Voici une tribune parue dans le journal Les Echos que vous êtes invités à commenter en postant vos commentaires :
Le point de vue d’ALAIN LAMBERT
L’élection du président du Sénat : l’opportunité d’un sursaut démocratique
ALAIN LAMBERT
La France est en panne. Elle a peur. Et la peur est mauvaise conseillère. Elle cloue l’envie d’entreprendre, d’investir, de croire en l’avenir. Elle cache l’inertie sous le voile pudique de la prudence. Certes, la crise nous prend à la gorge. Après le réchauffement climatique, les vagues de terrorisme, la guerre de l’énergie, voici maintenant la crise financière aux Etats-Unis en attendant la contagion à l’Europe entière. Les motifs de nous abandonner à la providence ou au désespoir nous cernent.
Alors, plus que jamais depuis soixante ans, en cet anniversaire de la Ve République, c’est le temps du politique. De ceux qui ont été choisis par les Français pour les représenter et gérer leurs affaires communes. Encore faut-il que le politique ne soit pas lui-même englué dans une peur permanente, dans la gestion de ses conflits internes, dans la mise en musique de ses ambitions, dans la sordide mais sourde et constante envie de plaire plutôt que servir. Oui, voici venu le temps du courage, de la vérité, du risque. Oui, le sursaut est possible. Il attend simplement que des gens de bonne volonté se lèvent et aient le cran, l’audace de sommer la classe politique, toutes tendances confondues, de cesser de se chamailler sur l’accessoire et de trouver immédiatement les voies et moyens d’un consensus sur les sujets prioritaires et vitaux pour l’avenir de notre pays. L’élection d’un nouveau président du Sénat en offre la plus belle opportunité. Depuis la réforme constitutionnelle de juillet dernier, le Parlement a vu ses pouvoirs renforcés pour trouver un équilibre à la présidentialisation progressive de la Ve République. L’Assemblée nationale tardera à s’émanciper car son calendrier électoral est rivé sur celui du président de la République, dont l’élection fixe presque mécaniquement la couleur de la majorité. Le Sénat est plus libre. Son calendrier est autonome. Son rythme triennal sied parfaitement à des visées de moyen et long terme. La haute assemblée ne peut censurer le gouvernement et ne peut être dissous. C’est dire si elle est absolument en mesure d’affirmer son autorité et son indépendance. Cela ne dépend que d’elle.
Son nouveau président doit se positionner, avant l’élection, sur cette question fondamentale de l’indépendance par rapport à l’exécutif. Un Sénat aux ordres serait inutile. Un Sénat contre-pouvoir serait providentiel et irremplaçable. Il est en mesure demain de poser des conditions incontournables à son soutien au président de la République comme à son gouvernement. Garantir par exemple le retour à l’équilibre de nos comptes publics en 2012 et refuser tout texte qui en différerait l’échéance. Réclamer le partage des moyens des corps de contrôle, d’inspection et d’évaluation actuellement placés à la seule disposition du gouvernement. Conduire le chantier de la simplification du droit, source du ralentissement de la croissance et de blocages institutionnels et sociétaux. Dompter la législation européenne, la modeler pour la faire obéir aux besoins réels des citoyens. Piloter la recomposition territoriale gangrenée par l’empilement des structures. Moderniser la démocratie parlementaire afin que chacun trouve légitime que leurs représentants s’accordent sur l’essentiel et cessent de se déchirer et de se diviser sur l’évidence. Enfin, inventer « le nouveau Sénat », cette haute assemblée qui ose dire non lorsque le gouvernement erre, et qui sait dire oui sans barguigner à chaque décision forte et courageuse. Le sursaut dont la France a besoin ne descendra pas comme l’esprit saint sur les sénateurs. Encore faut-il les placer solennellement face à leurs responsabilités historiques, ne tolérant plus aucun petit arrangement entre amis, mais exigeant, à l’inverse, pour la transparence et la recherche exclusive de l’intérêt général. Je sais, cela demande un minimum de risque. Celui de prendre position. De mécontenter. De ne pas plaire un instant aux princes qui gouvernent comme à leurs petits marquis. Demain, les sénateurs ont le choix d’impulser le sursaut démocratique tant attendu par les Françaises et les Français.
Tout figure dans cette tribune par rapport au texte adressé par Alain Lambert au journal Les Echos sauf la dernière phrase, sans doute pour des motifs de place dans le journal, que je vous cite :
« Gloire à ceux qui oseront les y obliger ».
Voici une "feuille de route" exigeante et ambitieuse – mais nécessaire – dont devront s’inspirer les sénateurs demain, lors de l’élection de leur président. Formons le voeu qu’elle soit présente à l’esprit de tous lors du choix décisif du second personnage de l’Etat. Tous mes voeux de succès.
Tout est dit !
Avec Alain Lambert, président du Sénat, les sénateurs auront du pain sur la planche, un programme de réformes inédit et inégalé, avec l’objectif de redonner à la politique toute sa place, mais rien que sa place. De quoi redonner aussi aux Français confiance en la politique.
Demain les sénateurs n’auront pas qu’un bulletin de vote entre les mains, ils auront entre les mains le destin de la France et celui de notre démocratie.
Alain Lambert est partout dans la presse écrite,parlée,télévisée !!!!
Enfin de la place dans les médias, pour quelqu’un qui a le courage de dire la vérité aux français, de se poser en candidat en capacité d’installer le Sénat dans son véritable role de législateur et de controle de l’exécutif .
Quel souffle nouveau que cet enthousiasme chez Alain Lambert !!!
Que ce vent porteur d’espoir pour cette assemblée parvienne au pupitre de chaque sénateur .
C’est l’heure pour la Chambre Haute du renouveau .
Alors Mesdames et Messieurs les Sénateurs ,vous ne pouvez plus hésiter sur le choix de votre futur Président.
mon cher alain
j’espère que ta pugnacité et ta détermination mises au service des réformes dont la France a besoin emporteront demain l’adhésion de tes collègues sénateurs; tu as choisi la porte étroite et c’est tout à ton honneur: en cas de victoire, ta démarche te conférera une autorité supérieure pour la mise en oeuvre de ton programme!
de tout coeur avec toi
Là, si les lignes ne bougent pas; c’est à désespérer!
battez vous et gagnez ce poste, ne laissez pas cherral l’emporter!
Mon cher Alain, Françoise et moi attendons ton éléction demain à la Présidence du Sénat. Si ce n’est pas le cas c’est à désesperer de nos politiques;La France continuera sa dérive et sera parmi les derniers pays en Europe. Mais un certain nombre de tes collègues vont réagir en déposant le bon bulletin. Nous sommes avec toi,amitiés.
Si l’on écoute les médias, tout est joué, M. Larcher est déjà élu !!! un trouble-fête M. Lambert, dissident ! De quel droit avancer de telles hypothèses. Ne baissez pas les bras, gardez vos convictions et même si vous n’êtes pas apparemment le favori, les résultats pourraient être bien différents, souhaitons-le .
Bravo pour votre courage, Alain Lambert, nous vous souhaitons d’être élu. Le Sénat a, lui aussi, besoin d’une "rupture".
Quel courage !!! maintenant il change d’avis….il renonce….du déjà vu
Pas sérieux……
Alain Lambert nous dit : c’est le temps du politique. De ceux qui ont été choisis par les Français pour les représenter et gérer leurs affaires communes.
Les sénateurs ne sont pas choisis par les français….Alors ne vous croyez pas indispensable
Faire tout ce tapage pour en arriver là ! Quel gachis.
Un conseil ; abstenez-vous désormais de tout commentaire sur le gouvernement. Vous connaissez le proverbe "les chiens aboient etc……. Vous me décevez profondemment.