Accroissement incessant des dépenses, dérive de la dette, chute des recettes ! La France peut-elle tomber en faillite ? Josée Pochat a posé la question, sans tabou, dans le tout dernier numéro de Valeurs Actuelles ! La réponse d’Alain Lambert est la suivante : en l’absence d’une discipline budgétaire responsable, notre avenir et surtout celui de nos enfants et petits enfants se trouvera terriblement compromis ! Comment éviter la tragédie ? Ne laisser filer aucun déficit lié à de nouvelles dépenses publiques susceptibles d’aggraver notre dette et donc la charge des intérêts, évaluer et employer au mieux les ressources existantes, grâce, notamment à un budget devenu pluriannuel. « Le bon sens est la chose au monde la mieux partagée », affirmait Descartes. Efforçons-nous d’être à la hauteur.
Interview qui résume la situation, mais Eric WOERTH est décevant: " ce n’est pas si grave", "ça ira mieux demain, sans doute…" Bla-bla-bla…On sent que lui-même n’y croit pas, ou n’y croit plus…A quoi sert-il?
Je porte ici à votre attention un sondage fait dans les canons de cet art et l’analyse suivante (Réalisation : TNS Sofres-Logica) :
"Les attentes prioritaires des Français non satisfaites"
"80 % des Français déclarent être satisfaits de la qualité globale des services publics. En revanche, ils ne sont plus que 58 % à estimer que les services publics sont à l’écoute des gens et 62 % à estimer qu’ils sont faciles d’accès. Enfin, pour la moitié d’entre eux, l’administration et les services publics coûtent encore trop cher au contribuable.
« Nous constatons à travers cette étude qu’il existe un écart entre les attentes des Français et ce qui est concrètement réalisé par le gouvernement. Les services publics apparaissent comme inégalement modernisés à leurs yeux et leurs attentes prioritaires ne sont pas satisfaites », explique Didier Menusier, Directeur général du Secteur Public, Logica France.
Pour les Français interrogés trois domaines sont à moderniser en priorité : la santé, comme le signalent 51 % d’entre eux, l’emploi (49 %) et l’éducation (44 %) comme c’était déjà le cas en 2006. En revanche plus d’un Français sur deux estime que les domaines comme la sécurité intérieure (60%), la Défense nationale (55 %) et la justice (51 %) ont déjà fait l’objet d’actions de modernisation.
« Ces résultats ne sont guère surprenants au regard des préoccupations des Français. En effet, le pouvoir d’achat, l’emploi, la santé et l’école, font traditionnellement partie de leurs principales inquiétudes. Quant aux domaines de la justice et de la Défense, ils ont déjà bénéficié de décisions et d’efforts de modernisation (carte judiciaire, livre blanc de la Défense par exemple) depuis l’élection du Président de la République qui ont été largement médiatisés », ajoute Didier Menusier.
Des réformes majeures ignorées du grand public
Les réformes les plus efficaces pour moderniser l’Etat sont, selon les Français interrogés, la mise en ligne de formulaires sur Internet à 80 %, la simplification des formulaires administratifs à 77% et la fusion ANPE / UNEDIC pour 58 % d’entre eux.
Selon Didier Menusier, « ces mesures visant en partie à simplifier les démarches des usagers sont concrètes et leurs conséquences sont aisément palpables par eux. Les Français se sentent ainsi plus touchés par des réformes de proximité, centrées sur l’usager et qui servent à améliorer leur quotidien ».
En revanche, il est à souligner que 61 % des personnes interrogées n’ont pas entendu parler de la mise en place d’indicateurs de performances (relatifs à la LOLF2) et que 72 % d’entre eux n’ont pas connaissance de la RGPP3, qui sont pourtant deux piliers de la modernisation. Même les salariés du public ne sont pas plus informés que les autres.
Intégrer les attentes des citoyens très en amont dans les réformes
« Cette notion de service rendu aux usagers des services publics doit être intégrée très en amont dans les réformes. Pour se faire, il est important de replacer le citoyen au cœur des réformes, comme ce qui a été initié par l’e-administration. Chaque projet de transformation devrait faire l’objet d’une analyse afin d’y développer, lorsque cela est pertinent, des améliorations du service au citoyen.
A travers ce type de démarche, les décideurs publics pourront également mieux préparer la mise en place de ces actions dans les différents ministères et administrations en favorisant une adhésion à leurs objectifs. Les réformes de modernisation ne seront portées en interne par les salariés que si elles intègrent cette dimension essentielle, car ces salariés du public sont aussi des usagers des services publics. Ainsi, des plans de communication interne et externe pourront également soutenir ces actions de sensibilisation », conclut Didier Menusier."
CEC > Il reste du travail pour expliquer précisemment aux Français ce qu’est la LOLF2 et la RGPP3… et à la haute-administration ce qu’est l’article 15 et à la haute-finance ce qu’est savoir gérer les risques…
Du boulot en perspectives…
Votre Dévoué Charles Edouard Cyrus.