Comme vous pouvez le lire dans le compte-rendu du quotidien marocain l’Economiste, le colloque international sur les finances publiques qui s’est tenu ce week-end à Rabat à permis aux spécialistes des finances français et marocains d’échanger sur les priorités à mettre en oeuvre pour améliorer la gestion publique. Ainsi, sur le plan de la réforme budgétaire, le ministère de l’économie et des finances marocain préconise-t-il la maîtrise des dépenses publiques, l’amélioration de la gestion, et la modernisation du contrôle. Dans un souci de consolidation de l’investissement public, la stratégie adoptée par le ministère s’articule autour de la «stabilisation de la masse salariale, la restructuration des entreprises publiques, et la poursuite du ciblage de la compensation en faveur des couches les plus défavorisées», a indiqué Mezouar. Et de poursuivre : « Pour la modernisation de la gestion des dépenses publiques, une nouvelle approche axée sur les résultats sera favorisée. Le suivi de la performance sera une priorité, notamment à travers l’élaboration d’un rapport d’évaluation des performances du budget ». De quoi faire écho à la LOLF, mise en place en France par Alain Lambert et Didier Migaud. Lors de ce colloque Alain Lambert a insisté « sur le devoir de pédagogie qui incombe à l’Administration, qui doit non seulement être garante d’une bonne gestion publique, mais également de l’établissement d’une relation de confiance entre le contribuable et l’autorité étatique. »