La prime au mérite pour les fonctionnaires sera mise en place, le décret est annoncé pour le mois de novembre. Persuadée que ce sujet à controverse vous passionnera, je vous propose de consulter cet article et de nous faire bénéficier d’un beau débat en postant vos commentaires, c’est à vous !
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Diviser pour mieux régner est la devise de notre président.
Si la prime était donnée aux plus méritants, c’est déjà critiquable parce qu’on n’a pas les moyens d’augmenter les bugjets, mais elle sera donnée aux plus soumis, et souvent aux moins créatifs.
Cette décision est la continuité de la politique de destruction du bien publique.
Ce n’est pas d’une prime au mérite dont nous avons besoin, c’est de faire un bilan des différents postes et de voir s’ils sont nécessaires ou non. Certaines personnes peuvent être méritantes, si leur poste n’est pas justifié, c’est de l’énérgie de perdue. il ya beaucoup de postes inutles et très coûteux dans les ministères. Mais , le président ne remet pas en cause ce qui le touche de près.
Par contre, dans les hopitaux, le personnel croule sous la charge de travail, mettant en danger la santé des malades et la santé des personnels eux mêmes.
Le montant de la prime pouvant aller jusqu’à 14400 € montre qu’elle servira à augmenter les plus hauts salaires, déjà bien rémunérés.
Elle sera financée par les non remplacements des départs en retraite. Il serait beaucoup plus urgent de créer des postes là où il ya un manque criant…..
Vraiment, on marche sur la tête.
Je suis tout à fait d’accord avec le concept d’une prime au mérite dans les salaires des fonctionnaires (c’est d’ailleurs le cas dans beaucoup de professions du secteur privé).
Néanmoins, afin que ce système soit efficace, il sera nécessaire de mettre en place un barème strict pour la distribution de ces primes et ceux afin d’éviter tout favoritisme. Cela implique également un contrôle sur la personne qui décide d’attribuer ou non la prime.
De même, l’interdiction des "primes négatives" me pose un problème. Un fonctionnaire qui a bénéficié d’une prime importante une année, doit-il bénéficier au minimum de la même prime l’année d’après afin de ne pas voir baisser son salaire ? Si la personne est sûre de la voir au pire stagner, au mieux augmenter, je ne suis pas certaine que cela soit très motivant.
Enfin, les 60% attribués selon le poste occupé ne sont-ils pas de nature à fausser le jeu du mérite ? Ces 60% étant fixe, je ne vois pas très bien ce qu’ils viennent faire dans une prime au mérite puisqu’ils ne dépendent pas des résultats obtenus.
Sans même discuter du principe de la rémunération au mérite et du montant absolu qui en choquera probablement beaucoup (pas moi, cela dit), je crois que le plus intéressant est dit ici :
"La rémunération au mérite des fonctionnaires, financée par les non-remplacements des départs en retraite, sera lancée dès 2009"
Conclusion : Comme d’habitude, il n’y aura aucune économie…
Moi j’ai une autre proposition : si on indexait le salaire (et d’eventuelles primes) du président et du premier ministre sur une batterie d’indicateurs, allant de la croissance au déficit…
Mais non, suis-je bête, la sanction à l’incompétence est évidemment celle du suffrage… Nous voilà soulagés alors, connaissant la qualité des alternatives…
Ce sont les contribuables qui rémunèrent les fonctionnaires. Et eux, ils n’ont pas nécessairement de prime au mérite. Ils font juste le travail pour lequel ils sont payés.
Même si cela peut présenter des intérêts dans certains cas, ça ne l’est pas systématiquement.
S’agissant par exemples de ceux qui s’occupent de sécurité routière, les contribuables devraient les payer au mérite, pour que ceux-ci les rackettent encore d’avantage sur les routes ?
Là ça commence à devenir nauséabond notre système.
@CPM : Effectivement les économies risques d’être moindres puisque les primes sont financées sur les non-remplacement. Néanmoins cela dépend du caractère automatique ou non de la prime. En effet, si cette prime n’est pas dénaturée (par une distribution automatique aux fonctionnaires), peut-être arriverons nous à faire des économies, je ne pense pas que tous les fonctionnaires auront droit à cette prime. Ceci-dit, aucune estimation des coûts n’a été faite et c’est bien dommage. Toutefois, cela ne remet pas en cause la nécessité de ce type de prime afin de motiver nos fonctionnaires.
@Gerfo : Concernant l’exemple de la sécurité routière, ça dépend du barème appliqué. Si le fonctionnaire est reconnu méritant suivant le nombre de contraventions, c’est assez gênant pour le contribuable. Mais si l’indicateur est la baisse du nombre d’accident sur les routes, je ne vois pas où cela pose un problème pour les contribuables. Le souci sera pour l’individualisation de la prime, comment savoir si tel ou tel est responsable de cette baisse ? C’est ce que les indicateurs devront définir.
@ alain lambert
l’enfer est pavé de bonne intentions…
connaissant la culture de la "ponction publique"
ces primes vont faire l’objet de tractations infinies
et vont peu a peu se transformer en AVANTAGES ACQUIS
comme beaucoup de primes de "salissure" d’un autre age
en conclusion les coûts de personnel vont augmenter
à qualité de service égale ou même moindre
rendez-vous dans un an pour mesurer
les degats de cette funeste idée
Avant de distribuer des primes qui vont être de toute façon distribuées du fait de la pression syndicale, il faudrait surtout pouvoir remercier les moins bons.
Insufler un peu de culture entrepreneuriale dans la fonction publique est positif; encore faut-il que cette prime corresponde à des objectifs clairement identifiés.
Cette culture d’entreprise pourrait aussi "s’exporter" dans la magistrature où des objectifs clairs en termes de production et délais peuvent être fixés, plus facilement encore que dans d’autres administrations.
Le problème, c’est qu’on va supprimer des postes dans des endroits où ils sont utiles et qu’on va distribuer des primes à des gens qui n’en n’ont pas besoin.
Le résultat, c’est aucune économie, dégradation du service publique et une bulle d’argent distribué pour acheter des soutiens.
Les primes au mérite, si les critères de mérite étaient établis sur l’efficacité et la créativité du personnel, on pourrait comprendre, si elles sont attribuées par des gens qui n’ont pas le sens des responsabilités et des conséquences de leurs actes comme c’est le cas de nos gouvernants actuels, elles seront seulement un moyen supplémentaire de pression.
La gestion de notre pays nous fait craindre de devenir un pays sous développé, et dans les pays sous développés, il y a des très riches et des très pauvres. C’est le chemin que nous prenons depuis quelque temps, et nos dirigeants préparent des places au chaud pour leurs amis.
La pression syndicale est actuellement presque inexistante et je crains fort qu’il ne soient même pas consultés sur les critères d’attribution des primes.
Sur le plan de l’efficacité, les primes ne sont pas justifiées. Par exemple dans le secteur hospitalier que je connais bien, préféreriez vous être soigné par des infirmères normalement payées qui pourront vous consacrer le temps nécessaire pour faire vos soins ou par moins d’infirmières qui seront encore plus débordées, mais qui auront eu la prime au mérite. De toutes façons, dans ces secteurs, elles n’auront qu’une prime de misère, les primes importantes étant réservées à des administratifs influents et achetables
Rémunération au mérite des fonctionnaires : quelle nouveauté ! Fonctionnaire depuis 35 ans dans un corps technique, depuis le début de ma carrière je perçois des primes importantes, de l’ordre de cinq mois de salaire, modulables suivant la seule appréciation du directeur, qui, entre autres critères, retient la manière de servir. A une époque la modulation pouvait aller de – 50 % à + 50 %.
Cela fait donc 35 ans que je suis rémunéré au mérite, depuis feu le président Pompidou.
pipeau!
la question de fond reste posée…tabou! il s’agit bien sur du Statut de la fonction publique; C’est par cette hérésie, cette injustice, cette inégalité de base qu’il faut commencer! quant aux modalités indquées…faut il en rire ou pleurer ou simplement grincer de sdents de rage!
La rémunération au mérite devrait être généralisée. Elle obligerait le supérieur hiérarchique comme le collaborateur à discuter des objectifs, des priorités et de l’accomplissement du travail. Ce dès l’entrée en poste.
Elle permettrait de mieux répartir le gain de résultat entre celles et ceux qui l’ont généré. Vouloir se soustraire à cette démarche revient à dire que d’emblée, on n’accepte pas que quelqu’un puisse porter un jugement sur le travail fait, quantitatif et qualitatif, selon des indicateurs définis au préalable.
Pourquoi pas le mettre en oeuvre pour les politiques, y compris le président de la République…J’ai un critère à proposer: la baisse du taux d’endettement de la France, ou bien l’équilibre du budget….
J’imagine que, si cette mesure porte ses fruits, et dans le même ordre d’idée, cela doit aussi se généraliser aux gérants de collectivités locales et aux responsabilités gouvernementales afin que leurs indemnités soit proportionnel aux résultats surtout concernant la bonne gestion des budgets publics….
Votre Dévoué Charles Edouard Cyrus,
de L’Observatoire des Citoyens de Normandie.
Prime au mérite : l’idée en soit est plutôt bonne. Et je suis persuadé que beaucoup de citoyens partagent cette idée.
Le problème c’est…Encore une fois…Qu’une "bonne idée" ne doit pas sortir du chapeau. Elle doit être "pensée". "Pensée" et "guidée".
Explication : tout le monde est d’accord pour que les tires au flanc soient moins (ou pas) payés…Et que les plus méritants soient payés en fonction de leur mérite.
Mais…Qu’est ce que le "mérite". Le "mérite" c’est pour une famille : mon enfant a obtenu son diplôme. Il "mérite" dès lors d’avoir un poste plus "haut" que celui qui n’a pas obtenu son diplôme. C’est le "mérite" du "diplôme". Pour une société, le "mérite" cela va être "mon employé a dépassé ses objectifs. Il mérite une prime". Pour un citoyen, le "mérite" cela va être "mon représentant élu a bien travaillé pour la commune. Il mérite d’être rééelu".
Se pose…Dès lors, nécessairement, la question de la "conceptualisation" de la valeur "mérite". S’agit il de "savoir", de "chiffre" ou bien de "bonne volonté"?
Comment, également, évaluer ce "mérite"? Imaginons que je sois infirmier en province ou à Paris. Forcément…Les crédits de l’hôpital dans lequel j’exerce étant différent, je serais marginalisé. Et là encore, le "mérite" se calcule t il en fonction du "temps" donné à un patient ? A la "gentillesse" que j’aurais eu pour ce patient ? Au taux de mortalité dans mon service ? Etc.
Qui va déterminer, également, ces "critères" de "méritocratie" ?
–Des Ministres…Qui il n’y a pas un mois rabrouaient François Fillon parce qu’il avait osé parler "d’évaluation" de "note" des Ministres?
En vertu de quoi les "fonctionnaires de base" devraient ils accepter…Ce qu’on n’exigera pas d’autres fonctionnaires, à savoir les Ministres…Qui doivent être (puisqu’ils font partie de la FP) sur le même plan que les autres agents de la FP (principe d’Egalité oblige)…Ministres qui rappelont le, ne peuvent se targuer d’être jugés par le suffrage universel…La fonction ministérielle n’étant pas une charge élective mais nominative.
–Un Président de la République…Qui "parachute" régulièrement ses conseillers ou "opposants politiques" dans des planques dorées ? Qui considère normal de renouveller les avions "de la présidence" en temps de crise économique et sociale (comme chacun sait, ce renouvellement était une urgence!) ? Et qui…Sans avoir rien fait…S’est augmenté de 173% son salaire…Au moment même où on apprenait une dégradation du pouvoir d’achat des Français ? Un Président qui d’ailleurs, en 2012, quelque soit la situation du pays…S’en ira les mains dans les poches, laissant au mieux le pays dans l’état actuel, au pire dans un état plus préoccupant encore ?
Peut être, au lieu de parler de "mérite" conviendrait il de s’en tenir à ce que dit la Déclaration de 1789 (après tout, la Constitution (et la Déclaration en fait nécessairement partie, et est symboliquement comme juridiquement, très forte, aux yeux des citoyens) est censée être la Loi Fondamentale n’est ce pas?) :
"Article VI
La Loi est l’expression de la volonté générale. Tous les Citoyens ont droit de concourir personnellement, ou par leurs Représentants, à sa formation. Elle doit être la même pour tous, soit qu’elle protège, soit qu’elle punisse. Tous les Citoyens étant égaux à ses yeux, sont également admissibles à toutes dignités, places et emplois publics, selon leur capacité, et sans autre distinction que celle de leurs vertus et de leurs talents."
Reprenons : les charges publiques doivent être attribuées…Selon les capacités de chacun…Et en fonction de deux critères : vertus et talents.
Evidemment…Cette définition s’adresse à tous ceux qui forment la "force publique" érigée suite à 1789, en principe pour les citoyens : l’Etat. C’est à dire qu’elle concerne tous les détenteurs de "charges publiques"…Qu’ils soient "élus" ou "nommés" ou tout simplement "employés" comme fonctionnaires, suite à un concours.
Quelles sont les "vertus" et "talents" qui semblent indispensables pour obtenir cette "charge publique" ?
D’abord, la probité de ladite "force publique", son honnêteté, et peut être plus encore, son sens de l’intérêt général, de l’intérêt commun.
Ensuite, le respect des Droits de l’Homme et du Citoyen mentionnés dans la Déclaration
"Article XII
La garantie des droits de l’Homme et du Citoyen nécessite une force publique : cette force est donc instituée pour l’avantage de tous, et non pour l’utilité particulière de ceux auxquels elle est confiée."
Cela peut paraitre peu…Mais en réalité, c’est beaucoup. Car ces "vertus" et ces "talents" liés aux critères précédents impliquent la transparence la gestion publique des deniers du citoyens…Une transparence, qui évidemment, permet d’éviter tous les gaspillages honteux qu’on connait depuis des lustres (merci la Cour des Comptes) sans que les parlementaires fassent quoi que ce soit pour y rémédier :
Article XIV
Tous les Citoyens ont le droit de constater, par eux-mêmes ou par leurs Représentants, la nécessité de la contribution publique, de la consentir librement, d’en suivre l’emploi et d’en déterminer la quotité, l’assiette, le recouvrement et la durée.
Article XV
La Société a le droit de demander compte à tout Agent public de son administration.
Je crois personnellement que suivre tout simplement la Déclaration de 1789 serait une bonne chose. Une excellente chose même. Pourquoi ?
1. Quel syndicat, quel homme ou femme politique, quel citoyen…Pourrait être contre les principes qui ont forgé l’identité française ?
2. Par son caractère "révolutionnaire", hautement "symbolique" et sa pertinence "juridique" la Déclaration de 1789 remplace efficacement toute Loi (qui plus est faite sans aucun doute dans "l’urgence"), elle est un outil juridique fort à l’usage de tous, et chacun s’y reconnait.
3. Elle est sans ambiguité. La "force publique" est mise au service des Droits de l’Homme et du Citoyen. Il est donc normal, à partir des critères qu’elle implique, que chaque "agent public" rende des comptes, et soit évalué en fonction de ses "vertus" et "talents".
Reste…Un seul problème. La Déclaration de 1789 concerne tous les agents publics. Y compris, donc, les parlementaires, le Président, le Gouvernement, et les conseillers x ou y. Or…Quel Ministre, Président, Parlement, conseillers, etc…Acceptera d’être jugés (au cours de la législature) en fonction de ses "vertus" et "talents" ? Aucun.
Car si le Parlement, le Gouvernement, détiennent le pouvoir de "sanctionner" les fonctionnaires de "base"…Il est évident que le simple citoyen doit pouvoir, en vertu de la Déclaration, dénier le droit à un homme politique corrompu par ex de se présenter aux élections (comment pourrait il être considéré comme "vertueux" alors même qu’il a prouvé sa malhonnêteté?), avoir la possibilité de "geler" la rémunération des
Avant de faire des évaluations, il convient d’abord de formuler des objectifs cohérents avec les missions, puis des critères fiables.
Si les critères sont mal adaptés, l’évaluation est un non sens.
Par exemple, pour les hôpitaux, on veut prendre comme critère le taux de mortalité.
Or, un des objectifs de l’hôpital est l’accompagnement des mourants.
Presque tout le monde meurt à l’hôpital, comment peut on reprocher à un hôpital d’accomplir ce pour quoi il est fait.
Par contre, c’est une faute de ne pas faire le diagnostic de fin de vie quand il n’y a plus d’espoir et mettre les mourants en réanimation, ce qui coûte cher en souffrances pour la personne et en argent pour la société, mais le bon sens n’est pas évalué….
je suis d accord pour la prime au merite car cela va peut etre insiter certains fonctinnaires a un peu plus de motivation dommage pour les entrprises qui fournissent les machines a cafe!!!!!il y aura peut etre moins de monde a faire la queue devant ces machines !!! et que le citoyen qui se presente a un guichet de ne plus attendre que les //bavettes soient terminees /.mon fils fonctionnaire au ministere de l interieur a pu deja en benificier
Prime au mérite avec des objectifs fixés clairs , c’est effectivement une excellente idée, mais seulement si elle est n’est pas déformée par un certain favoritisme, ne nombreux facteurs peuvent en effet interférer , parfois il suffit de plaire ou avoir des relations bien placées pour avoir certaines faveurs ! ? c’est donc très bien, mais à la seule condition d’être juste .
Comme le dit si bien Michel , si les hiérarchies remplissaient leur rôle d’encadrement , il ne serait pas permis par ex. de cautionner certains comportements .
En conclusion la prime au mérite reste assez subjective et peu même décourager certains fonctionnaires en ne reconnaissant pas forcément leurs qualités et à contrario d’augmenter un certain zèle chez d’autres etc… ne serait-il pas plus simple et plus sage de sanctionner lorsque les objectifs fixés ne sont pas atteints ???
franchement vous y croyez? je parie ma prime (j’en ai pas mais si j’en avais j’hesiterai pas à la mettre en jeu) alors ma main a couper plutot, que prime ou pas le "boulot" effectué sera quantitativement et qualitativement exactement le meme qu’avant prime, au mieux sur un jour ou deux on ressentira un mieux…
Bien naif qui serait persuadé du contraire l’homme, sa mentalité…sont ainsi faites.
cordialement
decu decu decu seuls apparaisent les billets qui ont une analyse approfondie des billets emis .le simple citoyen qui reagit d une facon simpliste mais avec du vecu de la vie .celui ci n a plus acces pour repondre aux billets ;dommage je vais bien me garder corinne de lire maintenant ce blog .dommage alain etait pour moi un veritable ami . helas maintenant je peux plus jouer dans la meme cour
corinne je m excuse de mon dernier billet je n avais pas vu que le mien était passe encore mes excuses corinne pour alain .cela étant ne jamais oublier le simple citoyen qui réponds avec cœur et qui est toujours a l écoute de l électeur de base .l ordinateur est aujourd’hui important dans la vie de tous les jours mais la réalité elle est sur le terrain c est la que l on gagne des élections !!!! ne jamais l oublier mon cher alain encore mes excuses corinne qui est une collaboratrice précieuse pour mon vieux copain
NDLR : Ce qu’il faut surtout bien comprendre, c’est que ce blog est « modéré », ce qui veut dire que les commentaires ne sont pas publiés sans être vérifiés. Si vous les postez plusieurs fois cela ne sert à rien. Ne vous en prenez pas davantage à Alain Lambert non plus car vous imaginez que s’il lit les commentaires, souvent la nuit, ce n’est pas lui qui les met en ligne car nous, ses assistantes, nous avons déjà de la peine à suivre. Et vous pensez bien qu’il ne peut, comme vous le dites vous même, être derrière son ordinateur toute la journée.
Je reste, pour ma part, intimement persuadé que la première chose à faire (et qui n’a, à aucun moment, été fait depuis 2007…Mais je dirais même depuis le "départ" du Général De Gaulle) c’est DONNER L’EX.
Monsieur Lambert, vous êtes quelqu’un de sympathique, courtois, et qui semble manifestement intéressé par nos finances publiques.
Le problème ET C’EST BIEN CELUI LA c’est qu’on ne peut exiger quoi que ce soit du PEUPLE…Quand la "classe politique" qui (désolé pour vous) depuis 1789 est "sacralisé" (par le processus : roi remplacé par l’Etat) fait strictement le contraire !
Les Français (et j’en fais partie) sont TOUS (je dis bien tous) d’accord pour FAIRE DES ECONOMIES, se SERRER LA CEINTURE, et même FAIRE DES SACRIFICES.
Mais si deux conditions sont mises en oeuvre :
1) Le discours des "politiques" doit être CREDIBLE.
2) L’effort doit être CONSENTI par TOUS (élus compris) pour que les "sacrifices" apparaissent comme "justes"
Je suis tout a fait d’accord pour la prime au mérite (même si je préfère parler de récompenser les "talents" et les "vertus") et je partage votre avis sur l’urgence de rétablir, au mieux, nos comptes…Ceci notamment pour éviter aux jeunes générations de se retrouver avec pour héritage des paniers perçés.
Mais…Sincèrement, comment voulez vous être CREDIBLE et que les Français aient la sensation de "l’urgence" de mettre au mieux nos comptes quand on apprend :
–que le Parlement a (une fois de plus) voté un budget complètement irréaliste !
–A (là encore) voté le budget de la Sécu…Qui est lui aussi trop optimiste !
–que la gestion de l’A.N comme du Sénat est catastrophique ! Les moins bons "gestionnaires" d’Europe étant…Les Français (comprendre les "élus" et "nommés")…Dont le train de vie est en revanche digne de Versailles !
–que les frais des Ministères ont explosé !
–que le Président, s’offre à bon compte, des avions qu’il n’était absolument pas urgent d’acheter, augmente (encore!) son personnel…Et continue de faire financer par la Nation…La comm gouvernementale ! (et "élyséenne") Mais aussi "met à disposition" d’un parti, à savoir l’UMP…Des "conseillers" payés…Là encore par la généreuse République !
Les "caisses sont vides" ? A croire que non !
LE FIGARO :
"Sale temps pour un Etat qui se veut économe, mais qui, dans les faits, à souvent du mal à mettre en pratique cette discipline budgétaire. Après la hausse des dépenses de l’Elysée, après le rapport au vitriol de la Cour des comptes sur les dépenses de l’Assemblée, c’est au tour des ministères de se voir épinglés.
Selon une enquête du Monde, les frais de personnel ont explosé au sein du gouvernement. S’appuyant sur une annexe au projet de loi de finances 2009, le journal constate que les effectifs des cabinets ministériels sont en hausse : 397 personnes supplémentaires, soit environ 20% de plus en un an. Les personnels de soutien (sécurité, assistance administrative, intendance ou logistique) sont quant à eux en hausse de 15%.
Ces hausses de personnels ont eu lieu alors que François Fillon avait fait passer une circulaire à ses ministres, leur demandant de ne pas dépasser 20 conseillers par ministre de plein exercice et quatre conseillers par secrétaire d’Etat.
Une consigne qui a été suivie par quelques ministres : Eric Woerth (Budget), Brice Hortefeux (Immigration), Rachida Dati (Justice), Christine Boutin (Logement) et Christine Albanel (Culture) ont obéi. En revanche, aucun des secrétaires d’Etat ne fonctionne avec moins de six personnes dans son cabinet. Record : Luc Chatel, secrétaire d’Etat à la consommation, qui emploie 18 conseillers.
Les primes en hausse de 20%
Mais d’autres membres du gouvernement ont également embauché à tour de bras. C’est le cas de Christine Lagarde, qui a recruté en 2008 21 nouveaux conseillers et qui emploie au total 66 personnes dans son cabinet. Xavier Bertrand, ministre du Travail, a embauché 36 personnes en 2008, dont 14 dans son cabinet. Roselyne Bachelot (Santé) a quant à elle recruté 52 personnes, dont 21 dans son cabinet.
Plus gênant en pleine crise du pouvoir d’achat, les «indemnités pour sujétions particulières» accordées aux personnels des cabinets sont en hausse de 20% également. Au total, ce sont 5 millions d’euros supplémentaires qui ont été accordés aux collaborateurs des ministres et secrétaires d’Etat.
Dans le détail, Matignon a augmenté de 45% le montant de ces primes (+2,2 millions d’euros), le secrétariat d’Etat aux anciens combattants de Jean-Marie Bockel a quant à lui augmenté ces bonus de 83%. La palme revient au secrétariat d’Etat à la prospective d’Eric Besson, qui voit les primes augmenter de 125%.
Matignon conteste
Dans un communiqué de presse, Matignon conteste les chiffres du Monde, rappelant que son gouvernement compte au total 596 membres contre 650 pour le gouvernement Villepin.
Autre rectification : selon le premier ministre, la hausse des primes est moindre, car le chiffre pris pour base en 2007 correspond aux huit premiers mois du gouverment Fillon et pas à une année pleine.
Enfin, Matignon explique que la hausse des personnels du secrétariat d’Etat d’Eric Besson est en partie expliquable par le fait qu’il a été chargé de l’Economie numérique en mars dernier."
Parions que le célèbre F. LEFEBVRE va sans doute nous expliquer demain matin que c’est de la faute de S.ROYAL…..et de F. MITTERAND…..et des fainéants de foctionnaires….et des 35 Heures….et des parachutes dorés….mais surtout pas de la sienne ni celle du Gouvernement, du Parlement, etc. !!!!!!!
Est ce que quelqu’un peut rappeler…Si possible, la célèbre période du "Directoire" ?
Je résume : il y a la guerre, la France est exangue, le Peuple se bat.
Pendant ce temps là…On se crèpe le chignon entre "élus" pour obtenir des "fromages" !
Et c’est ainsi, qu’un jour…Un jeune soldat futé…Nommé Napoléon Bonaparte, prit le pouvoir…Sans trop de problèmes ! La France en fit son héros. Normal…Lui, payait ses dépenses !
Le problème c’est que parfois on a pas qu’un "brillant" jeune homme, un peu autocrate sur les bords…Mais qui fait preuve d’un certain génie en tant qu’homme d’Etat.
Il était une fois un pays nommé l’Allemagne. Ce pays venait de perdre la guerre, était exangue, et subissait, en plus, comme tous les Etats européens, mais encore plus fort, une crise venue des USA.
Le Peuple Allemand ne s’en sortait plus. Par contre…Les "élus" de la toute nouvelle République de Weimar…Eux, pas de problèmes !
Un petit malin, nommé Hitler prit le pouvoir. Seul souci…Hitler était bien plus qu’un homme d’Etat brillant. C’était un dictateur en herbe…Et surtout un fou…Mais diaboliquement intelligent !
Bon, franchement, Monsieur Lambert…Faudrait peut être penser à essayer de "recrédibiliser" les Institutions "républicaines" de la France.
Parce que si je fais le compte…Ca coutait moins cher sous la Monarchie !
Sinon…Version plus "simple" : on ressort la guillotine. Ministre incompétent ? Guillotine !
Merci Seb pour ces informations.
on voit bien à quoi sert la prime au mérite instiuée par un gouvernement qui spolie le bien publique.
On serre les bugjets de secteurs qui sont déjà asphyxiés, et on crée plétore de postes avec des salaires conséquents et des primes consistantes pour acheter la fidélité de fonctionnaires au service d’un gouvernement irresponsble qui continue une fuite en avant, qui n’espère même plus restaurer les finances publiques. S’i n’a plus l’objectif de restaurer les finances publiques, il continue de dépenser frénétiquement pour lui même d’une façon tellement incroyable que la population ne réalise même pas. C’est au delà de l’maginable. Il n’y aura que la fin de triste. Comment arrêter cette folie ?
@ seb
Attention aux gros titres des journaleux avant de s’enflammer. Il faudrait
vérifier de près les comptes et à périmètre constant. Le gouvernement étant réduit a 15 ministres, il n’est peut être pas anormal que chaque ministre dépense plus que celui des précédents gouvernements.
Justement BS…J’ai vérifié ! Le "Monde" se trompe un peu (j’attendais d’avoir le "communiqué" de Matignon) mais en fait…Pas tant que çà.
Si l’on "compare" au Gouvernement Raffarin ou au Gouvernement Villepin, en effet, Matignon semble plus…"Vertueux".
Mais si l’on regarde "l’exemplarité" de Matignon…Vis à vis de la situation très difficile que vive les Français…Pardon, mais c’est du fouttage de gueule !
Pour preuve de la (pour une fois) bonne foi du "Monde", voici les chiffres par ministère, tiré des projets de loi de finance 2008 et 2009.
(Monsieur Lambert…Qui faut il espérer…Validera (s’il le veut bien, lesdits chiffres)
Premier ministre : François Fillon
cabinet : 64 (+1)
personnels : 480 (+36)
ISP : 7 100 000 (+2 220 000)
Juste pour "détailler"…On s’aperçoit (en regardant le "cabinet" de Monsieur Sarkozy) que les "conseillers" truc muche…Sont des doublons !
Sachant que CONSTITUTIONNELLEMENT…C’est au PREMIER MINISTRE qu’il revient la tâche difficile de GOUVERNER…Comment expliquer (sinon par un "concours" débile entre Monsieur Sarkozy et Monsieur Fillon sur qui aura le plus de conseillers et qui les payera le plus) que le Président et le Premier Ministre (qui il faut l’espérer dans un Gouvernement de la même "tendance politique" que le Président…Ont un peu les mêmes "avis")…Doublonnent ainsi leurs effectifs ?
Autant, en période de cohabitation, on peut encore (soyons gentil) trouver "normal" que le Président et le Premier Ministre aient chacun de leur coté des "conseillers" le premier pour mettre en oeuvre la "politique de la Nation" dont il est seul juge…Et de l’autre le Président, qui ainsi peut tenir à l’oeil les actes de son Premier Ministre "forcé".
Autant, là…C’est inadmissible ! Je suppose que Monsieur Fillon ne "voit pas" en même temps ces "conseillers" ! Est il si difficile d’imaginer un Président et un Premier Ministre "partageant" leurs conseillers ? Lesquels seraient payés…Selon les besoins…Soit par l’Elysée soit par Matignon ?
Ex : à l’heure actuelle, on peut penser que Monsieur Sarkozy, qui est président du Conseil de l’Europe, a nécessité à dialoguer avec son conseiller sur les affaires européennes. On peut penser, également, que les préoccupations du Président rejoignent des thématiques comme la crise financière ou bien le prix du pétrole. D’où la nécessité de parler avec des personnes qui sont "douées" dans le domaine de la finance et de l’économie…Et qui pourraient, envisager, avec le Président des solutions à proposer au niveau européen et international…Sur la "moralisation" du système par ex.
De son coté, le Premier Ministre étant tout de même un peu chargé de s’occuper de la France, pourrait lui, gérer le "national" à savoir l’emploi, le pouvoir d’achat, les finances publiques.
Est il sincèrement impossible que pendant que le Président discute "finance mondiale" avec un "conseiller" le Premier Ministre fasse de même avec un "expert" sur "comment réduire les dépenses publiques" par ex ? Ou mieux, les rendre plus effiscientes" ?
Ecologie et Développement : Jean-Louis Borloo
cabinet : 27 (-6)
personnels : 272 (+45)
ISP : 1 326 200 (+137 000)
Je mets la "hausse" du personnel sur le compte du Grenelle de l’environnement.
Transports : Dominique Bussereau
cabinet : 6 (=)
personnels : 16 (-9)
ISP : 219 720 (=)
Pas assez de précision pour l’instant.
Ecologie : Nathalie Kosciusko-Morizet
cabinet: 7 (=)
personnels: 15 (-22)
ISP: 195 650 (=)
Idem…Je pense qu’il s’agit du Grenelle, ce qui expliquerait la baisse du personnel (Mme Morizet ayant fini de "consulter"…Alors que Monsieur Borloo a encore à faire rédiger les décrets d’application et à parler environnement au sein de l’UE)
Développement région capitale : Christian Blanc (création)
cabinet : 6 (+6)
personnels : 17 (+17)
ISP : 72 200 (+72 200)
Alors là…Parfaitement inutile ! Les Ministères sont censés être au service de la FRANCE…Pas de PARIS essentiellement ! J’ajoute que cette question du "développement" région capitale…Sera forcément posée au cours des discussions sur la répartition territoriale. Nous avons déjà une commission élyséenne, un groupe à l’Assemblée, un autre au Sénat : combien faut il donc de commissions, observatoires, etc…Pour "discuter" d’un seul thème ?
Cette question concerne le Senat…Point barre. Le Parlement au pire. Que vient faire ici Monsieur Blanc et ses fonctionnaires en plus ? Ha oui…Je sais ! Il sert simplement à voler la vedette à Monsieur Delanoé. Politique politicienne…Que ne ferait on pas en ton nom !
Aménagement territoire : Hubert Falco (création)
cabinet : 7 (+7)
personnels : 21 (+21)
ISP : 190 000 (+190 000)
Doublon au précédent ! Va t on me faire croire que le type qui "buche" sur la réorganisation territoriale de Paris…Serait incapable de le faire sur le reste du territoire ?
Là encore…Priorité Sénat. Adios Monsieur Falco. Dépenses inutiles.
Intérieur : Michèle-Alliot-Marie
cabinet : 22 (+2)
personnels : 243 (+1)
ISP : 1 418 000 (+96 000)
A voir. Pourquoi deux personnes en plus pour un cabinet déjà chargé ?
Collectivités territoriales : Alain Marleix (création)
cabinet : 9 (+9)
personnels : 25 (+25)
ISP : 185 000 (+185 000)
Décidémment, on aime le cumul ! Encore un qui s’occupe des territoires !
Sénat priorité. Le Gouvernement cherche à écarter les élus de s’occuper de leurs affaires !
Outre-mer : Yves Jego
cabinet : 11 (+1)
personnels : 77 (+9)
ISP : 420 000 (+70 000)
Je suppose que l’augmentation est due (pour le personnel) aux dégats climatiques survenus. En revanche…Pourquoi un autre "conseiller" ? Mystère ?
Affaires étrangères : Bernard Kouchner
cabinet : 22 (=)
personnels : 209 (+11)
ISP : 1 306 400 (+146 400)
Présidence par la France du Conseil de l’Europe oblige…Attente d’une diminution à partir de 2009.
Affaires européennes : Jean-Pierre Jouyet
cabinet : 14 (+2)
personnels : 39 (-1)
ISP : 307 320 (=)
Idem précédent.
Droits de l’homme : Rama Yade
cabinet : 9 (+2)
personnels : 27 (+6)
ISP : 255 840 (+14 400)
Bon…Admettons pour ‘l’instant. Même si…Où trouve t on tout cet argent pour payer des conseillers ?
Coopération francophonie : Alain Joyandet
cabinet : 11 (+1)
personnels : 51 (+4)
ISP : 324 000 (-76 000)
A virer. Monsieur Joyandet n’a pas été du tout à la hauteur pour le sommet de la Francophonie, et pitoyable avec les Quebecois. Sans parler de son soutien à ce qu’il nomme "le plurilinguisme" qui se résume à "parler toujours plus Anglais" ! A quand un homme qui défende, réellement, notre langue…Dans le monde ? A commencer par…La France ? (Prix de la carpette anglaise : Bravo Monsieur Yolandet)
Economie, industrie et emploi : Christine Lagarde
cabinet : 27 (-6)
personnels : 109 (-13)
ISP : 1 335 000 (-157 000)
A virer égal
ement. Vous la trouvez à la hauteur, vous ? Quant à ses conseillers…
Emploi : Laurent Wauquiez
cabinet : 11 (-1)
personnels : 33 (-1)
ISP : 375 600 (-84 400)
Laissons sa chance à l’ancien député. On verra ce que cela donne.
Industrie, consommation : Luc Chatel (+porte-parole du gouvernement)
cabinet : 18 (+14)
personnels : 64 (+36)
ISP : 496 800 (+226 480)
Pour plus de pouvoir d’achat…Plus de "conseillers" ! Belle réussite !
Fonction publique : André Santini
cabinet : 10 (+4)
personnels : 40 (+7)
ISP : 360 000 (+54 000)
Les effectifs tombent partout…Sauf au Ministère ! Heureusement…La France a trop de fonctionnaires ! (et de "conseillers" en tout genre aussi) L’exemplarité par le haut…Rien de mieux !
Commerce, artisanat et PME : Hervé Novelli
cabinet : 10 (+5)
personnels : 33 (+2)
ISP :: 420 000 (+70 000)
Est ce si illogique de se dire qu’un secretaire d’Etat s’occupant d’emploi…Pourrait aussi s’occuper du Ministère de Monsieur Novelli ?
Commerce extérieur : Anne-Marie Idrac (création)
cabinet : 6 (+6)
personnels : 24 (+24)
ISP : 290 000 (+290 000)
Vue les belles performances depuis un an et demi maintenant…Et n’accusons pas la crise…L’Allemagne, elle, s’en sort mieux !
Budget : Eric Woerth
cabinet : 20 (-1)
personnels : 112 (+11)
ISP : 1 020 000 (=)
L’austérité pour les autres ? Allez, soyons gentil. Bénéfice du doute. Pour mieux faire avaler un budget néfaste et irréaliste…Il faut bien augmenter le personnel n’est ce pas ?
Immigration et intégration : Brice Hortefeux
cabinet : 15 (-5)
personnels : 97 (+25)
ISP : 685 000 (+45 000)
15 personnes pour l’intégration ! Et…Un match de foot où l’on siffle la Marseillaise. Et même pas un communiqué du Ministre sur la question ! A quoi paye t on Monsieur Hortefeux ? Sans parler de son "activité" européenne ?
Justice : Rachida Dati
cabinet : 19 (+1)
personnels : 171 (+4)
ISP : 972 700 (+25 080)
Là encore…Augmentation au sein du Ministère. Pour la Justice par contre…L’exemplarité, une fois de plus !
Agriculture, pêche : Michel Barnier
cabinet : 27 (+5)
personnels : 99 (+9)
ISP : 519 600 (=)
Je suppose que ces chiffres s’expliquent par l’activité (pour une fois payante) de Monsieur Barnier à Bruxelles. J’attends de voir les chiffres baisser en 2009. Après tout…Les parlementaires ont bien décidé de rendre "commune" non, la PAC ?
Travail, relations sociales et solidarité : Xavier Bertrand
cabinet : 22 (+2)
personnels : 105 (-5)
ISP : 950 000 (+120 000)
A voir.
Solidarité : Valérie Létard
cabinet : 8 (+7)
personnels : 50 (+12)
ISP : 427 000 (=)
Solidarité…Aux banques ?
Famille : Nadine Morano (création)
cabinet : 6 (+6)
personnels : 29 (+29)
ISP : 274 000 (+274 000)
Rappelez moi…Mme Moreno, c’est celle qui s’est pris une veste aux élections ? Beau mérite ! Et qui…Milite activement pour le mariage gay? L’avortement ? Et "bienvenue à gattaca" autrement dit les trois suisses pour bébés ?
Pas sur que ce soit, très exactement, le "modèle familial" que défende les Français !
Education nationale : Xavier Darcos
cabinet : 22 (+1)
personnels : 59 (-1)
ISP : 770 000 (+110 000)
Un conseiller : 20 000 euros (minimum) Un enseignant : 1500 euros (et encore, pas toujours…500 à 600 euros au début de carrière) Lequel est le plus utile à la société ?
Enseignement supérieur, recherche : Valérie Pécresse
cabinet : 22 (+2)
personnels : 59 (+1)
ISP : 710 000 (=)
Demander des efforts…Ne pas les suivre ce qu’on exige d’autres…
Défense : Hervé Morin
cabinet : 22 (+2)
personnels : 126 (+6)
ISP : 1 142 888 (+31 200)
Guerre en Afghanistan oblige. Quoique 22 conseillers…Ca fait pas un peu beaucoup pour prendre une décision ?
Anciens combattants : Jean-Marie Bockel
cabinet : 10 (+3)
personnels : 55 (+11)
ISP : 370 000 (+168 100)
10 personnes, là encore, pour "conseiller" le Ministre ? Ca ne fait pas un peu beaucoup…Non ?
Santé : Roselyne Bachelot
cabinet : 36 (+11)
personnels : 107 (+6)
ISP : 1 412 585 (+46 000)
Moins d’infirmières…Plus de "conseillers" ! Bravo Roselyne ! Encore un bel "exemple" !
Jeunesse et sports : Bernard Laporte (création)
cabinet : 10 (+10)
personnels : 46 (+46)
ISP : 0
Bon, admettons.
Logement et ville : Christine Boutin
cabinet : 20 (+1)
personnels : 75 (+5)
ISP : 755 000 (+115 000)
L’exemplarité vient d’en haut…On vous le dit !
Ville : Fadela Amara
cabinet : 8 (+3)
personnels : 38 (+12)
ISP : 203 700 (=)
iDEM !
Culture et communication : Christine Albanel
cabinet : 20 (=)
personnels : 120 (+9)
ISP : 783 000 (=)
La Culture est importante. Mais si "Christine" pouvait un peu moins rencontrer les "majors" et écouter plus les "internautes" ? Sans parler du fait que la "riposte graduée" est…Anticonstitutionnelle !
Relations avec le Parlement : Roger Karoutchi
cabinet : 12 (+1)
personnels : 43 (-2)
ISP : 520 000 (+40 000)
Un conseiller pour le "conseiller" sur "comment discipliner" le Parlement ?
Juste pour info…Est ce qu’il sert vraiment à grand chose ? Les chefs de partis ou même le Premier Ministre et ses services conséquents…Ne savent pas s’adresser, en face à face, aux élus ?
Prospective et développement économie numérique : Eric Besson
cabinet : 13 (+5)
personnels : 37 (+11)
ISP : 684 000 (+378 180)
La crise, la crise ! Ha bon ?
Solidarités actives : Martin Hirsch
cabinet : 10 (+1)
personnels : 35 (+11)
ISP : 370 740 (+96 380)
Patrick Roger
Bon…Admettons. RSA oblige. Mais bon tout de même…La "solidarité active"…Ce n’est pas, en principe, participer à l’effort général? En bref…Quand la France va mal…Evitons d’augmenter les effectifs ?
A mon avis, le problème ne réside pas tant dans la comparaison des dépenses de personnel par ministre entre les différents gouvernements que dans l’augmentation de celles-ci entre 2007 et 2008. On peut certes arguer que les chiffres de références pour 2007 ne représentent pas une année complète, mais cela ne justifie pas une augmentation de 45% (selon les chiffres publiés en p 16 du Monde daté d’aujourd’hui) de l’enveloppe "primes" de Matignon en 2008. Cette enveloppe en 2008 s’élevait, toujours selon le Monde, à 7,100 millions d’euros alors que le total de personnel (membres du cabinet, personnel de sécurité, d’intendance et d’administration) s’élevait pour 2008 à 480 (soit une augmentation de 8%), si on ramène cette enveloppe au personnel, cela fait une prime moyenne d’environ 14 791€ par personne. L’article ne précise ni les modalités ni les critères de répartition des primes.
Toujours selon les chiffres donnés par le Monde, l’inflation de personnel touche les principaux particulièrement le Ministère de la santé qui a connu une augmentation de 51,4% en 2008. La seule exception est l’Education Nationale qui a vu l’effectif de son ministère baisser de 1,6% mais l’enveloppe dédiée aux primes augmenter de 16,6%.
Bref autant dire que très peu de ministères ont respecté la circulaire de Matignon relative au personnel. Cette circulaire, parue en mai 2007 précisait que la norme était de 20 conseillers par Ministre de plein exercice et de 4 conseillers par Secrétaire d’Etat. Selon "le Monde" "seuls Eric Woerth (budget), Brice Hortefeux (immigration), Rachida Dati (justice), Christine Boutin (logement), et Christine Albanel (culture) respectent le plafond fixé par la circulaire du Premier ministre un an plus tôt. Pas un seul secrétariat d’Etat ne compte moins de 6 personnes dans son cabinet".
Enfin concernant l’Elysée, "le Monde" daté d’ajourd’hui annonce dans un encadré "Personnel. Les effectifs de la présidence de la République étaient de 1 031 au 1er octobre, dont 872 mises à disposition par les ministères, 61 personnels conventionnés et 98 contractuels.
Budget. La dotation pour 2009 est de 112,335 millions d’euros, soit une augmentation de 11,5% par rapport à celle qui était votée en 2008. L’Elysée à bénéficié en 2008 d’une dotation complémentaire de 9,2 millions d’euros. Le poste des déplacements connaît la plus forte hausse (+33%)".
(Source : P. ROGER, "Les frais de personnel des ministres explosent", Le Monde, Jeudi 6 novembre 2008, p.16)
Il y a donc des économies à faire à commencer par la réduction des primes et autres avantages accordés à tous nos élus (ou aux personnes nommées par eux). Ce serait certainement plus facile pour les citoyens d’accepter des restrictions et des sacrifices si nos représentants le faisaient aussi. D’ailleurs pourquoi ne pas instituer une "prime au mérite" pour toutes ces personnes et leurs collaborateurs ?
Concernant le budget, je suis entièrement d’accord avec Seb sur l’optimisme dont ont fait preuve nos représentant (aussi bien dans le Projet de loi de finances, qui est encore discuté à l’Assemblée Nationale, que pour le budget de la Sécu). Avec la crise actuelle, les déficits risquent d’être bien plus importants que ce que l’on veut bien nous laisser croire et les crédits (évaluatifs) prévus pour la Sécu risquent, encore, d’être largement dépassés.
@ seb
Dont acte, merci du boulot. C’est plus clair et convainquant quand on a des données chiffrées.
Reste maintenant à voir comment les principaux ministres incriminés vont défendre leur budget.
La transparence force la vertu …
A BS : juste pour répondre à votre "question affirmation"…
Comment vont ils défendre leur budget ? Avec les moyens dont ils disposent. A savoir :
1) La réserve parlementaire. J’explique : un Ministre vient voir un parlementaire : "dis donc, c’est bien toi qui a besoin d’une salle de sport, d’un théâtre", etc "dans ta circonscription" ? Le parlementaire répond : "oui, çà fait deux ans (il est réélu) que je la demande. Et toujours rien". Grand sourire du Ministre : "vote mon budget…Et je te promets d’inscrire dans la réserve parlementaire ton théâtre, ta salle de sport, un musée à ton nom, etc."
Et voilà comment un parlementaire "récalcitrant" vote un mauvais budget ! (Et ce genre de marchandage fonctionne aussi avec les Lois. Le Ministre : "si tu votes ma loi, tu pourras former une commission qui travaillera à faire un rapport (inutile) sur x ou y chose…Généreuse rémunération à la clé!"
C’est d’ailleurs un "système" qui est "consensuel" car…Tous les parlementaires, toute tendance confondue…Sont concernés ! Ne cherchez pas pourquoi la soit disant "opposition"…Ne dit rien sur les petites combines des parlementaires, qui par ce biais font flamber le national pour servir des intérêts électoralistes !
2) Dans le cas d’un parlementaire très récalcitrant, il reste un autre moyen de faire taire le "rebelle". Contre attaquer. Comment ? En rappelant aux parlementaires que les dépenses gouvernementales ou élyséennes ne sont pas les seuls à avoir pris du poids…La gestion des deniers publics par le Parlement (Senat comme Assemblée) est si mauvaise que le Parlement français arrive en première classe du classement européen (sinon mondial?) des plus mauvais gestionnaires d’Europe !
Comment le Parlement pourrait il reprocher aux Ministres…Ce que lui même accepte pour lui ?
Sinon…Et c’est là qu’on va voir le courage politique de Monsieur Lambert…Le CES (Conseil Economique et Social) qui "pond" deux rapports par an (max) lesquels ne sont d’ailleurs ni lus ni utilisés…Est une planque dorée…Dont l’existence n’est, à l’évidence, pas "nécessaire" à la France. Alors…Le champion de la défense d’une bonne gestion publique…Osera t il s’attaquer au pré carré de ses "amis" ?
Je termine par un défi, lancé à Monsieur Lambert. Dans un post précédent, lié à votre potentielle présentation à l’élection du Président du Sénat, vous disiez vouloir rendre "transparent" et le budget et les frais des sénateurs.
Comme on est toujours plus crédible lorsqu’on fait ce qu’on dit…Au lieu de s’en abstenir…Acceptez vous de nous faire connaître mensuellement vos notes de frais ? Votre "salaire" d’élu ? Et des autres mandats qui sont vôtres ?
Et de justifier ces notes de frais et d’indiquer comment vous utilisez votre "indemnité" ou ‘salaire" d’élu…Là encore dans les différents mandats qui sont vôtres ?
Pourquoi est ce que je vous demande cela ? D’abord par souci de bonne gestion publique. Ensuite, parce que beaucoup de citoyens, à tort ou à raison, ne savent pas comment les élus utilisent l’argent public qui leur est remis, et dès lors se font des fantasmes sur celui ci. Enfin…Pour rendre moins "timides" vos collègues…Qui à l’évidence, soit ont des choses à cacher…Soit estiment que les citoyens sont des idiots.
Enfin, j’aurai juste deux questions : les ISP (qui ont remplacé les "fonds secrets" qui existaient avant pour rémunérer Ministres, cabinets, Président, services secrets, conseillers) sont ils destinés exclusivement aux membres du cabinet et aux conseillers (les fonds secrets perdurant pour les services secrets)…Ou les Ministres, et le Président, ont ils leur part là dedans ?
Je pose la question…Car l’augmentation des salaires ministériels et de la "dotation" présidentielle…Sous Gouvernement Jospin, a été jusitifiée par la disparition de ces fonds secrets. Si les ISP sont aussi à destination des personnes mentionnées…N’est il pas, dès lors, nécessaire, de diminuer salaire présidentiel et "traitement" ministériel ?
Autre question : est il interdit, dans une loi quelconque, aux membres du cabinet, à la famille des agents de l’Etat dits "hauts fonctionnaires" ainsi qu’aux dits "hauts fonctionnaires" de "boursicoter"?
On sait en effet que pendant plusieurs années, VGE a gagné des sommes fabuleuses en plaçant en Bourse des actions. Or…Qui peut être mieux informé qu"un membre du cabinet ministériel ou présidentiel, sinon les Ministres et le Président lui même, sur les "confidentialités" du marché ?
Si le "délit d’initié" est applicable aujourd’hui…La situation d’impunité totale du Président (et de sa famille ? Et de ses "collaborateurs"?) ne peut que l’encourager à des actes qui pour le commun des mortels sont illégaux…Mais qui (merci le Parlement?) ne seront jamais reprochés au Président !
Ainsi…On sait que Monsieur Mitterrand utilisait la République pour son "foyer" secret. Personne n’a jamais demandé (ni la Justice ni l’Etat !) un REMBOURSEMENT des frais engagés pendant 14 ans !
Ainsi, Monsieur Chirac a…A plusieurs reprises…Fait des "déclarations de revenus" à destination de la commission "d’éthique" (loi du 10 Mars 1988)…Fausses ou minimisés…Le Conseil Constitutionnel n’a en effet droit que de prendre connaissance d’un document rédigé par le Président (et autres élus)…Mais pas d’en vérifier la véracité !
Le dernier Président d’ailleurs…Est sur les traces de Monsieur Chirac. Sa "déclaration" ne mentionnant pas, par ex, sa collection de montres de grand prix.
Et on peut se demander, par ailleurs, d’où sort ce privilège pour le Président, de ne pas payer les frais pour rester au Barreau de Paris…1500 euros cela peut paraitre peu…Mais pourquoi un seul "avocat" sur tous serait il exempté d’une contribution payable par tous ?
Retour à l’envoyeur : le "Monde" répond à Matignon :
"Matignon a publié un communiqué de réponse aux informations sur les effectifs des ministères parues dans Le Monde du 6 novembre, extraites des annexes aux projets de loi de finances pour 2008 et 2009 (les "jaunes budgétaires"). Ne pouvant contester des chiffres émanant de documents officiels, le cabinet du premier ministre met en garde contre une "interprétation erronée". Nous lui répondons point par point.
Matignon souligne que les effectifs globaux des cabinets sont en diminution sensible par rapport à ceux des gouvernements précédents. L’étude du Monde rappelait la circulaire de François Fillon, datant de mai 2007, demandant aux membres du gouvernement de limiter le nombre de conseillers à vingt par ministre et quatre par secrétaire d’Etat. Seuls cinq ministres respectent aujourd’hui ce plafond. Soit le premier ministre a eu le tort de fixer une norme qui n’était pas réalisable, soit il a eu la faiblesse de ne pas la faire respecter.
En septembre 2007, date à laquelle avaient été arrêtés les effectifs détaillés dans le "jaune" annexé au projet de loi de finances (PLF) pour 2008, les cabinets "n’étaient pas encore complètement constitués" et plusieurs postes de secrétaires d’Etat (cinq) ont été créés depuis, précise le communiqué. "Même en tenant compte des nouveaux périmètres ministériels", comme l’indiquait Le Monde, l’évolution des effectifs des cabinets excède le simple réajustement : à périmètre constant, le nombre de conseillers est passé de cinq cent dix-sept à cinq cent quatre-vingt-trois, auxquels s’ajoutent trente-six postes dans les cabinets nouvellement créés, soit une augmentation totale de cent deux (+20 %) en dix mois. Dans le même temps, les effectifs globaux des ministères ont progressé de trois cent quatre-vingt-dix-sept personnes (+15 %).
Matignon "regrette" également une "interprétation erronée" de la hausse des indemnités pour sujétions particulières (ISP), en particulier de la progression de 45 % de l’enveloppe mise à disposition du premier ministre. Selon le communiqué, le chiffre de 4,9 millions d’euros en 2007 "correspond à une estimation pour les huit mois d’exercice du gouvernement Fillon", celui de 7,1 millions en 2008 portant sur une année pleine.
Aucun spécialiste des budgets des pouvoirs publics ne soutient cette explication. Les "jaunes budgétaires" font état des "montants décidés" pour l’année, par ministère et secrétariat d’Etat. Les documents budgétaires se réfèrent au fonctionnement des postes ministériels et non à ceux qui en ont la charge. Dans le cas contraire, l’ensemble des enveloppes d’ISP, pour chaque ministère, aurait dû enregistrer, entre 2007 et 2008, une évolution comparable. L’explication de Matignon, si elle porte uniquement sur le volume de primes mis à disposition du premier ministre, soulève par ailleurs un point intriguant : le communiqué indique que "l’enveloppe d’ISP des quatre derniers mois du gouvernement de Dominique de Villepin n’est pas prise en compte dans ce chiffre, comme c’est la coutume après un changement de gouvernement". Les services du premier ministre présentent ainsi comme une "coutume" ce qui semble la soustraction d’une partie de l’enveloppe, d’un montant indéterminé, au regard des documents budgétaires.
Enfin, le communiqué de Matignon justifie l’augmentation de 125 % du volume d’ISP décidé pour le secrétariat d’Etat chargé de la prospective et de l’économie numérique, détenu par Eric Besson, par l’extension de ses attributions, "le conduisant à recruter cinq collaborateurs supplémentaires". Or , les ISP figurant dans le "jaune budgétaire" sont indépendantes des "charges de personnel" comptabilisées dans le budget des ministères. Ces primes discrétionnaires sont complémentaires aux rémunérations : destinées à compenser des pertes de salaire pour des membres du cabinet venus du secteur privé ou pouvant prétendre à des émoluments plus importants, elles varient entre 2 000 et 2 500 euros net par mois pour les postes de conseillers et conseillers technique et peuvent être plus élevées pour les postes hiérarchiques supérieurs. Ce qui ne suffit pas à expliquer la progression de 378 180 euros de l’enveloppe mise à disposition de M. Besson.
Le Monde maintient en conséquence ses informations et publie sur Le Monde.fr l’évolution détaillée par ministère des effectifs des cabinets, des personnels et des enveloppes d’ISP. Tout en souhaitant que le débat, pour légitime qu’il soit, demeure serein."
Score 1 à 0 pour le "Monde".