fait bien son job. Le journal reprend un mot inapproprié lâché par Alain Lambert dans l’emballement de l’ITW télé sur le plateau de Karl Zéro. Pour avoir été dans le studio, je puis témoigner que la rapidité des questions et des réponses est redoutable. Puis notre malin intervieweur sait admirablement pousser son invité à la faute. Confondre Alain Lambert avec les villepinistes amers le fait facilement sortir de ses gonds. N’est-il pas un des rares issu de l’UDF à avoir suivi et soutenu N. Sarkozy depuis l’origine ? La vérité est qu’il est déçu. Dès la sortie du plateau, il m’a dit regretter d’avoir utilisé un adjectif ne correspondant pas exactement à sa pensée. « Désespéré » ne laisse aucun espoir d’amélioration, alors que « déçu » exprime tout le contraire, c’est à dire l’espoir que les choses s’améliorent. Restons lucides, pour un homme politique ayant choisi comme principal cheval de bataille l’assainissement des finances publiques, la période n’est guère propice à l’euphorie.
De toute manière, la relation d’Alain Lambert et de Nicolas Sarkozy ne peut pas se résumer à l’acquiescement naïf des positions de chacun sur tous les sujets. Ils se connaissent par coeur. Sans besoin de se parler quand l’orage gronde. Mais après la pluie, le beau temps, n’est-ce-pas ?
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ben Corine on dirait que c’est votre mentor qui vous désespère là; calmez-vous, puisqu’ils se connaissent par coeur…allez, votre avenir c’est sur est bien au chaud dans cette grande famille de l’UMP; vous n’irez pas à la soupe populaire !
Désespéré ?… Déçu ?…
La déception mène souvent au désespoir.
Je comprends moins que jamais ce qui peut encore chez Nicolas Sarkozy séduire et rassurer à ce point Alain Lambert, pour lui laisser quelque espoir d’être à nouveau un jour en odeur de sainteté à l’ Elysée.
Depuis des mois et des mois et aujourd’hui plus que jamais, les compétences du Sénateur Alain Lambert devraient être utilisées, exploitées, sur-exploitées par un Président qui toujours et encore écoute en priorité ces petits marquis qui gravitent autour de lui.
Entre " l’acquiescement naïf des positions de chacun sur tous les sujets " et le mépris total des idées et des conseils d’un ami sincère il serait grand temps de trouver un juste milieu.
Après la pluie, le beau temps , pas certain ! Nicolas Sarkozy ne semble pas très enclin à recevoir des recommandations même pleines de bon sens ; il aime faire cavalier seul, ou tout au plus s’entourer d’un petit noyau de "dociles" , ce qui peut parfois nous amener à nous poser quelques interrogations ? certaines situations exigent les compétences d’experts alors pourquoi ne pas les accepter avec un peu plus d’humilité.
La déception peut mener à une profonde frustration qui peut souvent engendrer des actions ou réactions inopinées, déception qui s’avère d’autant plus grande que l’espoir était important, déception et insatisfaction qui chemine aussi vers un sentiment d’échec, de tort, de culpabilité. Une trop grande déception peut souvent mener alors à lâcher prise, à renoncer.
Déception pouvant affecter notre économie, notre santé et nos facteurs viscéraux.
Un dysfonctionnement des facteurs viscéraux diminue la qualité de vie de l’individu, les chances de survie, ou les probabilités de se reproduire.
Ce n’est probablement pas une exagération d’affirmer que les facteurs viscéraux fonctionnent plus quotidiennement que les processus cognitifs de haut niveau qu’on considère souvent comme responsables de la prise de décision.
Bref c’est un cercle vicieux, une spirale difficile à enrayer quand elle se met inexorablement en route dans une société.
Votre Dévoué Charles Edouard Cyrus,
de L’Observatoire des Citoyens de Normandie.