Essayons de partager les informations qui arrivent tout azimut sur la blogosphère pour pouvoir faire nos pronostics !
Le journal Le Monde et le journal le Figaro vous proposent de suivre l’information en direct : avez-vous des sources intéressantes à nous recommander ?
Quel choix historique les américains vont-ils faire ?
Oui, une bonne source est sur le site de CNN avec la carto du dépouillement des bulletins.
http://www.suricat.net/web/index...
leur choix? mais il leur appartient. Nous ne sommes pas américains. Il faudra bien vivre avec l’un ou l’autre. Et cette élection me parait symbolique d’une chose: la perte de pouvoir politique. Ce n’est qu’un théatre d’ombres. Le pouvoir est ailleurs et sans doute déjà bien loin de ces péripéties qui amusent les foules;
Quel choix historique les Américains vont-ils faire ?
Entre un incapable démago et un héros dépassé, leur choix est plutôt limité, dans des circonstances qui méritaient mieux.
je pense que cette election à une valeur toute particulière… Comme le dit Gabriel Fradet, d’une part le choix leur appartient effectivement. Et il se passe quelque chose sur le plan symbolique…
ouf
les guerres du golf sont finies et le pétrole va pouvoir baisser
C’est fait, c’est historique.
Ouf !
Les américains ont voté. Fermez le ban. Ces élections en pleine crise , et quelle crise!, battent les records de dépenses: 3 fois plus qu’en 2004 et le gagnant du record est celui qui a été élu…On remarquera que ce sont les démocrates qui ont gané ce record!
Certes il a du mérite, cette capacité à stariser la campagne et à rafler la mise, à coups de dollars, à raconter de shistoires, <à faire rêver les américains dressés aussi contre Bush (car il y a eu un plan médias préalable).
Cette élection triomphale est triple: à la Maison Blanche, au Sénat et à la Chambre des députés. En d’autres termes et contrairement à Bush, aucun contre pouvoir…si ce n’est celui de l’économie!
Le social versus l’économie en pleine crise mondiale…Hum!
Et la Star, outre paradoxalement le bénéfice de sa couleur de peau, malgré une américanité incertaine (Schwartznegger a toutes ses chance spour la prochaine élection)qui en tout cas ne le fait pas descendre d’esclaves, n’a rien fait de significatif pour justifier sa candidature. Il s’est révélé en campagne comme "une rock star" qui a trouvé son économie: produitX marché et qui a pu mettre le paquet tous azimuts. On peut lui reconnaître cette qualité là : s’entourer, débaucher dans les rangs "ennemis", draguer à fond dans les minorités qui jusqu’alors se distinguaient par leur absentésime. Les responsables de la com, chapeau! Chapeau le marketing. Le produit lancé a obtenu un franc succés populaire.
Maintenant je n’ai rien entendu qui marquât une ère nouvelle…alors que la CRISE, elle même, est ou bien le point origine d’un chaos mondial (comme les hommes savent faire quand ils sont incapables de résoudre lesproblèmes qu’ils ont eux même posés) ou bien l’origine d’un nouvel ordre mondial et auquel cas les Etats Unis ne peuvent plus se penser (et de toute façon…) comme un leader mondial qui ne s’est imposé que par ses dettes qui le rendent tributaire de pays puissants maintenant, ses dévoiements par rapport à l’esprit libéral, et dans des pans entiers de son économie par une quasi disparition. Un film canadien naguère s’intitulait le déclin de l’empire américain…
C’était l’enjeu au cours même de cette campagne électorale insensensée. Or je n’ai rien entendu qu’un discours méssianique sur le changement!
Donc maintenant…il y a un grand risque d’avoir la gueule de bois!
Et ne faudrait-il pas alors s’interroger sur le sens même de cette cométition entre Obama et Mc Kain, l’un et l’autre à mon avis hors jeu. Comment se fait-il qu’ils aient été les champions des 2 partis?
Pour ma part , je ne reconnais à Kennedy que l’affaire des fusées russes. Car ce moment là je l’ai vécu et je sais que le monde s’était arrêté de respirer. Mais il y avait eu la baie des cochons,puis il ya eu la guerre du Vietnam…et tous ces scandales tout cela pour finir comme on sait à Dallas.
Obama connait un triomphe. Le parti démocrate connait un triple triomphe, les dépenses ont quadruplé…Tout cela cela va-il sublimer Obama? ou nous consumer?
L’Histoire s’écrit…J’ai mon hypothèse souvent répétée ici et là
Et si Mc Kain se frottait les mains?
(résumé de plusieurs interventions avant et tout chaud aprés)
Un pari sur l’avenir, sur les promesses et la jeunesse.
Renouvellement du politique : l’Election de N. Sarkozy (et la présence de S.Royal au second tour) comme celle de B. Obama marque une transition, un apaisement des moeurs politiques et électorales, et une prime à la "jeunesse" : il ne faut pas perdre de vue que B. Obama est le plus inexpérimenté de tous les candidats à la présidence depuis cent ans. Mais il est aussi très intelligent, une ascencion fulgurante à ce niveau, et de nombreux électeurs américains ont fait le pari qu’il apprendra vite la gestion de ses fonctions et de ses responsabilités.
C’est tout de même des pages d’Histoire qui se tournent : est ce que cela va apaiser les crises actuelles et latentes et les tensions palpables au niveau mondial, rien est moins sûr. De l’avis même des Américains interrogés, longtemps l’Amérique a voulu un président fort, sûr de lui alors que B. Obama paraît jeune, dynamique et un homme d’écoute et de dialogue, et les Américains imaginent qu’il va donner une bonne image de leur pays. Ces nouveaux éléments ont fait pencher la balance en sa faveur.
Mais une fois l’euphorie du changement passé, et une fois en poste, des dilemmes vont se poser à B. Obama : entre promesses électorales et crise financière/budgétaire durable et dures réalités de terrain, les choix vont être cornéliens !
Mais il restera pour toujours le pari sur l’avenir
Votre Dévoué Charles Edouard Cyrus,
de L’Observatoire des Citoyens de Normandie.
Sans doute que la réalité n’est pas à la mesure des images qu’on nous a servies. Comme à l’habitude, le prisme des médias transforme les faits à la sauce des intentions de celui qui les "met en scène". De même que Bush a été diabolisé, de même que Mc Cain a été caricaturé, on peut penser qu’Obama a été sacralisé et que la réalité de son personnage n’est pas en totale adéquation avec sa personne.
Nous verrons bien à la lumière de ses décisions la nature des compromis qu’il sera amenés à faire entre ses convictions personnelles, les intérêts qu’il devra ménager. Et le décalage qu’il y aura entre l’aspiration de tous ceux qui ont voté pour lui et les réponses qu’il apportera.
Après l’ère des promesses et celle du virtuel, il ya celle des réalités. Nicolas Sarkozy en sait quelque chose. Un grand président, c’est d’abord quelqu’un qui sait utiliser les faits pour bâtir quelque chose de meilleure pour son pays. Et on est rarement bon juge en se limitant à l’actualité et à l’image qu’on vous en donne.
Trop de fois, j’ai été sur les lieux mêmes de faits et j’ai pu constater le décalage, voire la dénaturation, entre ces faits et leur restitution dans les médias.
Alors…
Je suis très content qu’Obama ait été élu mais n’en conclut pas pour autant que la démocratie américaine doive nous donner des leçons, deux exemples :
La-bas, les candidats peuvent s’offrir un affichage et se payer des spots télé, autrement dit le plus riche part avec une bonne longueur d’avance.
La-bas, un «black» a été élu certes, mais 10% des jeunes noirs américains entre 20 et 30 ans sont incarcérés (j’ai entendu ce chiffre étonnant à la radio ce WE), il y a mieux en matière d’intégration !
C’est gabriel fradet qui fait la bonne analyse.
Obama à été vendu aux américains, avec le même marketing que le lancement d’un paquet de lessive. Et comme pour le paquet de lessive, le contenu est inexistant.
Mais la campagne de pub fort bien menée et coûteuse, à fini par déplacée des foules qui d’habitude ne se sentent pas concernées.
En ces temps de crise, la fébrilité passée les Américains risquent de se réveiller avec la gueule de bois.
JP, le prix du pétrole dépend infiniment moins des guerres du golfe, que de ceux qui organisent la pénurie pour spéculer dessus. La variation du cours ces derniers temps en est la démonstration.
Ah sont y bêtes ces américains pour se laisser vendre des produits de si médiocre qualité !
C’est point cheu nous qu’on se laisserait berner comme ça, bon sang de bois !…
Le petit coq gaulois dédaigneux et insolent est toujours bien vivace.
Bon courage Monsieur Obama !