun de ces prélèvements tout en appréhendant l’impact sur celle-ci des modifications récentes (diminution du barème de l’impôt sur le revenu, etc.) ou potentielles (TVA sociales, etc.).
4. Les prélèvements obligatoires prennent en compte les transferts intrafamiliaux sans pour autant que ces derniers corrigent ni même n’aient vocation à corriger cette situation. Qu’il s’agisse de l’entraide, des donations, des successions, les réformes récentes ont conduit à des diminutions de la fiscalité, ce qui les a bien entendu favorisées. Toutefois, ces transferts intrafamiliaux qui expriment une solidarité familiale, sont le plus souvent le fait des générations les plus âgées au profit des générations les plus jeunes. Ils ne représentent que 1% du patrimoine total et 15% des revenus des ménages et ne peuvent de ce fait prétendre corriger les transferts précédemment décrits.
La situation actuelle ne met pas en évidence le sacrifice des jeunes au profit des plus âgés mais devrait conduire les pouvoirs publics à prendre en compte le transfert entre générations comme une grille de lecture pertinente pour les choix de politique sociale et fiscale. Il convient en effet avant tout de mettre en place un véritable tableau de bord d’indicateurs permettant de suivre l’équité intergénérationnelle et de prévenir l’apparition d’inéquités particulièrement manifestes entre générations. L’équité intergénérationnelle doit ainsi être prise en compte dans les réformes budgétaires comme une grille d’analyse pertinente. Sans imposer une règle trop complexe et fragile pour un sujet comme celui-ci, l’instauration de plus de transparence dans le suivi et le débat budgétaire permettrait sans doute de répartir plus équitablement les prélèvements obligatoires entre générations … / …" Source Cour des comptes
Un très beau réquisitoire pour une gestion saine et équilibrée des fonds publics et de l’équité. Oui mais, ce réquisitoire a un peu tendance à s’effriter lorsqu’on apprend par le JDD relayé par le Canard Enchaîné l’existence d’un rapport qui avait vocation à orner un bureau ou à finir ses jours dans un tiroir.
Le JDD s’est procuré le rapport de synthèse de 18 pages, rédigé par la Cour des comptes à la suite d’un audit effectué à l’Assemblée nationale. Dans ce rapport, les magistrats de la Cour des comptes qui ont analysé les dépenses du Parlement ont déploré des coûts de fonctionnement élevés et croissants sur la période 2006-2007. Le rapport a également analysé les budgets de l’Assemblée nationale depuis 10 ans, et les chiffres sont sans appel :
Les dépenses totales ont augmenté de 47% en 10 ans. C’est 30 points de plus que l’inflation.
Une multitude de comptes bancaires incompréhensible : l’Assemblée nationale utiliserait une dizaine de comptes bancaires différents, gérés de manière totalement cloisonnée.
Les mauvais placements de la cagnotte ont fait perdre 1,8 million d’euros : l’ « insuffisance de méthode » dans la politique des placements de la fameuse cagnotte évaluée à 302 millions en 2007 aurait occasionné « un manque à gagner de 1,8 million d’euros », depuis 2001.
Les chambres d’hôtel payées pour rien, faute d’annulation : la Cour des comptes remarque que les chambres d’hôtel réservées pour les députés et jamais annulées lors des désistements, et donc automatiquement débitées, ont coûté cher à l’Assemblée.
6,5 millions dépensés en 2007 uniquement pour le matériel informatique : pourtant, le service des fiches de paie de l’Assemblée ne dispose toujours pas de logiciel informatique qui fonctionne pour traiter les salaires, malgré l’achat d’un logiciel dédié aux paies en 2003, pour un montant de 4,3 millions d’euros.
Les frais de personnel les plus importants d’Europe : la part des frais de personnel représente 25% de l’ensemble du budget de l’Assemblée, contre 15% à la Chambre des communes de Londres et 12% au Bundestag à Berlin. 213 000 euros bruts de salaire annuel pour les hauts fonctionnaires : les 24 hauts fonctionnaires les mieux payés perçoivent 213 000 euros bruts de salaire annuel.
125 millions d’euros pour rénover deux immeubles : la rénovati
on du 101 rue de l’Université (où les députés ont leurs bureaux et certains leurs logements) et du 32 rue Saint-Dominique depuis 2004 devrait dépasser les 125 millions d’euros, soit le double de la somme prévue au départ. (Sources JDD et RMC)
Philippe SEGUIN qui brandit régulièrement la transparence comme philosophie professionnelle a eu, si l’on en croit le Canard Enchaîné, bien du mal à calmer le président de l’Assemblée nationale et ses collègues et jure, semble-t-il, qu’il n’est pas à l’origine de la fuite.
Nous avons, vous l’imaginez, immédiatement fait une recherche sur le site web de la Cour des comptes en composant la requête suivante : "audit Assemblée nationale " Nous avons obtenu le résultat suivant : "389 résultats trouvés pour audit Assemblée nationale dans la catégorie sélectionnée" et, en ayant fait défiler les résultats, nous n’avons pas trouvé trace de l’audit. Une nouvelle requête "Assemblée nationale" donne des résultats mais sans aucun rapport avec l’audit découvert par le JDD. Ce rapport était donc, en toute transparence… confidentiel.
En ce qui nous concerne, nous souhaitons féliciter la Cour des comptes pour cette transparence et saluer le sommet d’équité intergénérationnelle envers nos élus. Car, en fin de compte, c’est beaucoup mieux qu’un " repas gratuit " qu’ils se sont accordés avec l’argent public.
Si certains de nos lecteurs se disent que Slovar aura bien l’occasion de nous parler de l’audit que la Cour des comptes réaliserait au Sénat, nous sommes désolés de leur dire qu’il n’en sera rien. En effet, le Sénat par l’intermédiaire de son président Gérard LARCHER a fait savoir qu’il refuserait tout audit.
Non mais, ce ne sont quand même pas les citoyens qui vont expliquer à l’élite de la nation comment faire !!!"
Comment voulez vous que la France puisse "consentir" à des efforts…Quand par sa "gestion" fort peu glorieuse…La classe politique démontre que la France est immensément riche ?
Peut on accepter de faire régime…Face à des gens qui se gavent ?
que dire? l’âge, peut être mais il m’arrive d’être las, si las!
Allons, cher Gabriel, tant qu’il y a de la vie, il y a de l’espoir. Rappelez vous un certain 18 juin, où certain ont aussi connu un sentiment de solitude.
à AGB
ils étaient plus jeunes donc forcément moins désabusés.
La peur! Tout est là: onthologique (animale) et existentielle (un acquit génétique au travers des siècles).
On ne peut rien bâtir sur la peur.
C’est le socle le plus fragile. Hélas c’est celui de toutes les "civilisations" et peut être plus particulièrement la nôtre (il falliat bien , marketing oblige, justifier la médiation)
« Il est vrai que l’argent ne fait pas le bonheur »
On pourrait inverser le propos, en affirmant que l’argent des contribuables, fait effectivement le bonheur de la sphère publique, qui s’est gavée dessus pendant trente ans, et que ce n’est pas terminé, malgré la crise.
Le Canada a réussi que grâce à la maitrise – relative – du budget fédéral,
oui
et aussi ce pays s’est trouvé profiter depuis 5 ans de la bulle des matières premières et de l’énergie et tant que producteur
on ne peut pas dire que ce soit un modèle dans le domaine du développement durable
on pourrait prendre des modèles de pays à maitrise de la dépense publique maitrisée, de développement respectueux de la nature, sans matières premiers ni énergie fossiles, francophone, la Suisse par exemple
@ jp: la maîtrise du budget fédéral par le gouvernement canadien est bien réelle, et elle date de bien avant l’explosion du prix des matières premières. Le budget est en situation bénéficiaire depuis 10 ans, et la dette a été ramenée de 70% du PNB à moins de 40%.
La notion de développement durable, elle, me semble tout à fait hors sujet.
Il faut cependant remarquer quelques éléments importants qui expliquent la performance canadienne:
– Le déficit a été pour partie repassé aux provinces, qui l’ont a leur tour repassé ensuite aux municipalités. Toutefois, l’addition des comptes publics (comprenant tous les niveaux de gouvernement) présente aujourd’hui un surplus.
– Le Canada, dans les années 90, a sévèrement taillé dans les dépenses publiques notamment en matière de santé. Il en résulte en particulier des temps d’attente important pour les soins hospitaliers, qui génèrent un fort mécontentement.
– Le plus important, à mon avis (qui n’engage que moi, en tant qu’expatrié au Canada depuis quelques années), est la culture nord-américaine, qui voit la dépense publique sous un jour généralement négatif. Par exemple, les gouvernements se voient contraints de publier la liste des salaires de fonctionnaires supérieurs à un certain seuil. Toute augmentation des traitements des élus donne immédiatement lieu à de vigoureuses protestations. De façon générale, les Canadiens perçoivent leurs gouvernements locaux, provinciaux et fédéral comme des prestataires de services. Ils n’hésitent pas à se plaindre de la qualité des services rendus, où à se plaindre de leur coût ! Ceci est à leur yeux au moins aussi important que l’idéologie du pouvoir en place.
bien d’accord avec SEB….
comment "Peut on accepter de faire régime…
"Face à des gens qui se gavent ? ???"
tout à fait d’accord Gwynfrid,
le plus important en Amérique du Nord c’est la méfiance culturelle vis à vis de la dépense publique, qui n’existe pas dans le langague correct européen et ce qu’il faut noter est que dans les pays qui ont un culte pour la dépense publique, le personnel politique n’est pas meilleur.
J’étais au Canada quand le pays a décidé de réduire sa dette, ce qui me frappe le plus est qu’ils avaient promis de la réduire en 8 à 10 ans, et ils sont encore très loin
L’objectif de toutes les démocraties devrait être comme au XIX° siècle, siècle de fort développement : pas de dettes publique en temps de paix
ou à la rigueur, pas de dette publique en temps de paix sauf pour financer les infrastructures dont le rendement à long terme est prouvé.
@ m.a
En France, l’Etat aussi a transféré des charges sur les collectivités locales .. et a continué à s’emprifrer.