Un article paru aujourd’hui dans l’Express fait état d’un « long coup de fil d’engueulade » (on pourrait dire plutôt un échange franc et sincère) de Nicolas Sarkozy à Alain Lambert le 29 août, concernant les protestations du sénateur de l’Orne sur le mode de financement du RSA. Présent à ce moment, je confirme la scène et, tout particulièrement, l’impatience de Madame Lambert, désespérée d’accroitre encore leur retard au dîner auquel ils étaient conviés…
C’est vrai que Nicolas aurait pu choisir un autre moment que celui le déjeuner ! La vie familiale c’est important aussi !
A part cela, je pense que Mr Lambert a raison de ne pas se soumettre aux primaires de son parti mais au vote de tous les sénateurs. C’est beaucoup plus démocratique.
Le choix du président du sénat doit se faire sur une conception du rôle du sénat et sur le vote du plus grand nombre. C’est ça l’ouverture.
Nous sommes toutes et tous avec vous dans ce combat pour un financement intelligent du RSA: si certains regrettent cette cacophonie, qu’ils s’en prennet à ceux qui ont décider sans discuter!
ouh là! amitiés encore après ce coup de fil?
Stupéfiant !
C’est la preuve que votre blog est le poil à gratter de la majorité….
Ce serait aussi la preuve qu’il n’y a pas de sujets plus importants pour la conduite de l’Etat.
Quel honneur !
Elles sont où les photos de Mme lambert faisant des gestes en suppliant Mr lambert de faire vite et celle de Mme Bruni-Sarkozy faisant des yeux de biche au Président pour qu’il raccrooooocccccchhheeeee, espérons plutôt que depuis il s’st posé, reposé, a réfléchi, puis qu’il s’est dit bon si mon ami campe sur ses positions alors posons nous est rediscutons en. Franchement il faut arrêter de ne parler que de cette altercation et avancer, ceci dit Mr Lambert continuez de vous battre car vous avez les meilleures armes, celles de la sagesse et de la connaissance. un proverb chinois dit ceci
J’entend et j’oublie,
Je vois et je retiens,
J’agis et je comprends
Et pour rester dans le chapitre " Tout le monde à table !…"
Il se dit, il s’écrit, il se murmure de plus en plus que " les carottes son cuites ".
Jean-Pierre Raffarin serait LE CANDIDAT du Président.
Donc, silence dans les rangs !
La majorité UMP au Sénat votera comme un seul homme, le petit doigt sur la couture du pantalon, pour élire Jean-Pierre Raffarin à la présidence du Sénat.
Mais même si c’est fichu pour vous, j’espère Monsieur Lambert qu’ils ne vous feront pas taire, que vous ne baisserez pas les bras et que vous n’oublierez pas que votre combat est largement reconnu comme noble, courageux, honnête et donc extrêmement respectable.
Courage !
Si quelqu’un trouvent la vie politique inintéressante ou monotone je lui conseil de lire le blog d’Alain Lambert ! Bravo monsieur le ministre pour avoir l’audace d’offrir aux Français une approche audacieuse des questions qui touchent à leur quotidien ! le débat sur le RSA valait bien un coup de fil du Président de la République, et si il y a eu engueulade c’est sans doute que les arguments d’Alain Lambert ont fait mouche, ils ont fait mouche car il sont frappés du bon sens, ce bon sens qui semblait avoir déserté le débat politique ! Persévérez monsieur Lambert !
si la messe est dite
le plan B c’est créer un chapelle
dans le but d’en faire une église ?
Comment allez vous pouvoir rester dans un parti qui vote comme un seul homme la présidence au champion du déficit budgétaire, le record de l’endettement, de la sortie des engagements de Maastricht ?
alors que vous incarnez la demande générale d’orthodoxie, de maitrise de la dépense, de respect des engagements internationaux ?
Les carottes ne sont jamais cuites avant de les avoir manger! Preuve le financement du RSA, la modification récente de la Constitution. Il y a encore de l’eau à couler sous les ponts d’ici l’élection!
Si M. Raffarin devait être le candidat officiel, ça n’empêchera pas M. Lambert de se présenter en candidat de l’ensemble des sénateurs.
Mais si M. Raffarin était élu, ce serait clairement la fin des espoirs d’un véritable renouveau du Sénat. Et en même temps, la fin de toutes nos illusions quant à une réforme de l’État digne de ce nom.
Que les sénateurs en place et les sénateurs qui seront prochainement élus en soient conscients.
M. Lambert, où en sont les réponses à votre interrogation des sénateurs?
Bravo M LAMBERT poursuivez votre action car en France on ne sait pas faire une quelconque réforme sans créer une nouvelle taxe.
Quant arriverons à gérer ce pays correctement. On ne peut dépenser plus qu’on ne gagne. Il est vrai que nos hommes politiques n’ont géré qu’en créant du déficit et par voie de conséquence des dettes.
Continuez à être ce poil à gratté cela ne remet pas en cause votre appartenance politique mais à le mérite de ne pas avoir le doigt sur la couture.
Il ne faut pas s’endormir comme dans l’ancienne législature
C’est dans l’adversité que l’on reconnait les vrais soutiens: on en a la preuve!
Il ne faut pas rêver, Nicolas SARKOZY ne doit pas du tout apprécier , que M. LAMBERT le contredise en lui donnant des conseils avisés et ce , même au nom de leur amitié qui risque d’ailleurs de se fragiliser.
J’espère sincèrement me tromper … l’avenir nous le dira.
Il semble enfin que votre combat soit pris au sérieux. Puissiez-vous convaincre de nombreuses réticences qui continuent, hélas, à exister. Une fois encore, merci et bon courage.
NE PAS PUBLIER SVP – PERSONNEL POUR M. LAMBERT
Je me permets de vous écrire via le blog car je me rends compte que je n’ai pas garder votre adresse mail personnel lorsque vous m’aviez répondu l’an passé.
Un ami français, journaliste, qui habite en Inde souhaiterait interviewer Dominique de Villepin qui a été Ambassadeur à Delhi.
Il me demande si j’ai un moyen d’obtenir son adresse mail. N’ayant aucune idée, je me tourne vers vous au cas où vous auriez une idée.
Merci par avance, et encore merci pour tout ce que vous faites avec ce blog.
Caroline
Voici la question que j’ai posé à M. Raffarin sur son blog et dont je vous informe en toute transparence. Je ferai de même avec la réponse, à moins que M. Raffarin ne veuille y répondre directement sur votre blog.
Question posée à M. Raffarin: Au risque de vous déplaire, je vous pose à nouveau ma question. Elle est très simple. Vous dites que le Sénat doit être indépendant et que son le président doit être un homme capable d’oser déplaire. Quelles garanties pouvez-vous apporter que vous tiendrez vos engagements sur ces deux points, alors que vous avez démontré le contraire lorsque vous étiez Premier Ministre en privilégiant la fidélité à M. Chirac ( qui ne voulait engager aucune réforme de fond ), par rapport aux convictions que vous aviez maintes fois réitéré sur l’urgence de mener des réformes pour l’intérêt de la France?
Merci de votre réponse, d’autant qu’il se dit que vous êtes le candidat désigné par Nicolas Sarkozy, assuré que vous n’oserez pas le contrarier.
Il ne faut pas se laisser "enfumer" par tout ce qui circule, un jour Larcher, le lendemain Raffarin…Avec NS tout va tellement vite! Il faut rester sur la même ligne, celle du politique courageux, obstiné et déterminé, un vrai mayennais quoi!
Le vote se fera le 1er octobre et en présence de tous les sénateurs. Si l’UMP et notre Président font l’élection 3 semaines avant, ce n’est même pas la peine de faire de primaires. Dans ce cas, que ceux qui donnent des leçons de morale sur le non-respect de cette primaire se taisent et que tous les sénateurs non encartés à l’UMP rentrent chez eux!
Ce que j’apprécie le plus dans MR Lambert c’est son engagement en faveur de l’équilibre budgétaire. Qu’importe si en tant que ministre délégué au budget il était à la manoeuvre entre 2002 et 2004 pour boucler des budgets qui n’ont pas été plus vertueux que ceux de ses prédécesseurs, je lui donne acte que la situation économique était particulièrement difficile.
Ce qui importe aujourd’hui, c’est que la volonté de réformer l’Etat est partagée par un nombre de plus en plus important de responsables politiques parmi lesquels il faut compter Philippe Marini, Jean-François Copé, Gilles Carrez… Je souhaite de tout coeur que Mr Lambert puisse jouer un rôle éminent pour donner au Parlement un vrai rôle pour réduire les dépenses au sein de la commission des finances même si contrairement à beaucoup d’intervenants sur ce blog je ne mésestime pas la difficulté de la tache.
Il ne suffit pas de promettre la baisse des dépenses pour qu’elle advienne, il faut d’abord réduire le nombre des postes de fonctionnaires, fusionner les services, extérioriser les missions, supprimer des dispositifs etc… En un mot, l’équilibre du budget dépend d’abord de la réforme de l’Etat. C’est de la microchirurgie et non de la médecine de guerre ! Pourquoi Mr Lambert de s’associerait pas avec Mrs Raffarin et Marini pour construire un team pour la réforme, ils ont l’expérience et les savoir-faire nécessaires, un homme d’Etat + un fin connaisseur de Bercy + un rapporteur général ayant de l’autorité, voilà la dream team dont a besoin le Sénat pour peser face aux administrations. Un seul sénateur ne pourra pas changer la donne, mais plusieurs peut-être…
@ Dominique
Pouvez-vous poser la question suivante à J-P Raffarin :
"comment osez vous encore vous montrer alors que vous avez fait passer la dette de la France de 900 à 1150 milliards en 4 ans ? que vous n’avez respecté aucun des engagement de la France à Maastricht en faisant exploser la dette de 58 à 66% du PIB ? que vous avez signé le 2° plus gros déficit budgétaire en l’histoire en temps de paix ? et que vous êtes par un laxisme financier jamais vu depuis Louis XVI la cause première de ce que le pays est devenu ingérable ?"
(ce qui hélas ne relève pas de la CPI)
Un pouvoir sans partage est un pouvoir faible.
Notre Président aime faire les choses par lui-même et être partout à la fois. C’est son style et il est finalement libre d’exercer au quotidien sa présidence comme il le souhaite. Cela correspond à son caractère et il fonctionne comme cela.
Par contre, il doit se montrer souple sur les critiques constructives car sinon le risque de se faire enfermer est très important. Un exécutif qui ne tolère pas les opinions différentes est un régime politique très faible puisqu’il montre qu’il ne tiendra pas à la moindre contradiction.
Son rôle principal, finalement, est de trancher en dernier ressort quand le débat a eu lieu.
Quand aux journalistes, toujours prompts à lancer la polémique pour pas grand chose, il va falloir s’habituer, et principalement pour les français, à les écouter avec un grand sens critique et à d’aller s’informer par ailleurs.
Cela simplifierait grandement la tâche de nos dirigeants qui pourraient ainsi s’occuper plus utilement de nos vrais problèmes plutôt que d’aller courir à droite et à gauche parce qu’un journaleux a lancé une tempête dans un verre d’eau.
Je crains que NS, après l’ouverture à gauche, le RSA et autres sujets de fâcheries veuillent donner des gages de sympathie à son parti, et tout particulièrement à ses caciques. Que par ailleurs il n’ait pas spécialement envie de voir un homme parlant vrai et indépendant occuper le plateau dans une période de turbulences économiques.
@ dupref,
Oui vous avez raison: "Il ne suffit pas de promettre la baisse des dépenses pour qu’elle advienne, il faut d’abord réduire le nombre des postes de fonctionnaires, fusionner les services, extérioriser les missions, supprimer des dispositifs etc… En un mot, l’équilibre du budget dépend d’abord de la réforme de l’Etat."
J’ ai la conviction que M. Lambert n’en restera pas aux promesses, mais aura-t-il les moyens d’agir, n’étant pas dans "l’exécutif"…
Enfin, au risque d’être démago, un politique deviendra, à mes yeux, responsable que lorsqu’il engagera son argent personnel sur le programme qu’il propose (un peu comme un chef d’entreprise qui se porte caution dans le projet qu’il présente à ses partenaires). Désolé, d’être matérialiste, mais nous avons la même classe politique depuis 20 ans et des déficits qui se creusent chaque année.
Comme la sanction n’existe pas en poilitique, avec cette méthode de caution financière, nous aurions moins de postulants incompétents et irresponsables !!!
C’ est vrai que notre Président est partout, c’est sans aucun doute un homme très courageux, mais parfois il serait peut-être préférable, qu’il sache davantage se poser afin de pouvoir réfléchir et décider en ayant tous les paramètres, cela lui éviterait de revenir en arrière et surtout d’aller au fond de chaque réforme ou amendement et finalement on y gagnerait probablement en qualité et en temps , rien de sert de courir , il faut partir à point ….. et cela éviterait aussi certainement de nombreuses polémiques inutiles qui finissent par engendrer une certaine incompréhension.
Comment faire pour apparaitre et être réellement indépendant du Président, ancien Président de son parti, et aussi indépendant de l’Assemblée dirigée par son propre parti et indépendant de son parti ?
Je ne vois qu’une solution claire : prendre congé de ce parti.
Non pas en claquant la porte, mais avec courtoisie et en toute transparence.
Je soutiens votre combat contre le financement absurde et si facile à calculer pour les "experts" de Bercy du RSA.
De plus un président qui ne tient pas parole et qui pire fait l’inverse de ce qu’il a promis ne mérite plus d’etre président.Il a floué les Français et ils s’en souviendront!
ASSEZ DE TAXES DIVERSES,FAISONS D’ABORD LE MENAGE DANS LES DEPENSES PUBLIQUES;
Nicolas Sarkozy ne serait-il pas tout simplement sur le point d’abandonner ces fidèles amis U.M.P. au profit de ses nouveaux petits amis , l’ouverture à gauche peut être comprise mais il n’était pas nécessaire, pour autant, de ne pas conserver ses idées et surtout de ne plus respecter ses promesses . J’avais compris , baisse de l’impôt , rigueur dans la gestion des finances publiques, relance du pouvoir d’achat etc … il y a eu effectivement quelques bonnes réformes, mais depuis peu tout semble bien différent, la roue tourne à l’envers .. pourquoi ce revirement ?
Je ne suis pas d’accord avec votre opposition au financement du RSA par une petite taxation sur les revenus du capital financier et immobilier ; certes, il semble difficile en France de financer toute avancée sociale autrement que par l’impôt mais nous les "riches", soyons raisonnables : le RSA est une excellente idée qu’il convient de tenter de mettre en oeuvre ; acceptons ce petit effort et "jouons le jeu".
Ce qui me paraît cependant très injuste, et là je proteste, et j’espère que le projet sera modifié, est que cette taxe entre dans le bouclier fiscal qui, en réalité n’a pas beaucoup de sens. A mon sens, ce bouclier ne devrait jouer que sur les revenus du travail et non pas sur l’ensemble des revenus : en effet , l’enrichissement des très et super riches est exponentiel par des phénomènes strictement financiers qui n’ont rien à voir avec le travail ou le talent ; pour moi, qui dispose d’économies "bourgeoises" après 40 ans de travail payé normalement qui m’a permis d’élever convenablement 5 enfants, j’accepte cette contribution en considérant notamment un élément qui échappe aux éternels râleurs : ce gouvernement a pris une mesure fiscale très juste en supprimant tous droits de succession entre mari et femme et entre parents et enfants pour transmettre ces "économies bourgeoises" ; alors, ceci compense cela.
Quand je vois la façon dont marche tout le commerce de luxe et de grand luxe (restaurants, bijoux, hôtels, voitures etc.) je me dis qu’il est indécent pour les clients de ces industries de ne pas vouloir financer ce RSA.
A propos de restaurant : Monsieur le sénateur, je vous donne une idée quant au taux de TVA, objet de bien des débats : s’il est anormal que ce taux soit à 19,6 sur la restauration "courante", non "étoilée", dès lors qu’il s’agit de restauration "étoilée" qui n’est plus à proprement parler de l’alimentation mais du luxe, cette TVA ne devrait elle pas être au même niveau que celle qui s’applique au secteur du luxe en général ? Croyez vous vraiment que le client qui accepte de payer 300 euros un repas dans un restaurant de grand luxe n’ira plus si il paie 350 ? Je ne crois pas.
J’arrête là pour aujourd’hui
Le Président, malheureusement, est un gamin…Un gamin capricieux. Alors que le pays va mal, que la situation dans le monde est loin d’être meilleure, et que la confiance des Français à l’égard tant du Gouvernement que du Parlement s’érode de jour en jour…Il n’a rien de plus pressé que de vous passer un coup de fil !
Pire encore ! Il se permet d’empiéter sur une élection qui ne concerne pourtant que le Sénat ! Comme on dit dans mon entreprise : quand on ne sait plus s’occuper de l’essentiel, on s’occupe de l’inutile et de l’accessoire.
Cela me rappelle l’époque de la Monarchie, où tous les Souverains "truquaient" l’élection papale pour avoir pour "obligé" l’élu. Il faut croire que la "tradition" perdure sous la République.
Le comportement du Président me déçoit énormément. Mais c’est sans doute parce qu’on a jamais appris au Président la contradition, et le célèbre "je ne suis pas d’accord avec vous, mais je ferai tout pour que vous puissiez le dire" de Voltaire, un de nos plus brillants philosophes.
Continuez de parler, en tout cas, Monsieur Lambert. C’est votre droit, sinon votre devoir, le plus strict. Vous êtes le porte parole de la France. Et tant pis si Monsieur Sarkozy n’y agrée pas. L’important c’est que la France, elle, vous écoute, Monsieur Lambert.
@Maisouvaton : votre proposition est en effet très démagogique.
Il est de bon ton d’imputer la responsabilité des déficits publics uniquement à une classe politique incapable de gérer correctement l’argent public. De la même manière qu’un peuple a la classe politique qu’il mérite, une classe politique à son image, il me semble que les Français sont collectivement responsables de la dégradation de nos finances publiques.
En effet, dès qu’un gouvernement (celui-ci comme les précédents) propose une réforme un tant sans peu audacieuse destinée à rationaliser le fonctionnement de l’Etat, cette réforme suscite aussitôt la réprobation d’une majorité de Français : pas touche à mon école de proximité, pas touche à mon hôpital de proximité, pas touche à ma caserne, non au libéralisme, etc. Tous les Français sont donc pour la réforme de l’Etat, mais chacun a de bonnes raisons d’être contre celle-ci ou celle-là qui le toucherait plus ou moins directement. Et se donne bonne conscience en disant que les causes de gaspillages se trouvent ailleurs.
Prenons l’exemple de la carte militaire. Une majorité de Français étaient pour une réduction des dépenses militaires. Ceux de gauche par anti-militarisme. Ceux de droite par volonté de réduire les dépenses publiques. Et subitement, dès la réforme annoncée, une majorité s’opposent. Pas touche à ma caserne de proximité. Pas touche à mon bassin d’emplois. On peut aussi évoquer, comme l’a fait Gilles Carrez dans un lien récemment proposé sur ce blog, tous ces groupes de pression qui réclament, tantôt leur niche fiscale, tantôt la TVA à 5,5 %.
Donc oui, les Français sont collectivement responsables de la situation actuelles de nos finances. Même si c’est plus pratique d’accabler la classe politique. Cela évite de remettre en cause son mode de pensée.
@STEFAN O
Je ne penses pas qu’il soit ni utile ni légitime de se sentir "trahi" quand une mesure gouvernementale, d’une portée assez limité finalement, ne correspond pas forcément à l’idée que vous en aviez.
NS à fait une campagne sur la réhabilitation du travail, sur la baisse des prélèvements et sur la nécéssité des réformes.
Au delà de quelques engagements sur des mesures précises, un gouvernement est globalement choisi sur une stratégie pour le pays.
On peut quand même affirmer que la stratégie proposée par NS est mise en œuvre.
Après, les péripéties du quotidien amènent à faire différents choix "tactiques" en fonction des circonstances du moment. La politique n’est pas un art facile !
En étant d’accord globalement sur la stratégie mise en œuvre, on peut aussi critiquer tel ou tel choix tactique.
Le RSA fait parti d’un choix stratégique pour réhabiliter le travail qui n’est pas contesté. Son financement est un choix tactique circonstanciel qui est remis en cause ici même.
Ainsi, Alain Lambert se propose d’améliorer ce financement en trouvant les économies correspondantes.
En montant sur "vos grands chevaux" et en criant à la trahison, vous alimentez un système paternaliste où les citoyens sont complètement déresponsablisés et finalement manipulés.
A mon sens, un citoyen responsable prend acte de la mise en place du RSA, note que le gouvernement ne laisse pas filer la dette mais propose aussi d’améliorer le texte en cherchant à faire des économies plutôt que de créer un nouvel impôt.
Et comme on commence à le constater, cette démarche semble fonctionner, le gouvernement ayant accepté des "ouvertures" sur le financement du RSA.
Une démarche constructive est plus efficace que les anathèmes et est le signe d’une démocratie moderne et apaisée
Voilà, c’est mon opinion et je la partage comme disait Joseph Prud’homme !
@ pgl
Le problème n’est pas en France que les plus aisées contribuent ou non à une mesure sociale.
Le problème c’est que l’on a laissé se développer un état technocratisé et bureaucratisé qui consomme plus de la moitié de la richesse nationale avec un rendement execrable.
Cela a conduit à une politique malthusienne qui a produit toutes ces trappes à pauvreté et un chômage de masse.
Alors, évidement, on peut toujours taxer encore un peu plus. Mais la conséquence directe est que les investissements en pâtissent et que la création de richesse pâtine.
Dans une maladie, il vaut mieux soigner les causes que que les conséquences.
A johanono :
Le problème, à mon avis, n’est pas là. Si vous demandez aux Français de faire des efforts, ils le feront.
Le problème, c’est que pour que les Français consentent à ce qu’il faut bien appeler des sacrifices…Il faut que la classe politique (miroir de la Société) donnent l’ex en la matière.
Or, quand vous dites aux Français : alors vous cher Peuple, vous allez payer pour financer la politique truc…Mais nous, membres du Gouvernement, qui payont tous l’ISF, nous nous en exonérons…Forcément les Français se disent "et bien pourquoi ferais je un effort"?
C’est partout la même chose : l’exemple nourrit l’ex. Ce n’est pas un hasard si au Canada, par ex, la réforme de l’Etat est bien passé. Le Premier Ministre, Monsieur Chrétien, a…Diminué de 20% son salaire, celui de ses Ministres. Idem dans les pays du Nord.
En France…Le Président a augmenté de 273% son salaire ! (L’important n’est pas la somme elle même, mais le pourcentage) Quel citoyen pourrait se permettre d’en demander autant sans se faire rire au nez?
Les caisses sont vides? Mais elles sont pleines pour payer des conseillers en comm, pour financer la propagande gouvernementale, pour payer des repas à des "intellectuels" à l’Elysée, pour payer des avions au Président, et pour renouveller le parc automobile de Matignon. Autant de dépenses couteuses…Et non nécessaires.
Comment les Français ne seraient ils pas dégoutés? Et pourquoi, dès lors, songerait il à faire le moindre effort?
Nous ne sommes plus à avant 1789. A l’époque, on ne "savait pas" qu’il était possible de vivre autrement, d’avoir un régime politique différent, de découvrir des choses.
Aujourd’hui, les citoyens Français voient qu’en Hollande, un Ministre est viré s’il dépense ne serait ce qu’une orange pour son propre plaisir. En France, Monsieur Estrosi non seulement a conservé son poste, après avoir utilisé un jet privé, car le pauvre tout de meme, ne pouvait pas se priver de l’anniversaire du Président, et mieux encore, il est promu à l’UMP !
Comment les Français ne trouveraient ils pas plus exemplaires les suédois ou les hollandais?
En Suède, mais aussi en Lituanie, les citoyens peuvent avoir dans les 24 h les notes de frais de chaque membre de l’Etat. En France, René Dosière attend encore qu’on lui communique le coût du voyage en Chine du Président ! Et ayant moi même testé la chose, faire une telle demande à Matignon par ex…Et pas de réponse.
Et on dit que la France est le pays des Droits de l’Homme…Et du Citoyen? L’article 15 peine pourtant à être mis en application.
Je suis moi même chef d’entreprise. Pour être précis, j’ai repris un commerce qui battait de l’aile, plus que même. Quand je suis arrivé, le personnel était démoralisé, les clients avaient fui, les fournisseurs étaient devenus des créanciers de l’entreprise, et croyez le, personne ne m’attendais comme le Messie.
La première chose que j’ai fait, c’est payé les fournisseurs. Puis, j’ai dû licencier la moitié du personnel, car je n’avais pas les moyens de les payer. Mais j’ai gardé leur nom et téléphone, en leur promettant de les réembaucher si j’arrivais à redémarrer l’affaire. Ce qui, vous pensez bien, ne les a pas vraiment donné la pêche. µ
Les semaines suivantes, j’ai fait de la prospection, et j’ai fini, peu à peu, par faire revenir les clients.
Dès le premier mois, j’ai vu une chose qui m’a vraiment troublé. Le personnel démoralisé recommençait, si je puis dire, à vivre. Et tout le monde m’observait ! Comme je faisais revenir les clients, et que j’avais payé les fournisseurs, on commençait à m’accorder du crédit.
Le personnel m’a alors aidé. Spontanément. Je venais le matin à 8 h 30. Jusqu’ici, mon personnel arrivait à 9h. Un matin, j’ai demandé à une des dames de venir travailler avec moi plus tôt, car j’avais une réunion à 9 h avec un client. Nous avons discuté, beaucoup. Le lendemain, tout le personnel était présent à 8 h 30, et en partait en même temps que moi ! (C’est à dire vers les 18h – 19 h)
Mon personnel a su que je ne me versais pas de salaire. Spontanément, ils ont proposé que je "gèle" leur propre salaire, sans rien altérer à leur mission. J’ai refusé (mes employés gagnaient très peu à l’époque, car mon prédécesseur "coupait" le budget en diminuant leur salaire!) Les mois qui ont suivi, ce même personnel a donné…TOUT ! Chaque dépense était évaluée, analysée, bien employée. Chaque recette était aussi utilisée dans une logique d’économie.
En six mois, l’entreprise s’est redressé. J’ai pu au bout de neuf mois réengager tous les anciens employés que j’avais malheureusement dû licencier ! Depuis, mon entreprise va assez bien – en dépit des "sympathies" de l’Etat ! – et chacun de mes employés se défonce…Car j’en fait autant.
Je crois personnellement que la France a besoin que ceux qui se prétendent son élite donnent l’ex. Pourquoi ne pas permettre aux citoyens d’accéder aux notes de frais? Pourquoi ne pas diminuer le salaire des Ministres et du Président, jusqu’à ce que la France reprenne des couleurs?
Un Peuple regarde toujours son miroir. Et a tendance à l’imiter.
1914 : les partis se lient dans "l’union sacrée". Les Français sont unis. Ils gagnent la guerre.
1940 : les partis sont divisés, et pire le Gouvernement fuit la capitale ! Résultat ? Exode de la population, armée défaite. La France est envahie.
1420 : le Comte de Bourgogne, usant de la folie du roi, vend purement et simplement le Royaume à l’Anglais. Les Français sont divisés entre ceux qui sont fidèles au roi (et donc au comte de bourgogne) et ceux qui sont fidèles au dauphin.
En conséquence, la France "collabore" à Paris, "résiste" à Orléans. Il faudra, pour départager tout ce beau monde, le sacre à Reims. Bref, Dieu sera appelé à la rescousse, pour le grand bonheur de la France.
1670 : Louis XIV écrit aux Français, lesquels sont épuisés par la guerre, la famine, et les désastres naturelles (terribles hivers qui font mourir beaucoup de gens et propagent la maladie). Louis XIV promet de renoncer à la gloire, à l’empire, et de s’occuper plus de la France elle même. La France est alors encerclée par les puissances qui refusent que le petit fils de Louis XIV devienne roi d’Espagne, et sur le point de perdre. Dès le lendemain…Renversement de la situation ! Et si la paix ne fut pas exceptionnellement en notre faveur, cette lettre appelant à l’unité des Français, et au sacrifice (le roi renonçant à ses plus chers désirs),eut un retentissement phénoménal, qui permis à la France de signer honorablement un traité de paix.
Tout cela pour dire : les sacrifices oui…Mais pas sans ex.
Les élus devraient se demander ;
est il plus facile de faire un régime, si tous les membres de votre famille vous "accompagne" dans cet effort? Ou bien si lesdits membres, mangent des plats succulents, alors même que vous vous proposez de n’absorber qu’une infecte soupe?
Comment les citoyens accepteraient ils des efforts…Que leurs élus, eux, ne sont pas prêts à consentir?
@Johanono et bs
Je me pique au jeu du blog, je trouve cela intéressant et amusant.
Je suis parfaitement d’accord avec votre analyse selon laquelle les français sont "figés" et finalement très conservateurs, qu’ils votent à gauche ou à droite. C’est une caractéristique générale chez nous, pauvres mortels de craindre le changement ; certains, peut-être moins "armés" que d’autres le craignent plus, il est donc du devoir des mieux "armés" de les aider à comprendre ce changement nécessaire (ça fait des millénaires qu’on s’adapte, pourquoi ne serait plus capables de le faire ?) et à le vivre.
L’exemple de la carte militaire est excellent ; il est évident que nous ne sommes plus en 1900 et que certaines implantations actuelles n’ont plus aucun sens. Bien sûr, pour la ville qui perd une garnison, c’est un problème immédiat mais pourquoi cette réaction de se déclarer "forfait" avant d’avoir réfléchi à cette adaptation nécessaire (qu’il aurait sans doute fallu anticiper)
Il faut aussi, par exemple, dire à ceux qui choisissent de vivre isolés (c’est leur choix), qu’ils ne peuvent pas avoir d’hôpital devant chez eux ; par contre, dans ce cas, ce qui doit être mise en oeuvre est un service sûr pour pouvoir, si nécessaire acheminer ces personnes vers l’hôpital dans un délai très court.
Les projets de réforme de la poste est un autre exemple intéressant ("touche pas à mon statut"). Je pense profondément que la privatisation de le GESTION des services publics est porteur de progrès pour les clients / usagers, comme pour le personnel ; ceci, à l’exception de la défense, de la sécurité intérieure et des tribunaux.
MAIS, et ce MAIS est fondamental, il faut encercler le gestionnaire privé par des cahiers des charges drastiques et définitifs.
Exemple pour la poste : si le cahier des charges donne pour contrainte à l’opérateur d’être présent dans chaque bourg de plus de x habitants (x étant un nombre inférieur à la taille critique pour amortir un bureau ) ; on peut penser que l’opérateur trouvera une solution, comme l’ont fait les banques qui assurent, en confiant leur "point vert" ou "point bleu" à un commerçant local assurant alors un service minimum pour les clients de cette banque ; on peut imaginer un jour que dans un village, il aura un point services qui sera en même temps épicerie, café, bureau de poste et de banque (et. sans compter l’importance du lien social) et qui aura, alors une taille critique compte tenu de la multiplicité de ses sources de revenus alors qu’aucun commerce composant cet ensemble n’aurait en tant que tel cette taille critique. Un opérateur privé aura plus de facilité à mettre en oeuvre ce type de solution.
Enfin et je termine pour l’instant là dessus, il est clair que l’Etat doit réviser son train de vie et absolument devenir plus productif : les fonctionnaires travaillent dans l’ensemble ni mieux ni plus mal que les autres mais l’excès de sécurité n’est pas, d’une façon générale porteur de dynamisme, d’innovation et d’esprit d’entreprise ; entre précarité totale et sécurité absolue, il faut trouver la bonne mesure que les entreprises privées qui appliquent bien le droit du travail ont trouvé me semble-t-il.
Encore une fois, que le RSA soit financé par un prélèvement fiscal sur les revenus du capital ne me choque pas s’il est vécu comme une aide au retour à cet équilibre.
Ce qui ne m’empêche pas d’être opposé au recours systématique à l’impôt pour financer l’accroissement des dépenses ; comme le privé, le public doit se poser la question suivante : "puis je faire autrement pour rendre ce service dans les meilleures conditions, en diminuant le coût ?" avant de dire "ça coûte plus cher donc j’augmente mon prix".
Pour conclure je vous invite à réfléchir à la question suivante qui, personnellement me taraude un peu car il me semble que pour nos gouvernants, c’est la quadrature du cercle : Nous devons financer aujourd’hui
– le vieillissement d’une population qui bénéficie des progrès médicaux
– les formidables progrès médicaux au service de tous
– la médicalisation (un peu exagérée parfois..) du quotidien
– des besoins de formation énormes au profit des jeunes (pour justement les rendre capables de s’adapter)
– une mutation économique considérable qui transporte aux antipodes la fonction manufacturière que nous devons remplacer par une autre création de valeur (ce point est lié aux formidables besoins de formation)
– la juste préoccupation écologique
– la conservation et l’entretien d’un extraordinaire patrimoine artistique, culturel, architectural etc.
J’en oublie sans doute ; alors il faut bien trouver des
solutions innovantes pour y arriver ; l’exemple du Louvre ou de la Sorbonne qui s’exportent au Moyen Orient est un exemple excellent de ce qu’il faut faire ; écoutez les cris d’horreur qu’ont poussé certains intellectuels (en général fort bien payés sur des deniers publics) sur cette "trahison" !
Il me vient (peut-être parce que j’ai bien connu ce groupe) un exemple d’extraordinaire adaptation réussie car anticipée : ce qui était le groupe Suez juste avant sa fusion avec GDF (strictement producteur et distributeur d’énergie) était, il y a un siècle et demi constructeur et gestionnaire (privé sous concession publique…) d’un canal. Ce groupe a su évoluer, s’adapter et inviter son personnel à en faire autant malgré bien des aléas !
@seb
D’accord sur la nécessité, pour les politiques, de donner l’exemple. Il ne faut cependant pas exagérer l’importance de cette exigence d’exemple.
Vous évoquez certaines "affaires" tels que les dépenses privées financées sur fonds publiques, ou certaines dépenses à l’opportunité douteuse telles que le voyage de Christian Estrosi. Mais il y a globalement, au sein de la population française, une acceptation sociale de ce genre d’affaires. Patrick Balkany, par exemple, a été triomphalement réélu à Levallois-Perret malgré ses condamnations. Bernard Tapie, malgré toutes les affaires qui l’entourent, demeure très populaire et connaîtrait, je n’en doute pas un seul instant, des résultats électoraux très honorables s’il lui prenait l’envie de regoûter à la politique. Et les exemples de ce genre sont nombreux. Beaucoup de Français qui apprécient de tels personnages se donnent bonne conscience en se disant que ce ne sont pas les plus pourris et qu’ils ont probablement payé pour d’autres aussi pourris qu’eux. Peut-être. Mais si l’on veut vraiment une gestion plus saine et plus rigoureuse de nos finances publiques, cela commence d’abord par écarter définitivement du pouvoir ce qui ont franchi la ligne jaune.
@pgl : vous avez raison d’insister sur les besoins énormes qui vont se faire jour dans les prochaines années.
D’une manière générale, les prélèvements obligatoires en France sont parmi les plus élevés d’Europe, et pourtant, les déficits sont également parmi les plus élevés. Et surtout, persiste le sentiment que l’on manque de moyens partout. C’est bien la preuve que les deniers publics sont mal gérés, et surtout qu’ils ne sont d’une manière générale pas affectés aux secteurs dans lesquels les besoins sont les plus élevés.
D’où la nécessité d’une grande réforme de l’Etat. Mais si cette réforme tant souhaitée tarde à venir, telle l’Arlésienne, c’est principalement en raison des risques politiques qu’elle comporte, risques eux-mêmes dus au conservatisme d’une majorité de Français.
@seb, je partage votre "coup de gueule" sur l’exemple à donner. Chef d’entreprise également, j’ai vécu la même situation: c’est en donnant l’exemple que nous pouvons faire changer les mentalités. Les français sont ainsi et un chef d’entreprise a une obligation de résultat mais le management est un art bien diificile à maîtriser.
Les poltiques, eux, n’ont aujourd"hui aucune obligation de résultat: le preuve depuis 20 ans.
@ johanono: si vous considérez que la compétence se mesure au niveau de la notoriété/popularité, c’est une grave erreur et c’est justement le MAL français.
Comme le sous-entend SEB, en tant que chef d’entreprise, il est bien plus facile d’augmenter les salaires pour tout le monde, de faire 35 H, de donner 25 jours de RTT. Sauf, la réalité vous rattrape très vite et vous déposez le bilan !!!! Alors, réussir à faire adhérer vos équipes à votre projet de redressement des comptes et de la situation de l’entreprise (en passant par "geler" les salaires, licencier, faire "des heures" et lorsque les résultats seront là, redistritribuez), il faut être courageux, motivé, pédagogue et EXEMPLAIRE !!!! Sinon, tout s’écroulera, pour les autres, mais aussi pour vous !!
Enfin, quand 77% des 18-25 ans rêvent d’être fonctionnaires (et donc pas chef d’entreprise), je constate que le politique a aussi échoué sur ce terrain…
@ seb
Attention à ne pas être trop minimaliste quand même. Dans la reconquête de votre clientèle, j’imagine que vous n’avez pas trop lésiné sur les moyens.
Que notre Président voyage en A330 pour être plus frais et dispo pour vendre des centrales nucléaires où des Airbus ne me gêne pas.
Il y a des pays où l’on ne vous prend pas au sérieux si vous ne montrez pas un minimum d’ostentation. Et se sont généralement les plus gros acheteurs.
Ce qui nous plombe c’est l’hypertrophie du système étatique. C’est là qu’il faut agir en profondeur. Et vu les masses en jeu, même avec de l’exemplarité, on aura du mal !
Le boeuf bourguignon pouvait attendre…et en plus, c’est bien meilleur réchauffé…!