Vous êtes invités à regarder le passage de l’émission « On en parle », présentée par Valérie Expert, dans laquelle Alain Lambert est intervenu ce matin.
Il était invité avec Yvan Stefanovitch pour échanger sur son ouvrage intitulé : « Le Sénat : Enquête sur les superprivilégiés de la République »
La durée de l’émission explique que vous trouverez deux vidéos (la seconde reprend les dernières questions de la journaliste ainsi que la Présidence du Sénat…)
Je suis sûre que le sujet ne vous laissera pas silencieux, n’est-ce pas ?
J’ai bien suivi votre passage sur LCI et je vous ai d’ailleurs trouvé plutôt gentil avec l’auteur de ce "livre".
Il y a également une phrase qui m’a interpellée vous avez dit que vous serez candidat le 1er octobre si le résultat de la primaire ne vous convenait pas ?
Doit-on comprendre qu’il y ait un résultat qui vous convienne et dans ce cas là, lequel est-ce ?
A contrario je serais curieux de savoir qui sont les "mauvais choix" pour le Sénat parmi les candidats à la primaire UMP ?
Respectueusement vôtre
Monsieur le sénateur, cette communication est à double tranchant.
On y expose des problèmes du Senat. En étant associé à cette discussion vous faites d’une certaine manière partie du problème. Surtout que la journaliste n’était manifestement pas de votre bord… rien qu’en comptant le nombre de fois ou votre parole à été coupée.
Les circonstances électorales sont-elles la cause de cette quasi-langue de bois inhabituelle ?
Dans cette vidéo, je dois dire qu’AL n’a pas été très convaincant pour justifier le train de vie du Sénat, des sénateurs dans leur ensemble, en particulier des absents ou intermittents, et encore moins des heureux fonctionnaires de l’Institution sur lequel il n’a rien répondu …
Une seule idée m’a retenu mais il ne faut pas la répéter pour l’instant, aux USA (300 millions d’habitants), 100 sénateurs efficaces font un très bon boulot …
(je ne serai pas gêné si vous ne jugez pas utile de publier cette réaction à chaud)
Excellent ! C’est bien d’intervenir pour défendre ainsi le bicamérisme. L’interlocuteur était très bon également. Dommage que la seconde partie soit si courte…
Le titre du livre s’inscrit effectivement dans un registre caricatural et, vous avez raison, populiste. Il donne du crédit à ceux qui considèrent que le Sénat est coûteux, inutile et n’a d’intérêt que pour les vieux politiciens en fin de carrière.
Pour autant, si les critiques sont la plupart du temps excessives, voire injustes, elles soulignent aussi le besoin de refonder le Sénat en développant la transparence et en revalorisant son action. C’est dire l’importance d’affirmer son indépendance et de se saisir des nouveaux leviers d’action, de contrôle et d’évaluation.
Vous avez eu raison d’exposer votre vision moderne et réformatrice du Sénat, d’évoquer aussi le Sénat américain, notamment son rôle, son pouvoir, sa prise en considération, sa capacité de travail.
Prenez le nombre de parlementaires et les moyens mis à leur disposition. C’est un sujet qui doit être à l’ordre du jour.
Dès lors un examen attentif des pratiques au sein de l’institution est partie intégrante d’une démarche de modernisation de la vie politique, de revalorisation du Sénat et de rigueur budgétaire.
Les missions de contrôle et d’évaluation peuvent aussi trouver à s’exercer au sein même de la Haute Assemblée.
Très intéressante cette vidéo.
Tout ce qui est dit par le journaliste n’est pas faux.
Moi, ce sont les chiffres qui m’interpellent :
330 sénateurs, 300 millions d’euros de budget, soit un coût de près d’1 million d’euro par sénateur. Et encore, je ne suis pas sûr que le budget tient compte du coût total de la structure.
Si l’on prend en compte le fait qu’un tiers ne vient jamais et que quelques-uns ne sont là qu’épisodiquement, il serait possible de diviser les effectifs par deux sans que cela ne gêne personne, et surtout pas le travail effectué.
En divisant le nombre de sénateurs par deux, ainsi que le reste des effectifs, il peut donc y avoir là, pour le moins, 150 millions d’euros d’économies à réaliser.
Si Alain Lambert arrive à la dernière marche, ce qui est souhaitable, il devrait se saisir de ce chantier dans le cadre de la refondation du sénat et de l’amélioration des comptes publics.
Ce serait même une idée de l’introduire dans son programme.
Mais je ne suis pas sûr que ça enchante ses collègues.
Alain Lambert a raison, les médias parlent souvent des autres candidats, mais l’oublient volontiers. En même temps, n’étant pas officiellement déclaré, c’est pas facile.
@AP
Le bon choix des primaires est Marini. Les mauvais choix sont le reste…
Je pense, sans trop m’avancer, que Monsieur le Ministre se retrouve globalement dans les idées communes de Monsieur Marini de refondation du Sénat et de la question de son indépendance vis à vis de l’exécutif.
Enfin, et cela n’est qu’un avis personnel, je pense que Monsieur Marini, qui n’a peut-être pas l’envergure médiatique et le parcours professionnel de Monsieur le Ministre, pourrait se retrouver recaler dès les primaires et à ce moment là et uniquement à ce moment là, Monsieur le Ministre, en fonction des coupons réponses, pourrait légitimement présenter sa candidature.
Mon pronostic : Monsieur Marini, malheureusement, ne passera pas les primaires et j’attends (comme un enfant qui a hâte d’ouvrir son cadeau) que Monsieur le Ministre se présente à la présidence du Sénat et là, je pense qu’il y a lieu d’espérer une agréable surprise pour ce 1er octobre.
Je rêve que Monsieur le Ministre devienne enfin ce grand président du Sénat dont tous les citoyens ont toujours rêvé pour cette haute assemblée et la sauvegarde de nos intérêts.
Monsieur le Ministre était un grand Ministre entre 2002 et 2004, il est un excellent sénateur, intègre, consciencieux, brillant et extrêmement doué en matière de finance publique. Il a cette capacité à braver les interdits de la pensée unique et pourtant, il est un remarquable diplomate qui sait doser ses propos pour ne jamais offenser tout en exprimant des vérités.
Enfin, je ne connais aucun politique qui ait cette attitude particulièrement prononcée de transparence vis à vis des citoyens dont nous en avons la preuve tous les jours à travers le blog d’Alain Lambert.
Je partage à 100% les propos de Machu Picchu
en voila une bonne idée : qu’on paie les élus de République en fonction de la qualité des lois qu’ils votent, des contrôles qu’ils font (bien que vous n’avez pas de fonction de contrôle c’est la métier de la cour des Comptes qui est indépendante et faite pour ça)
par exemple : budget en déficit, tous les élus doivent payer pour avoir mal travaillé, budget en excédent tous les élus sont payés en proportion
Excellent cet exposé que vous faites là
La théorie de "ça coute mais ça marche" est vraiment à mettre en œuvre pour ce qui concerne l’économie du pays
vous allez me dire… et si on prenait comme indicateur le nombre de personnes bénéficiaires d’une prestation sociale… faut qu’on m’augmente.
Il a raison le journaliste, je ne vote pas aux français de l’étranger c’est une vaste planque.
Quand au fond, la liberté en France aujourd’hui c’est davantage l’Europe et le droit international que le bicamérisme … vos parents ont versé leur sang… pour tant de causes …
Nous vivons ici dans une des rares démocratie unicamérale d’Europe, décentralisée pour de vrai, et c’est une vraie démocratie avec une vraie opposition et des vrais débat,
et une vraie volonté d’aller à l’équilibre budgétaire.
La seule justification démocratique du Sénat est un travail de qualité et une vision à long terme du fait que vous êtes maintenant les seuls à fonctionner hors quinquennat, donc une capacité d’être un contre pouvoir
Je constate que les fans sont toujours là…. J’apprécie tout particulièrement cette phrase :
"Je rêve que Monsieur le Ministre devienne enfin ce grand président du Sénat dont tous les citoyens ont toujours rêvé pour cette haute assemblée et la sauvegarde de nos intérêts."
Je vous invite donc à continuez à rêver puisqu’une conversation n’est pas possible.
Si Marini est le seul choix pourquoi ne pas se ranger derrière lui dès maintenant ?
Vous connaissiez Philippe Marini avant d’en faire votre champion ?
NDLR : Pourquoi semblez-vous vous énerver depuis quelques jours ? Parce que vous soutenez l’un des candidats en méprisant les autres ? Cela ne me semble guère digne de la personne que j’ai rencontré dans mon bureau. Pour ma part, je suis beaucoup détéché que ne semblez l’imaginer. J’ai des convictions, je le exprime, j’ai parfois l’immense orgueil de penser que je serais le mieux placé pour les défendre, mais cela ne mérite pas vos jugements à l’emporte pièce. S’agissant des personnes qui me font confiance, je pense que vous vous trompez beaucoup. Je présuppose attendu le style utilisé qu’il s’agit d’une personne que j’ai rencontré durant mon séjour à Bercy et qui me témoigne une fidélité rare. Je ne l’invite jamais à exprimer ses sentiments sur ce blog. Désolé que cela vous rende fébrile. AL.
Monsieur Lambert, je vous apprécie.
J’aimerais toutefois vous entendre sur les fonctionnaires aux sénats. Est-ce que la démocratie est en danger si les fonctionnaires ( non élus et sans compétence exceptionnel) reçoivent moins de privilèges ? Sans faire de populisme, c’est scandaleux et choquant. Vous ne vous rendez peut-etre pas compte de l’impact dans les cafés et les chaumiéres des exemples cités dans l’émission ou ceux du canard. Et l’argument de la transparence et de la communication pour justifier certains priviléges est ridicule car il n’existe aucun lien causal entre les deux.
Par contre, j’apprécie votre courage de "proposer" une diminution du nombre de sénateurs en pleine campagne pour la présidence du sénat.