Ensuite du 2ème débat sur la nécessité d’une simplification drastique de notre droit qui a tenu toutes ses promesses, je vous invite à compter de ce soir à ouvrir ensemble :
Le 3ème débat sur l’implication éventuellement renforcée du Sénat dans l’élaboration de la législation européenne.
Chacun constate que se creuse un écart inquiétant et périlleux entre la production du pouvoir normatif européen et l’attente concrète des citoyens de l’Union, dans leur vie quotidienne. Les échecs aux référendums n’en sont-ils pas la première manifestation, plus que le refus d’une constitution ? Le Sénat ne doit-il pas prendre une part plus active dans le processus communautaire comme dans les choix de politiques économiques, sociales et territoriales ?

La délégation pour l’Union Européenne ne doit elle pas être érigée en commission permanente ? Etre explicitement en charge de la veille stratégique de tous les textes en préparation à Bruxelles, organiser le débat en France très en amont des décisions ? Auditionner systématiquement le gouvernement français afin de connaître la position qu’il prendra lors de la décision finale au niveau communautaire ? Organiser la concertation entre Parlements nationaux pour pré-harmoniser et anticiper sur les décisions en préparation. Donner enfin corps au gouvernement économique de l’Union ou tout au moins de la zone euro ? Et défendre la langue française comme langue fondatrice de l’Union afin d’éviter l’anglicisation rampante qui par les mots instille des concepts et des valeurs étrangères au continent ?
Sur ce vaste sujet, vous avez la parole : saisissez là ! Invitez tous vos amis à nous rejoindre pour enrichir le débat et me donner les clés avec lesquelles j’ouvrirai la porte du nouveau Sénat ! Je compte sur vous !

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